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C'est la troisième fois que je participe à un atelier peinture organisé par le musée de Barbizon (coût 4 € pour les 2 h , qui dit mieux ?).
La première fois, il fallait peindre en forêt,
la deuxième fois, il fallait dessiner un oiseau et le graver
aujourd'hui, les mêmes oiseaux étaient sortis. J'ai choisi le geai.
Les consignes : limiter l'usage de la gomme. Trois couleurs autorisées : rouge, bleu et 2 jaunes. Drawing-gum autorisé.
l'oeil est raté, je ne voyais pas suffisamment les détails
ci-dessous un essai à la maison d'après photo :
Mêmes si les résultats sont "bof bof", j'aime bien ces animations, l'ambiance est bonne, Edwige l'animatrice et Denise, la dame du musée sont très gentilles, donnent de bons conseils et valorisent les dessins.
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Le lac Tuz
Le lac Tuz est peu profond (1 à 2 m) et occupe une superficie de 1600 km². Son eau est très salée. En été, il y a un dépôt de 30 cm d’épaisseur. Le sel extrait représente 70% du sel consommé en Turquie.
Après avoir admiré le mont Assan (3268 m), un ancien volcan,
nous nous arrêtons pour visiter le caravansérail Ağzikara han. Il est situé à 13 km d’Aksaray. C’est le troisième plus grand caravansérail. Il a été construit au XIII è siècle, sous les Seldjoukides, le long de la route de la soie. Il a été financé par un riche marchand Hoca Mesud bin Abdullah. Une enceinte avec 13 tours en fait le tour. Le porche d’entrée est décoré de muqarnas (sculptures en forme de stalactites). Il y a deux parties : une partie couverte (construite par Giyaseddin Keyhüsrev en 1239) et une partie ouverte (construite en 12 31 par Aleottin Key Kubat). En été, les marchands dormaient à la belle étoile et en hiver ils dormaient avec les animaux dans la partie couverte, les animaux au milieu, les hommes de chaque côté. Dans la cour, il y a deux fontaines et un petit pavillon-mosquée. Un double escalier de 6 marches permettait de monter à la chaire et il fallait gravir encore 10 marches pour arriver à la salle de prières. Dans les magasins, on vendait de la laine, de la soie, du coton, des parfums. Le service sanitaire était gratuit.
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Beaucoup de monde dans ce musée mais que de merveilles ! un clic sur les photos vous permettra de les voir en grand.
Une première église, construite en 360 sous Constance II, fut détruite à la suite d’une émeute. Une deuxième église fut construite en 415 sous Théodose II et détruite par un incendie au cours de la sédition Nika en 532. pierre de la basilique commandée par Théodose II, subsistant aujourd’hui, montrant l’Agneau de Dieu (photo 4)
Quelques jours après la révolte (réprimée par Bélisaire et Théodora), Justinien décida de la reconstruire, plus grande et plus majestueuse. La construction dura moins de 6 ans mais les mosaïques furent achevées plus tard.
Elle était construite pour résister aux tremblements de terre (poussière de brique entre les briques) mais une vingtaine d’années plus tard, deux tremblements de terre détruisirent le dôme. Il y eut plusieurs autres séismes par la suite qui causèrent des dégâts. Pendant la période iconoclaste (VIII è siècle), les images furent interdites.
Suite au sac de Constantinople en 1204 (quatrième croisade), la basilique devint cathédrale catholique. 13 : inscription du XIX è siècle, marquant l’emplacement de la tombe d’Enrico Dandolo, doge de Venise, responsable du sac de Constantinople, en 1204, au cours de la quatrième croisade
Elle a été transformée en mosquée en 1453, par Mehmet II qui fait recouvrir les mosaïques de plâtre, ce qui a permis de les conserver. Un ange séraphin a été découvert il y a peu de temps. En 1935, Atatürk décide d’en faire un musée. Depuis 2012, un mouvement islamiste nationaliste violent fait campagne pour que le musée redevienne mosquée.
C’est le quatrième plus grand dôme du monde après Saint Pierre de Rome, la cathédrale de Séville et le Dôme de Milan.
mosaïque de la porte impériale (fin du IX è siècle) : L’empereur qui s’incline devant le Christ Pantocrator pourrait être Léon VI (886-912) ou son fils Constantin VII Porphyrogénète). Dans les médaillons : Marie et l’archange Gabriel.
dans la nef :
Coupole ornée autrefois d’un Christ Pantocrator. Comme la calligraphie est très belle, on ne souhaite pas la détruire pour faire apparaître la mosaïque.
