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Diouret, ksar du sud tunisien
Diouret est le pluriel de Dioura (maisonnnette)
Dans ce village déserté, il y avait 3500 habitants jusqu’en 1963. Depuis, les habitants sont allés à Tunis où ils ont le monopole du commerce des journaux. Le nouveau village se trouve au bord de la route. Le vieux village est constitué de demeures creusées dans la roche, ce qui constituait une bonne isolation contre le froid et la chaleur.
Dans une des pièces, est installée une meule pour broyer les olives. Il reste encore les scourtins (paniers)).
Nous visitons la mosquée avec la salle de prière souterraine (des croix et des croissants sont gravés sur des stèles). La nouvelle salle de prière s’ouvre plus haut. Les maçons ont gravé sur la roche des inscriptions.
Tout en haut de la colline, se trouve un ksar en ruine avec des ghorbas. De là-haut, on est émerveillé par la vue sur la campagne aride. La terre est sèche et parsemée de plantes adaptées à la sécheresse (xérophytes). Quelques palmiers par ci, par là… Quelques taches blanches tranchent sur l’ocre de la roche : les zaouïas (ce sont les tombes des marabouts).
le zaouïas
vue sur les ghorfas et maisons
la mosquée
la nouvelle salle de prière
poisson
un peu raide cet escalier
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Commentaires
André Breton disait après s’être installé dans un beau village du Lot « j’ai cessé de me désirer ailleurs ». C’est un peu le sentiment laissé par un beau voyage en Tunisie, on voudrait revenir. Fin mars le nord de la Tunisie était un tapis de fleurs et au sud le 1er avril, le sable était caresse.
Votre blog rend parfaitement compte et de façon très chaleureuse de toutes les merveilleuses découvertes qu’on peut y faire. Merci.