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Khntzoresk
Nous reprenons le téléphérique, et au bout d’une demi-heure de route, nous arrivons à l’hôtel Mina, de Goris. Une demi-heure de repos et nous prenons un minibus puis des voitures. Nous résistons vaillamment aux cahots de ces routes pierreuses, bordées de cheminées de fées. Nous descendons allégrement les 430 marches qui conduisent au fond du canyon et nous nous engageons sur le pont suspendu de 160 m qui surplombe le canyon de 60 m. « Même pas peur » se dit Guy. On dit que le pont peut supporter 700 personnes. Ça bouge et on se tient aux filins de chaque côté. De temps en temps, on croise des jeunes, encore moins rassurés que nous. Une fille s’accroche à moi, comme si je pouvais l’aider ! Bon, finalement, cela se passe bien.
Antonio me donne une coquille d'escargot qui sera dessinée au retour...
Un petit sentier serpente dans la forêt jusqu’à la petite église du village troglodytique de Khntzoresk, au nom imprononçable. Autrefois, il y avait 18 000 personnes et 7 églises dans ce village situé au milieu des cheminées de fées. Les gens vivaient dans les maisons creusées dans la roche.
l'église est toujours fonctionnelle, la présence du rideau en est la preuve :
des pierres tombales :
La frontière avec le Haut-Karabagh est toute proche. Nous refaisons le chemin dans le sens inverse, à nouveau le pont puis les marches, mais cette fois-ci, il faut les monter. Bon, finalement, ce n’était pas si difficile que ça !
La chambre de l’hôtel est toute petite mais le repas est excellent, c’est sans doute le meilleur du séjour ! Des courgettes fourrées au bœuf, une salade de betteraves, noix hachées menu, groseilles et carottes, des champignons farcis, un potage, du bœuf et légumes cuits en papillote dans un lavash, un gros chou à la crème.
Michelle, très en forme, nous chante « Pibola » et « Perrine »
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