En 1907, les frères Lumière commercialisent un procédé photographique en couleur, plus simple que la trichromie utilisée jusqu’alors. La trichromie obligeait à trois prises de vues successives ensuite superposées, l’Autochrome utilise pour filtrer la lumière un seul écran trichrome composé de millions de grains de fécule de pomme de terre teintés en trois couleurs (rouge orangé, vert, bleu-violet). Ce mélange (7000 grains au mm²) est étalé sur une plaque de verre enduite de vernis poisseux, puis recouverte de poudre de charbon de bois qui remplit les interstices entre les grains de fécule.

 

 

Il faut ensuite recouvrir d’un vernis imperméable, lui-même recouvert d’une mince émulsion en noir et blanc panchromatique au gélatino-bromure d’argent.

 

La plaque ainsi obtenue est utilisable dans n’importe quelle chambre photographique, stéréoscopique ou non.

 

 

Seules contraintes : la pose d’un filtre jaune sur l’objectif pour réduire la dominante bleue de la lumière du jour, un temps de pose moyen d’une seconde et la mise en place inversée de la plaque dans l’appareil, c’est-à-dire avec le verre du côté de l’objectif, afin que les rayons lumineux traversent d’abord la fécule colorée avant d’impressionner l’émulsion. Une fois la plaque développée et inversée en positif, on pouvait - en regardant la plaque par transparence ou en la projetant comme une diapositive - découvrir une image en couleurs, les couleurs même des grains de fécule restés visibles au travers de l’émulsion...

3 clown avant le spectacle, anonyme, sans date, 9 x12 cm

 

 

Ce sont surtout les amateurs, membres de sociétés photographiques qui utilisèrent ce procédé.

4 rocking chair sous le porche, Etats-Unis, anonyme, sans date

 

 

Le procédé montre quelques inconvénients. C’est un luxe car les plaques coûtent trois fois plus cher que les plaques en noir et blanc. L’image est une diapositive sur verre unique et fragile. On ne peut photographier que des sujets statiques : natures mortes, paysages ou portraits. Mais cela donne un cliché à mi-chemin entre la photographie et la peinture. La granulation due aux grains de fécule donne aux autochromes un aspect pictural très poétique, sensuel et émotionnel, dans le genre pointillisme ou impressionnisme.

5 - La branche ensoleillée, Louis John Steele (1842-1918) , 1908, 12x16 cm

 

6 - portrait de jean Paris, ingénieur chimiste , dans le labo de l'usine Lumière à Monplaisir (Lyon), anonyme, 1907, 9 x 12 cm

7 - façade de la maison de couture Paquin, rue de la paix, décorée à l'occasion de la venue à Paris du roi George V et de la reine Mary 10 avril 1914, anonyme 13x18 cm. C'est à l'école de la maison Paquin que Chana Orloff débuta.

8 - La tribune des Garibaldiens à la revue de l'hippodrome de Longchamp (14 juillet 1907), Léon Gimpel (1873-1948), 18 x24 cm

9 - l'adorable, anonyme, 8x11 cm

10 - marché aux fleurs avenue Hoche (Paris) 1925, 9 x 12 cm,

11 - Marché aux fleurs, quai de l'horloge (Paris), vers 1925, 9 x 12 cm Léon Gimpel

12 - La robe verte, anonyme, vers 1910, 7x7,5 cm

14 - sur le lac de Genève, anonyme, 8x11cm

15 - mosquée de la maison de Pierre Loti à Rochefort, Jean-Louis Courtellement

16 - le temple de Louxor, Louis John Steele, 1912. 8x11 cm

17 - près de Thèbes, 1912, 8x11 cm

18 - petit porteur d'eau au bord du Nil, Marjory Theodora Hardcastle (1876-1959), 1914, 10x16 cm

familles du Magreb

21 contre -jour au bord du lac 1920

22 nature morte aux pommes rouges, 1909, 1824 cm, Heinrich Kühn (1866-1944)

