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Selon la légende, un grand trou aurait été creusé pour recevoir l’esprit gardien de la ville, l’énorme pilier de pierre qui devait devenir le pilier de la ville (làk múang). On attendit qu’un volontaire se jette dans le trou en guise de sacrifice aux esprits. On raconte qu’une femme enceinte, dame Sao Si sauta (volontairement ou non, on ne sait) accompagné de son cheval.
Le temple a été bâti à l’emplacement d’un ancien temple khmer, en latérite, dont il reste quelques ruines. Au moment de la lune noire, a lieu une procession avec le cheval blanc devant. L’eau bénite chasse les malheurs qui partent avec la lune noire. Les gens préparent la salade de poulet pour recevoir le bonheur (laab = chance)
On trouve dans ce temple un mélange des religions : Mme Si représente l’animisme, le pilier : l’hindouisme, les moines : le bouddhisme, les fils de coton : le brahmanisme.
Naga sous banian
Tout autour de l'arbre : des statues
Bouddhas de méditation, réflexion, aumône
à droite : le Bouddha apaisant Mara et le Bouddha prenant la terre à témoin
Le sim contient une copie du Bouddha d’émeraude.
on choisit un bâtonnet, on lit le papier correspondant au numéro et on lit ce qui nous arrivera (je l'ai fait à Pak Ou)
Le pilier est recouvert d’une étoffe sacrée et devant il y a un Bouddha censé exaucer les vœux.
Madame Si, est-ce celle-ci :
ou celle-ci ?
Paon : animal d’Amitabha, le Bouddha rouge.
Bouddha empêchant le moine :
Cygnes : Bouddha refusa de remettre le cygne à Davadatta qui voulait tuer l'oiseau.
l'ancien stupa khmer et la statue de Mae Thorani (la Terre) qui tord ses cheveux pour noyer l'armée du démon tentateur Mara :
un garuda :
Tosakanth (Ravana) :
Bouddha pacifiant l'océan :
Bouddhas de réflexion, portant le bol à aumône, pacifiant l'océan :
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Vat Phra That Luang (that = stupa, luang = doré), de son nom complet : Pha Chedi Lakájulamani (« stupa sacré et mondialement précieux »). Il apparaît sur les armoiries nationales.
les logements des moines :
C’est le plus important temple du Laos. Selon la légende, il renfermerait un cheveu et le sternum de Bouddha mais on n'a rien trouvé de tel.
Devant le temple : statue du roi Setthathirat (1534-1571)
Le temple a été construit à l’emplacement d’un temple khmer (XII et XIII è siècles). On a trouvé une statue de Jayavarman VII. À l’intérieur du grand stupa il y aurait l’ancien pilier.
Le temple fut détruit et restauré à plusieurs reprises. En 1920, le sommet du stupa a été ajouté (fleur de bananier à l’envers surmontée d’une ombrelle)..
Le stupa (45 m de hauteur)a plusieurs niveaux, les éléments représentent des fleurs de lotus. Les 30 petits stupas représentent les 30 perfections bouddhiques, de la charité à la sérénité. Le stupa a été redoré en 1995 pour le 20 è anniversaire de la République Démocratique Populaire Lao.
Pour la fête du temple en novembre, au moment de la pleine lune, le gouvernement est invité et prend place au deuxième niveau du temple, le peuple s’installe au premier niveau et les moines au troisième niveau.
Les personnes âgées viennent tous les jours, les jeunes viennent aux événements (pleine lune ou lune noire).
Bouddha couché de 25 m de long.
Stupas des morts. Un stupa par personne. Les cendres des célibataires peuvent être jetées dans l’eau. Ils peuvent retrouver la nouvelle vie plus vite. Dans le stupa, il faut attendre plus longtemps : il faut que le stupa soit cassé par un arbre ou par la tempête. Dans ce cas, la famille ne restaure pas car cela signifie que l’âme est partie pour une nouvelle vie.