La coupole est entourée de 4 séraphins (3 paires d'ailes) dont les visages ont été recouverts. Un seul a été restauré. Ange séraphin découvert en 2009 :
l'archange Gabriel :
Dans l’abside : la Théotokos (Vierge et l’enfant )
Section de synode :
la déisis (loge impéraile) XII è siècle : Marie et Saint-Jean Baptiste intercèdent auprès du Christ. Les yeux du Christ nous suivent quand nous nous éloignons.
loge de l’impératrice. Elle y accédait en montant une rampe dans une chaise à porteurs :
mosaïque des Comnène (galerie sud) XII è siècle : la Vierge et l’enfant Jésus, entre Jean II Comnène et l’impératrice Irène de Hongrie. Sur le pilastre de droite, est représenté Alexis Comnène, fils de Jean II et d’Irène. Ses traits sont tristes, il mourra de tuberculose. La couleur bleue des vêtements est habituelle dans l’art byzantin.
mosaïque de l’impératrice Zoé (galerie sud) XI è siècle : le Christ entre Constantin IX Monomaque et l’impératrice Zoé. Les empereurs tiennent une bourse et un livre, symboles des dons qu’ils ont fait à l’église. Le visage et le nom de l’empereur ne sont pas d’origine. IL est possible que la mosaïque ait d’abord représente le premier mari de Zoé (Romain III Argyre) ou son fils adoptif, Michel IV.
mosaïque de l’entrée sud-ouest (vers 950) : À gauche, Constantin I, fondateur de la ville présente la maquette de la ville à la Vierge. À droite, Justinien offre un modèle de Sainte-Sophie.
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Ce fut un temps fort de notre voyage en Turquie. Dire que je n'étais pas rassurée est faible. Pas à l'idée d'être la-haut, pas à l'idée que la montgolfière s'écrase, non mais je me demandais comment j'allais pouvoir monter et descendre de la nacelle. Pas assez sportive, trop de poids... Mais bon, j'y suis arrivée.
Les montgolfières
Le 19 septembre 2014, après nous être réveillés à 4h15 du matin, nous nous retrouvons dans le hall de l’hôtel à 4h45. Nous attendons, attendons le bus qui nous conduit enfin au lieu d'envol. Il y a déjà là des dizaines de montgolfières. Certaines sont déjà gonflées. Le bruit des brûleurs est assourdissant. Les enveloppes sont éclairées par de grandes flammes. On nous offre un café et un cookie. Puis nous approchons de notre nacelle. Il nous faut alors monter dans la nacelle en osier partagée en 4 compartiments de 5 personnes chacun. Ce n'est pas facile d'escalader la paroi de la nacelle, il faut mettre les pieds dans les trous On me pousse au derrière, je bascule à l’intérieur de la nacelle. Chacun prend sa place au bord de façon à ne pas être gêné pour admirer et photographier. Le pilote nous explique comment nous placer pour l’atterrissage : il faut s’accroupir (aucune tête ne doit dépasser de la nacelle), courber la tête et se tenir aux poignées de la séparation du milieu. Cette manœuvre se révélera efficace car nous nous poserons sans aucune secousse ! Le pilote ouvre les gaz et la montgolfière s’élève, et autour de nous, il y a peut-être 200 montgolfières de toutes les couleurs. On monte, on monte encore, 600 m, peut-être plus. C’est magique, féerique. Nous survolons les cheminées de fées. Le paysage est à couper le souffle. Pas de bruit, rien que celui des brûleurs. C’est magnifique. Le jour se lève, le soleil rougeoie, le ciel s’embrase. La montgolfière descend dans les canyons, nous frôlons les arbustes, les courges, mais non, nous ne nous écrasons pas : une flamme et on sort du canyon. Formidable ! Hélas, le vol se termine, au sol des hommes tirent la nacelle vers la plate-forme d’un camion et nous nous posons sans heurt. Il faut ensuite escalader le bord de la nacelle, un costaud nous attrape dans ses bras pour nous déposer au sol. On nous délivre un certificat de vol, on nous offre une coupe de « champagne », on donne un petit pourboire et le bus nous ramène à l’hôtel pour le petit déj. Nous attendions ce vol depuis longtemps et nous n’avons pas été déçus !
C’était le 19 septembre 2014, et, il y a 231 ans, ce même 19 septembre (1783), ce sont un mouton, un coq, un canard qui se sont élevés à 480 m d’altitude, devant Louis XVI et la cour réunis au château de Versailles.
au fond, le mont Hassan, volcan éteint
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