• Georges Meunier dit Karl-Robert

    Georges Meusnier (1848-1924) est né à Paris le 12 mars 1848. Il était peintre (élève d’Auguste Allongé) aquarelliste et auteur d’ouvrages sur les différentes techniques artistiques. Il a publié sous le patronyme de Karl-Robert. Il était également professeur de dessin, et éditeur 27 rue Saint Augustin.

     

    C’est dans le grenier de ma tante que j’ai retrouvé ces paysages au fusain, avec des rehauts de blanc. Peut-être était-il le professeur de dessin de Victoria Genty, la belle-mère par alliance de ma tante !

     

    Il a écrit « Le fusain sans maître » clic ici pour avoir le texte du recueil : (assez long à charger)

     

    un autre ouvrage :

     « Précis d’aquarelle : le dessin et l’aquarelle, le paysage et la marine, les fleurs et la nature morte, la figure et les animaux »

     Extraits :

     

    Le dessin étant l’expression de la forme des choses, il en résulte qu'aucun art ne peut être utilement cultivé s’il ne s’appuie sur une connaissance raisonnée du dessin, si modeste que soit le degré de perfection auquel nos facultés personnelles nous permettent d’arriver.

     

    Travaille-t-il au printemps, il aura pour le ton de lumière des verts frais, du bleu minéral et du jaune indien ; pour le ciel, du cobalt pur ; pour les fonds, du bleu minéral, du noir d’ivoire ; pour le ton d’ombre, des verts, le ton de lumière additionné de terre de Sienne brûlée.

     

    L’aquarelle du dessinateur, commence par le lavis et nous avons dit à propos des dessins à la plume que la teinte graduée d’encre de Chine ou de sépia, accompagnée de rehauts de gouache pour les lumières, donne au dessin un relief, une puissance d’effet qu’on ne saurait obtenir avec le seul moyen de la plume ou crayon, car le lavis, sépia ou encre de Chine, sert aussi bien à rehausser l’un que l’autre. Il y a plus, s’habituant à manier de concert la teinte et le crayon, on arrive, en atténuant peu à peu le tracé, à voir par les valeurs seulement, on fait ainsi ce qu’on appelle une sépia , une encre de Chine où l’habileté du coup de pinceau se développe et prépare la main à la véritable aquarelle.

     

    Lorsqu’on est tenté de peindre la marine, il est rare qu’on n’ait point déjà quelque expérience de la palette d’aquarelle, aussi emploiera-t-on pour rendre la mer les mêmes procédés que pour peindre l’eau en général. Hormis ce qu’on appelle le calme plat, où les bateaux se reflètent perpendiculairement en ombres répétées à l’infini, coupées et pour ainsi dire multipliées par le flux des vagues minces au roulement perpétuel, sauf ce cas particulier, dis-je, la mer a une façon spéciale de refléter le ciel et ne reflète point les objets, ayant elle-même des tons trop vigoureux au creux de ses vagues.

    Il a beaucoup représenté les bords du Loir.

     

    Georges Meunier dit Karl-Robert

    Georges Meunier dit Karl-Robert

    Georges Meunier dit Karl-Robert

    Georges Meunier dit Karl-Robert

    Georges Meunier dit Karl-Robert

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 26 Janvier 2021 à 18:19
    Qu'ils sont beaux ! Un vrai trésor !
    Merci pour toutes ces précisions ! Très intéressant !
    Bisous
    Bonne soirée !
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