Bouddha tenant le bol à aumône :
Bouddhas tenant le bol à aumône, Bouddha de la contemplation (mains croisés en bas), Bouddha de la réflexion (mains croisées en haut), Bouddha de la méditation :
kinnara :
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Le temple est encore en activité et occupé par des moines car il y a les 7 éléments (la bibliothèque, les logements des moines, les deux stupas des morts, le sim….) C’est le plus ancien temple de Vientiane (fondé par Anouvong en 1818) et c’est le seul à avoir été épargné lors du sac de Vientiane en 1827. Il y a 4 portes aux 4 points cardinaux. Le temple est en briques recouvertes de stuc jaune (couleur du curcuma)
dok do fao (rangée de parasols)
le stupa du trésor :
Roue zodiacale. 8 animaux correspondent à notre âge. Pour trouver son animal, il faut compter le nombre de ses années dans le sens horaire en partant du tigre pour les hommes et du buffle pour les femmes. Les animaux sont : l’éléphant, le buffle, le garuda, le chat, le chien ou le lion (bizarre, on dirait qu’il a une tête d’éléphant !), le tigre, le naga, le rat. Si l’on tombe sur le rat, il faut s’attendre à une vie difficile, il vaut mieux attendre une année pour entreprendre des choses. c’est donc mon cas, si j’ai bien compté.
Une galerie entoure le temple et contient des Bouddhas en plâtre qui datent de la construction du temple. Les Bouddhas en bronze (XVII è siècle) viennent d’ailleurs.
Vic nous montre que dans la tête, il y avait des pierres précieuses.
Les pierres précieuses des yeux ont disparu. Les gens touchaient les statues, maintenant c’est interdit. Le chignon est symbole d’illumination. Sur les murs, des petits bouddhas sont rangées deux par deux dans de petites niches.
Dans cette galerie, il y a des Bouddhas thaï (XVI è siècle, il vient de Sukkotaï) et des bBouddhas lao. Le Bouddha thaï a un téton découvert et le lao les deux.
Háang song nâm pha : gouttière pour arroser le Bouddha d’eau lustrale
Apsaras
A l’intérieur du sim, on ne peut pas prendre de photos. Il y a un grand Bouddha et 5 autres. Le plafond à caissons est superbe. Les fresques polychromes représentent le Ramayana et le Balasankhya jakata qui raconte l’histoire du Prince Pookhharabat et son éventail. Niches avec petits bouddhas en restauration (financée par l’Allemagne).
Stupas des morts,
stupas des morts et tour du tambour.
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Aujourd'hui, nous avons appris à faire des makis.
Avec beaucoup de patience, Hui nous a appris à rouler, serrer, appuyer pour faire de jolis rouleaux carrés (bon,les rouleaux étaient parfois triangulaires, le riz ou les ingrédients débordaient... )
Nous avons donc commencé par de petits makis réalisés dans une demi-feuille d'algues (le nori). Faire cuire du riz rond pour sushi et l'assaisonner au vinaigre pour sushi (il est sucré). Étaler le riz sur la feuille. Ensuite, on garnit avec différents ingrédients coupés en lanières : daïkon ou radis japonais en saumure, concombre, carotte... Puis on roule et on serre, on appuie pour faire un joli boudin carré. Ensuite, on coupe en tranches.
Les gros makis(futo makis), même chose mais on met davantage d'ingrédients toujours en lanières(surimi, saumon, avocat, omelette).
Et nous avons terminé par les California rolls (makis inversés). On met le riz sur la feuille d'algues, on parsème de graines de sésame noir, on couvre avec du film étirable, on retourne et on garnit avec les ingrédients ci-dessus. On coupe avec le film qu'on ne retire qu'à la fin.
Nous avons ensuite fait nos emplettes dans le magasin de Hui, vous trouverez ce qu'on peut acheter, les horaires...
: un clic ICI
C'était parfois difficile de doser la quantité de riz, de serrer assez mais pas trop, d'éviter que le riz déborde .... mais Hui nous a très bien expliqué ! merci !!!!
Une petite vidéo qui montre comment rouler les makis : clic ICI
Et pour les makis inversés : clic ICI
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