•  Voici quelques photos des classes d'autrefois : 3 générations, celle de mon père dans les années 1920, la mienne en 50 et 54 (avec mon frère) et celle de mes deux fils en 72.

    Si vous voulez voir d'autres photos de petites écolières bien mignonnettes, allez sur le blog "la maison sur la colline" qui a lancé l'opération, Mumu, Trinity, Valérie ...


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  • Mauzaize est un petit village près de Nogent-le-Roi. Une cavée est un chemin creux.

    Un peu de patois beauceron. Je ne suis pas spécialiste, alors j'ai pris mon glossaire des patois d'Eure-et-Loir

    Que veut dire :

    aberloquir : "il était bon ouvrier mais il s'est aberloqui peu à peu"
    abornir et aca d'eau: "le temps s'abornit, il va tomber un aca-d'eau (aca-dio)"
    affûtiaux : "en partant il a pris ses affûtiaux"
    achitrer ou assouanir ou souâner: "il l'a tellement assouani qu'il ne recommencera plus"
    Et pendant que vous y êtes donnez-moi les 3 sens de souâner, très différents les uns des autres ! 
    Enfin pour faire plaisir aux généalogistes du perche-Gouët, qu'est-ce qu'un souaton ou un haricandier ? ^"Dans le Perche il n'y a guère que des haricandiers"
    Bonnes recherches


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  • Deux cartes postales montrant le berger en Beauce. Autrefois, il y avait de grands troupeaux de moutons en Beauce. le berger logeait dans son "carrosse" avec son fidèle compagnon, le chien. 
    Désolée pour les morceaux manquants ! quand j'ai essayé le puzzle avant de copier le code, tout marcahit bien , des morceaux doivent se cacher et ne sont pas accessibles, et je suppose qu'il doit y en avoir davantage quand les morceaux sont "tiny" ! Voilà donc ce berger ! La carte du berger assis a été envoyée en 1906 à M. Genty, tailleur, Le Perreux par sa feille Emilienne "Ne vous inquiétez pas, je vais beaucoup mieux. Je suis sortie un peu aujourd'hui. Un bon baiser".

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  • J'espère que ce puzzle n'aura pas perdu de morceaux ; solution demain. Attention, il y a beaucoup de morceaux mais (et j'ai vérifié !) ils y sont tous ! Bon courage !




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  • Sur son blog, "Les z'arts", Franquie parle d'un passé qui finit par être lointain (60 ans nous paraissait un âge canonique autrefois, et maintenant on y est !), je vais continuer sur la lancée deFranquie.
    Photocopier, scanner, nous paraît un jeu d'enfant (il n'y a pas si longtemps qu'on peut se faire des photocopies couleur à la maison). Vous rappelez-vous comment on faisait avant pour reproduire un texte ou un dessin ?

    J'ai connu la pierre violette à l'école primaire (encore en usage en 1956) : c'était une pâte violette format A4, mais je ne souviens plus comment ça fonctionnait. Qui a connu cela ? je crois qu'on pouvait faire une dizaine de tirages de ce type (dans le diaporama vous verrez une enquête lancée par M.Marty, instituteur à Villiers-le-Morhier pour savoir si les parents étaient favorables à la mixité dans les classes (mais les enfants jouaient dans deux cours séparées); Tous les parents furent favorables sauf un et une abstention. Vous voyez que le document reproduit avec cette fameuse pâte était illisible, sans doute le maître en avait-il tiré beaucoup plus de 10 !

    Quand j'ai été instit, mes élèves rédigeaient un journal intitulé d'abord "le journal raconte" (il y a un texte écrit par les deux Christine, elles se reconnaîtreront peut-être !) puis "le matou litou" puis "le croc'maîtresse". Ils ont utilisé l'imprimerie avec lettres à ranger dans des composteurs, puis on mettait les lignes dans la presse, on encrait les lignes (il y avait des encres de toutes les couleurs), on mettait une feuille, on fermait la presse et on APPUYAIT ! on tirait le nombre de pages qu'il fallait, pas trop car le papier ça coûte cher, mais suffisamment car si vendait beaucoup de journaux on ne pouvait pas refaire l'article !

    Pour les dessins, on les faisait à la linogravure, en gravant avec une gouge. Attention aux doigts !

    On a aussi utilisé un cadre fait avec une gaze. On tapait à la machine sur une feuille très fine, ce qui perçait les lettres. Ensuite on encrait la gaze avec une encre spéciale, très grasse, il y en avait de toutes les couleurs. mais quel bazar pour nettoyer !

    On a eu aussi la machine à alcool. On écrivait sur une feuille sous laquelle il y avait une sorte de carbone. On remplissait la machine d'alcool et obtenait pas mal de tirages. Comme la machine marchait mal, il fallait étaler toutes les feuilles sur les tables de la salle des maîtres pour que l'encre sèche !

    La photocopieuse et l'ordinateur c'est quand même plus pratique ! 

    Dans le diaporama, j'ai mis aussi quelques photos de mon premier cahier (j'avais 6 ans et je n'étais pas très soigneuse, disait le maître, mais j'écrivais à la plume), et des photos du cahier de ma grand-mère née en 1874. 

    Vous vous rappelez l'écriture à la plume (sergent major et baignol et farjon), et le correcteur (il fallait d'abord mettre le liquide rouge puis le liquide incolore). Le bord de l'encrier était protégé par un bout de tissu qu'on glissait dessous.

    Il y avait aussi le cahier de roulement, chaque élève y écrivait à tour de rôle. Il falalit être encore plus appliqué que sur son propre cahier ! et il y avait aussi le "cahier de compos" 

    Je vous conseille trois livres "Chère école" de JP Guéno, "il y a un siècle l'école" de Hippolyte Gancel et "Vive la récré" de François Bertin. Vous y verrez plzin de photos qui vous rappelleront tous ces souvenirs.

    Et bravo si vous m'avez lue jusqu'au bout !

    Et maintenant le diaporama !

     

     


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