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Par bluesy le 29 Décembre 2023 à 13:37
Pour ceux qui cherchent des chambres d'hôtes, voici une jolie adresse : à Journet, département de la Vienne, à l'est de Poitiers, près de Montmorillon.
La bibliothèque est à la disposition des hôtes. C'est là que j'ai lu "Bon rétablissement" de Marie-Sabine Roger.
Malheureusement, je n'ai plus les coordonnées de cette chambre. La maison était en pleine campagne.
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Par bluesy le 31 Juillet 2022 à 21:27
Haims (Vienne) 2 rue de Montmorillon
Le Petit cochon est tenu par Andrew et Julie Reeds depuis 2013.
Il y a trois chambres. Nous avons pris la chambre triple (3 lits) un peu plus grande, et au rez-de-chaussée. Chambre et salle de bain très propres et lumineuses.
Le soir, nous avons pris le repas avec nos hôtes. Ils ne peuvent pas toujours le faire car en fin de semaine, le restaurant dont ils s’occupent aussi est ouvert. Andrew était chef de cuisine avant de venir s’installer à Haims (on prononce [ɛ̃s] ). Avant de déguster le repas, nous avons pris un apéritif dans la véranda. Au repas : crudités, ragoût d’agneau, gâteau pain, crème au four, d’après une recette de la grand-mère d’Andrew.
"Pourquoi ce nom de « Petit cochon » ? Parce qu’un jour, ils ont invité un membre de la famille qui ronflait très fort.
La maison d’hôtes a fait l’objet en 2015 d’un article dans « Country Images ».
Une adresse à recommander, tout près de Montmorillon, Saint savin, Antigny (clic et clic) et autres villages de La Vallée des fresques. Si vous aimez les chats, vous serez gâtés, il y en a trois : Cookie, Marcel et ....
Avant de partir d'Haims, nous avons visité l'église tout à côté de la maison d'hôtes (Andrew est allé chercher la clé chez sn voisin). Pendant notre visite, le chat Marcel en a profité pour visiter lui aussi.
photo internet
les cochons de la salle à manger
et dans la chambre :
trop tard pour la photo; tout a été mangé
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Par bluesy le 31 Juillet 2022 à 21:25
L’église d’Haims (230 habitants) date de 1093.
photo internet : (devant, c'est la maison du Petit Cochon)
Il y a deux portails, un au sud (qui daterait du XI è siècle) par lequel nous sommes entrés (notre logeur Andrew, de la maison d’hôtes du Petit Cochon, est allé chercher la clé chez son voisin).
Le portail ouest donne sur un clocher-porche.
À gauche, une colonne cannelée gallo romaine a d’abord été transformée en pile à mil puis en bénitier.
Le porche a été remanié en 1322 avec réemploi de pierres tombales (par exemple une pierre ornée de ciseaux).
La date de 1332 serait inscrite sur le premier contrefort de la façade sud mais je ne l’ai pas trouvée. Je n’ai pas trouvé non plus la croix de Malte qui indique que l’église a été consacrée.
La nef comporte trois travées séparées par des arcs doubleaux.
photo prise depuis le clocher-porche :
Les peintures murales ont été ajoutées à la fin du 19 è siècle par l’abbé Bonnin.
Au niveau de la tribune : crucifixion et fuite en Égypte (je ne vois pas cette dernière)
première travée : Annonciation (mur sud)
et Nativité (mur nord)
deuxième travée : baptême de Jésus (côté sud),
saint Michel, patron de l’église, Ste trinité (côté nord),
troisième travée : côté sud :les évangélistes Marc et Matthieu, Ste Radegonde, St Hilaire et un ange gardien guidant un enfant (en arrière plan, l’église)
côté nord les évangélistes Luc et Jean, le scré cœur, l’ange portant l’enfant vers le ciel. L’inscription « Zu Gott, À Dieu, Kaulbach, Eug.Bonnin n’a pas été explicitée.
Les peintures représentant les pères de l’Église, Jérôme, Augustin, Ambroise et Grégoire datent de 1765 (un artisite local nommé Pacourd)
Les peintures de l’arc triomphal datent de 1890-91.
Il y a aussi des statues polychromes modernes en plâtre. La statue de Saint Michel date du XIX è.
Un curé de cette paroisse, André-Hubert Fournet (1752-1834), prêtre réfractaire, a été canonisé en 1933. On raconte ceci, à propos de son premier sermon : « Le jeune prêtre, lors de sa première messe à Haims, monte en chaire pour prononcer son sermon, mais les fidèles le voient soudain se tapir dans la cuve, pris de panique devant l’assemblée. “J’y serais encore, blotti comme un lapin dans un trou, disait-il plus tard, si mon oncle n’avait envoyé le sacristain me chercher”. La chaire mobile se voit encore de nos jours ; elle a été placée sous la tribune. »
Renseignements trouvés sur les panneaux à l’intérieur de l’église.
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Par bluesy le 24 Août 2017 à 23:21
La chapelle funéraire Sainte-Catherine a été fondée en 1421 et les peintures ont été commandées par le seigneur de Boismorand. On y pénètre depuis l'église.
le mur nord :
le dict des trois morts et des trois vifs (les morts grouillent de vers !):
le jugement dernier :
l'enfer :
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Par bluesy le 23 Août 2017 à 22:04
Nous nous garons sur la place, tout près de l’église. Au milieu de la place, se dresse une lanterne des morts qui date du XII è siècle. Elle est située à l’emplacement de l’ancien cimetière. À la tombée de la nuit, on allumait une lampe à huile pour rendre hommage aux morts, avertir les vivants que leur fin était certaine et servir de repère aux voyageurs.
L’église a été édifiée au XI è siècle et remaniée plus tard. Sur le parvis, il y a une sorte de petit banc de pierre, c’était peut-être une pierre sur laquelle les cercueils étaient posés avant d’entrer dans l’église. Le porche qui se trouve côté sud a été construit au XVIII è siècle, on l’appelle « un balé ».
La charpente de la nef est en chêne. Le peintures murales ont été restaurées récemment.
le baiser de Judas :
la Cène :
ensevelissement d'un évêque :
Saint Christophe portant le christ :
Saint Georges terrassant le dragon :
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