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Dans le parc Manuel Antonio (Costa Rica)
Mercredi 16 mars (210 km)
Au petit-déjeuner, une dame nous prépare des Empanadas viande et fromage et nous sert de délicieux pancakes.
Nous rejoignons la route de bord de mer et passons à Jaco.
Arrêt photo : côté nord côte rocheuse noire, côté sud longue plage de sable.
Nous photographions des amandiers de plage et des arbres à balsa (ochroma pyramidale) aux curieux fruits poilus et allongés. Le long de la route, s’étalent des plantations de teck puis vers Parrita, nous commençons à découvrir d’immenses plantations de palmiers africains (elaeis guineensis) d’où l’on extrait l’huile de palme. IL y a 40 ans, des inondations et un champignon appelé « mal de Panama » provoquèrent la disparition des plantations de bananes appartenant à l’United Fruit Company . Les paysans décidèrent de s’approprier ces terres car personne ne se manifestait. Des arrestations eurent lieu mais finalement la United donna la possibilité d’établir des coopératives. Les plantations de palmiers à huile, plus rentables, ont maintenant remplacé les bananeraies.
Nous entrons dans le parc Manuel Antonio pour une balade de 3 heures. À l’entrée du parc, la rue est envahie par les stands qui proposent des noix de coco fraîches décorées de fleurs d’hibiscus : on boit l’eau de coco à l’aide d’une paille.
Ce parc tient son nom d’un conquistador enterré à cet endroit. Manuel Antonio est le plus petit parc du pays mais le plus populaire. Le nombre de visiteurs est limité à 600 personnes par jour.
Attention, ne pas donner à manger aux crocodiles ! :
Il fait beau, très chaud même et il y a un monde fou sur les chemins du parc. Nous n’avons pas de guide local mais des attroupements par ci par là nous signalent la présence d’animaux : une énorme toile de l’araignée nefila aux fils d’or.
Guy veut jouer à Tarzan avec ces énormes lianes :
Nous prenons le chemin sans issue de la Cataracte pour échapper à la foule. Malheureusement, elle est à sec mais nous voyons quand même des familles de singes écureuils,
des énormes fourmis Bola, des vieux pejibaye, des papayers.
un coati :
des apeiba tibourbou :
des astrocaryum confertum au tronc hérissé d'épines en bandes :
bitterwood (excelsa priscama) , Surinam quassia
piper littorale :
des termitières et nids de guêpes :
Nous reprenons le chemin de la plage sur les nouveaux ponts de bois et nous découvrons un raton laveur blessé, des singes écureuils, et ENFIN un gros paresseux qui se gratte et se prélasse sur une branche. Jean-Michel et Alain ont eu la chance de le voir regagner son arbre car il était descendu pour faire ses besoins.
Certains arbres sont dangereux, par exemple le mancenillier (manzanillo) : la sève est caustique, les fruits empoisonnés, l’écorce irritante, la fumée toxique quand on brûle le bois.
Il fait de plus en plus étouffant et un bain dans la mer est le bienvenu. L’océan est très chaud et l’eau très salée est lourde. Sur la plage, les Bernard l’ermite, les iguanes et les crabes fantômes font la course.
De retour au car, nous pique-niquons sur le parking près du car car il est interdit d’apporter la nourriture dans le parc. Sandwiches thon/mayo ou ketchup, chips, banane, jus de fruit, petits biscuits. Nous nous offrons une grosse glace chez le glacier tout proche.
Arrêt dans une plantation de palmiers à huile puis dans un supermarché pour acheter du café.
Crevaison et changement de roue. Suwany et Memo s'en tirent à merveille.
un urubu à tête rouge :
un urubu noir :
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Commentaires
je vois que tu es très calé en botanique et sur les animaux, je n'en connais pas le quart de ce que tu nous montres.