J'ai retrouvé des "en-cours", il restait juste à les monter. Voilà qui est fait et ils seront vendus au profit d'une association d'aide à un village du Sri-Lanka

le sapin de Secret de Capucine link

le sapin 2010 d'Elisa link

et cet ABC broderie monté en pique-aiguilles. J'ai oublié le nom de la crétrice : qui pourrait me l'indiquer ?

          Avant d’arriver à Zhaoxing, nous avons fait un détour par Tang’an. Toujours secoués dans le car qui roule à 30 km/h. Ce village, à flanc de colline, est tout en escaliers. Il est entouré de rizières en terrasses. De tout petits champs, au bord de la route : on y cultive des navets, des patates douces. Aucune place n’est perdue. Certains champs font 3 mètres sur 50 cm ! Une légende dit qu’un paysan devait labourer 200 champs. Mais il ne put trouver le 200 è : il était caché sous son chapeau !

J’ai lu qu’en 2009, ce village aux maisons de bois imbriquées les unes dans les autres a en grande partie brûlé. Les villageois se sont entraidés pour reconstruire les maisons.

Dans ce village, il y aurait 2 clans : les Ying et les Lu.

La place du village sur laquelle se dresse la tour du Tambour est le centre du village : les grands-pères regardent passer les touristes en fumant la pipe, les femmes lavent le linge et les légumes à la fontaine, une femme brode, les enfants sont rentrés de l’école et jouent…

Si vous voulez que les photos défilent plus vite vous pouvez cliquer sur la flèche de droite (à peine visible) ou celle de gauche, le diapo sera à l'envers mais cela n'a pas d'importance 

Zhaoxing est un charmant village (celui où nous avons assisté au spectacle de danses et chants Dong dans un hôtel ancien, simple mais confortable). 5000 habitants (il y a 5 familles donc 5 tours du tambour et 5 ponts de la pluie et du vent). Tout le monde s’appelle Lu. Les tours portent le nom d’une des vertus du confucianisme : Bienveillance, Droiture, Rites, Connaissance et Confiance. Sur les portes des maisons sont punaisées des feuilles indiquant le nom des habitants, leur date de naissance, les études qu’ils ont faites et leurs diplômes…

Sur le diapo, vous verrez :

une vue sur les toits du village depuis l'hôtel, le trvail de l'indigo, les lusheng (instruments de musique) posés  

sous une tour du Tambour.

Sur le marché, on vend de tout : de la viande déjà coupée mais les Chinois aiment aussi acheter la viande vivante (ici, les poulets), les gros blocs blancs, c'est du tofu. Des femmes brodent sur le trottoir, la première c'est celle à qui j'ai acheté les jolies broderies.

Demain, je vous montrerai quelques photos de Tang'an, ce sera notre dernier village Dong. Nous irons ensuite à la rencontre des Miao.

Une ronde de cartes postales sur le thème de Noël pour décembre, ça vous dit ? Cartes du commerce, mais si vous préférez, vous pouvez envoyer des cartes scrappées ou brodées.

Si vous êtes intéressée, vous mettez un petit com sous cet artcicle... Limite d'inscrittion : 14 décembre, tirage au sort le 15 et envoi des cartes avnt la fin du mois.

A bientôt j'espère !

 Ce jour-là, nous changeons de car pour en prendre un plus petit, notre car habituel ne nous permettant pas de rouler sur des routes étroites qui mènent aux villages (quand on croise un camion, les carrosseries se touchent presque !). Heureusement, nous ne sommes que 18 dans ce tout petit car, muni d’une grosse bonbonne d’eau en cas de surchauffe. La circulation est très difficile, nous sommes secoués (heureusement, j’avais mis une ceinture lombaire), roulons à 30 km/h ; la route en terre monte et est pleine de nids de poule. Les arbres sont couverts de poussière. Parfois, des oies traversent tranquillement. « Le salaire de la peur » !

Dans quelques années, cette route n’existera plus, la région est en grands travaux : construction d’autoroute et d’une voie ferrée (TGV) qui ira de Canton à Guiyang.

Nous arrivons enfin à Diping et son fameux pont de la pluie et du vent. Je rappelle que les constructions Dong sont sans échafaudage, sans fondations, sans clous, sans liens, sans mortier. Dans le Guizhou, les ponts sont appelés ponts aux fleurs et celui-là mérite bien ce nom avec toutes ses peintures naïves.

Le pont sur la rivière Nanjiang date de 1882 mais il a été deux fois détruit par un incendie et en 2004 par une inondation. Les villageois ont récupéré une grande partie du bois et des piliers et l’ont reconstruit. C’est un lieu de passage mais aussi un lieu où les gens viennent se promener et se rencontrer. Il mesure 70 m et comporte 3 tourelles.

Bonne promenade !