-
Village de Chū xī初溪 ( commencement – rivière)
Pour admirer le village depuis une hauteur, nous grimpons un escalier qui même à une petite terrasse d’où nous pouvons prendre quelques photos du village et ses 8 principaux tǔlóu.
Près de la terrasse, se trouve un kiosque financé par un riche Hakka émigré à Singapour. Un petit tour aux toilettes (rustiques !)
et nous redescendons la colline, traversons la rivière sur un passage fait de pierres espacées et nous pénétrons dans le village puis dans le tǔlóu : Jí qìng lóu.
des feuilles séchaient là, peut-être celles que nous avons dégustées, cuites à la vapeur. J'en ignore le nom...
la rue du village :
et nous arrivons au tulou-musée, Ji qing lou :
cimetière :
habitations anciennes mais téléphones portables :
même les petits :
Il a été construit en 1420, sous le règne de Yongle (dynastie des Ming). Le tǔlóu n’est plus habité, il a été transformé en musée. Chaque famille avait construit son propre escalier, si bien qu’il y en a 72.
Le tǔlóu est composé de deux anneaux, l’anneau extérieur contient 53 chambres, celui du milieu n’a qu’un étage et est réservé pour les banquets. Dans un mur, un passage secret a été aménagé : le mur a une épaisseur de 20 cm au lieu de 1,80 m. Ce passage était seulement connu des chefs de famille et les habitants pouvaient s’échapper en cas d’attaque.
un panneau qui nous souhaite peut-être la bienvenue...
Pour mieux voir, nous empruntons l'escalier :
Dans les salles se trouvent des instruments et du mobilier utilisés autrefois. Machines à coudre, dont une Singer,
moule à tofu (c'est ce que m'a dit la gardienne du musée quand je lui ai demandé "Zhè shì shénme ? 这是什么)
chaise à porteurs :
carcan…
Nous visitons ensuite le tǔlóu voisin. Il est habité.
offrandes à l'autel des ancêtres :
l'entrée du tulou :
toujours le signe fu :
avec les duilian :
pour les amateurs de poules :
une toupie bled bled abandonnée là :
un dernier coup d'œil sur le village :
1 commentaire -
Pas été emballée par ce film... mais il y a quand même de bons moments. Et puis on se dit que nous avons eu de la chance que nos deux fils n'aient pas été comme Lolo !
Avec Julie Delpy, Vincent Lacoste, Dany Boon, Karin Viard
3 commentaires -
Chéng qǐ lóu 承啟樓 (village de Gaobei)
Nous marchons un peu dans le village :
l'autel des ancêtres :
des fleurs de courgettes :
hibiscus :
cassia ? :
kakis :
la déesse Guanyin :
kakis :
nous arrivons au tǔlóu Chéng qǐ lóu :
On le surnomme « le roi des tǔlóu ». Il est magnifique, la porte est décorée de sentences parallèles et le nom est écrit au-dessus.
L’aspect extérieur est austère mais quelle vie à l’intérieur ! (les tǔlóu sont fermés à l’extérieur, ouverts à l’intérieur). Il a été construit entre 1628 et 1709 (fin de la dynastie Ming) et a accueilli jusqu’à 700 personnes (80 familles). Actuellement, il abrite 347 personnes (57 familles). C’est actuellement la 16 è génération du clan Jiang. Il occupe une superficie de 5376 m² et est formé de 4 anneaux concentriques séparés par de petites ruelles. Il referme 2 puits, a 3 entrées. L’anneau extérieur dont le diamètre mesure 62 m est composé de 288 pièces sur 4 étages (18 m de hauteur). Le deuxième anneau a deux niveaux (80 chambres en tout), le troisième anneau renferme une bibliothèque collective et 22 chambres. Au centre, le quatrième anneau est le hall des ancêtres.
Dieux des portes : habituellement, sont reprsénetés les généraux Qin Shubao et Yuchi Jingde, généraux de l’empereur Yaizong (dynastie des Tang)
Pour mieux apprécier cet édifice, nous montons au dernier étage. Moyennant deux billets de 10 yuans, une dame nous emmène tout en haut.
Elle nous fait monter sur un tabouret et de là sur la rambarde…
toujours présent le signe fu, entouré des duilian :
Autel dédié à Guanyin, déesse de la fécondité :
jeu d'échecs chinois (xiang qi) :
4 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires