Le paon-du-jour

Du rose et de l'orange et un coin bleu ceruleum

Trois paons du jour sont venus hiberner dans le garage

Il a fallu s'y résigner. Le cerisier devenait de plus en plus gros, les cerises étaient haut perchées, servaient  de dessert aux merles, tombaient et pourrissaient. Guy n'en finissait pas de ramasser les feuilles mortes.

Même sort pour les bouleaux.

Dommage mais cela fera moins de travail. Quand on a un petit jardin, on ne peut pas se permettre d'avoir des arbres de cette taille !

Avant :

aujourd'hui :

J'ai longtemps cru que la façon de reconnaître une feuille de merisier était la présence des deux petites boules rouges : les nectaires, glandes qui produisent du nectar. C'est vrai, quand on est dans les bois, là où en général ne poussent pas les cerisiers cultivés ?

Mais comme le merisier (prunus avium) donne les cerisiers du genre bigarreau, je suppose que c'est pour cette raison que mon cerisier bigarreau Napoléon a également deux nectaires (pas sur toutes les feuilles cependant) qui servent apparemment à attirer les fourmis qui vont protéger l'arbre des parasites. 

Cela dit, je ne sais pas si ça fonctionne bien, ce cerisier est bien malade, peu de cerises sont accessibles sans monter dedans, souvent les cerises ont des vers, et les bonnes cerises sont trop hautes. Piquées par les merles, elles tombent, pourrissent sur le sol et attirent les insectes. De plus, il est si grand maintenant qu'il envahit la moitié de notre jardin minuscule.

Conclusion : un abattage s'impose ! les érables feront bien assez d'ombre... Et Guy aura moins de travail pour ramasser les feuilles.

Mais comment différencier un cerisier d'un merisier ? les fruits bien sûr, l'écorce, le port de l'arbre... Trop difficile pour moi.