23 - intérieur d'un café, Belgique, 1910, 9x12 cm

24 - nature morte d'automne, Pays-Bas, anonyme, 9x11 cm

25  toits de Temse, Belgique, 1910, Ludo Venden Haute, 9x12 cm

26 - joueuse de tennis , anonyme, 1915, 9x12 cm

27 portrait en studio d'un jeune homme à la pipe, Kaufmann, 13x18 cm

28 - jeune dandy posant, 1914, studio Desboutin, 13x18 cm

29- vanité, anonyme, 9x12 cm

31 - bouquet de violettes, anonyme, 1910, 9x12 cm

ma préférée : 30 sublime altération, anonyme, 1910, 9x12 cm

32 - le oueur de trompette, anonyme, 13x198 cm et Georgette, la corvée de bois (Jean-Baptiste Tournassoud 1866-1951) 1912 13x18 cm

33 hutte de bûcherons bois de Verrières , anonyme, 9x12 cm

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34 - service japonais en porcelaine polychrome de Satsuma, anonyme, 1920, 18x24 cm

 

Les formats 9x12 cm sont projetés à la lanterne et les formats plus grands (13x18 et 18x24) sont placés sous cadre ou dans une visionneuse.

borne visionneuse stéréoscopique :

 

Les clichés de la guerre de 14/18 pris à l’arrière du front donnent une vision idéalisée de cette horreur. Les sujets sont imposés, soumis à la censure, et doivent être immobiles. Les deux militaires, Paul Castenau et Fernand Cuville photographient surtout les villes, montrant que la vie continue malgré les combats. Propagande militaire oblige.

 collection d'obus allemands qui n'ont pas éclaté, 1917, Reims :

39 - Sar Amadou, Wolof classe 1900, 7 è régiment, Ballersdorf, 22 juin 1917, Paul Castelnau

40 - le coiffeur de la Cie faisant la barbe à un soldat, 1917 Fernand Cuville

41 - fillette jouant à la poupée, Fernand Cuville

41 Devanture de magasin, Bucy-le-long, Fernand Cuville

 un site intéressant : CLIC

 article de Télérama de ce jour :

Au deuxième étage : des collages papier sur plexi. Sur le thème de Bacchus et de ses Ménades. Des œuvres qui auraient mérité des explications et davantage d'attention. L'artiste était présent dans la dernière salle mais il ne restait pas beaucoup de temps avant la fermeture et de toute façon, je n'aurais su que dire à Nental. J'aurais cependant aimé des explications.

bacchanale étoilée :

Bacchus Caravagio :

Ménade :

la grappe des mots :

la transe de Bacchus

le site de Nental : CLIC

et : CLIC

Trois expos dans le château de Tours !

Au dernier étage : "Au des des apparences", photos de Bernard Descamps.

Selon ses propres termes, les photos "ne décrivent pas les objets ou les événements" mais "voudraient dévoiler de minuscules fragments du temps" .

Chinon :

Centrafrique, le peuple pygmée Aka :

Islande :

Etna :

photos trouvées sur la page facebook du château !

 

 

Un week-end à Tours. Visite du Clos-Lucé, la demeure de Léonard de Vinci.

dans la cuisine, une recette :

l''atelier de Léonard :

cabinet de curiosités :

moins de monde ici que devant la vraie :

le canon à vapeur :

le char d'assaut :

le parachute :

la presse à imprimerie :

le bateau à aubes :

un tour dans le parc :

Nouvelles Jocondes :

 

C'est tout ce qui me reste des photos prises hier à Chambord ! Suite à une mauvaises manip (nouvel ordinateur, nouvelles onctions, nouvelles bêtises !), j'ai abîmé ma carte SD et il m'a fallu la formater...

Exit les photos prises pour Max qui prépare un exposé sur Louis XIV, exit les photos prises du jeu de piste dans le carnet de Max et toutes les autres photos ....

Nous retournerons à Chambord au printemps...

une seule photo a bien voulu être transférée...