• Le musée-jardin de Bourdelle, à Égreville

    Nous avons visité deux musées consacrés à Antoine Bourdelle (1861-1929): le musée parisien (CLIC) et celui-ci, situé à Égreville, en Seine-et-Marne.

     

    Le musée-jardin de 7000 m² a été créé entre 1966 et 1969 par Michel Dufet et son épouse Rhodia Dufet-Bourdelle, fille de Cléopâtre et Antoine Bourdelle.

     

    Dans le jardin, il y a 56 sculptures en bronze, des originaux pour la plupart et deux en intérieur. Ce sont des statues, des bustes et des bas-refiefs apposés sur les murs de la longère.

     

    Depuis 2002, le musée-jardin appartient au département de Seine-et-Marne. On ne visite pas la maison.

     

    Il y a trois parties dans le jardin : le jardin de devant, le jardin central avec potager décoratif et le massif consacré au monument du Général Alvéar.

     

    Je publie les photos d’après leur numéro (plan donné par le musée). On fait donc le tour du jardin, dans le sens horaire. Plusieurs font partie d’un même ensemble : les bas-reliefs du théâtre des Champs Élysées, le monument au Général Alvéar

    Le musée-jardin de Bourdelle, à Égreville

    Le musée-jardin de Bourdelle, à Égreville

     

    Nous sommes allés plusieurs fois dans ce jardin-musée, seuls, avec le groupe du jeudi ou avec les petits-enfants qui ont visité avec un livret-jeux et peint des pommes à l’aquarelle.

     

    1 Héracles archer (1909). Hercule est en train de tirer sur les oiseaux d’airain du lac de Stymphale. C’était un des « clous » du Salon de 1910. Le modèle était un militaire particulièrement athlétique, le commandant Doyen-Parigot, que Bourdelle avait rencontré chez Rodin. Le modèle ne voulait pas être reconnu et Bourdelle a stylisé le visage en s’inspirant des œuvres grecques archaïques.

    Le musée-jardin de Bourdelle, à Égreville

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    2 Baigneuse accroupie au rocher (1906-1907)

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    3 Grand guerrier dit de Montauban (Monument aux défenseurs et combattants du Tarn et Garonne, 1870-1871) (1898-1900)

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    4 Faunes et chèvres dit l'Art pastoral (projet de Monument à Claude Debussy) (1907)

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    5 Colonne à la femme rieuse et au chapiteau (avant 1904)

     

    6 Nobles fardeaux (1910)

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    7 Cheval sans selle (Monument au général Alvear) (1913-1915)

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    8 L'âme passionnée/pathétique (décor du théâtre des Champs-Élysées) (1912)

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    9 L'âme héroïque (décor du théâtre des Champs-Élysées) (1912)

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    10 Beethoven, grand accoudé (1903) On pense que les statues e Beethoven sont des autoportraits.

    Le musée-jardin de Bourdelle, à Égreville

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    11 Tête de cheval (Monument du général Alvear) (vers 1920)

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    12 Beethoven dans le vent, avec draperie (1904-1908)

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    13 Monument à Rodin (1909) De 1893 à 1909, Bourdelle est un collaborateur de Rodin en tant que praticien, c’est à dire qu’il le secondait dans la réalisation de ses œuvres. En 1909, suite au succès de l’Héraclès archer, Bourdelle décida qu’il ne sera dorénavant le praticien de personne. La sculpture a été présentée en même temps qu’Héraclès mais n’a pas été appréciée par les critiques, ni peut-être par Rodin lui-même.

     

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    14 Statue d'Adam Mickiewicz (1909-1910)

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    15 Muse (décor du théâtre des Champs-Élysées) (1912)

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    deux bas-reliefs destinés à orner la façade de la maison de la veuve de Jules Michelet (à Vélizy) encadrent une fontaine inachevée :

     

    16 Le Crépuscule (1895)

     

    17Fontaine (inachevé) (avant 1904)

     

    18 L'Aurore (1895) Une première version, sous la forme d’une femme nue, avait choqué la mairie de Vélizy. Mme Michelet demanda alors à Bourdelle de la draper. Originaire de Montauban, elle a encouragé Bourdelle dans son parcours artistique.

    Le musée-jardin de Bourdelle, à Égreville

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    19 Pénélope (sans fuseau) (1905) , inspirée par les deux épouses de Bourdelle : Stéphanie Vanparÿs et Cléopâtre Sevastos

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    20 Bélier couché (1908) qui évoque les origines rurales de Bourdelle né à Montauban

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    21 Trois muses (décor du théâtre des Champs Élysées) (1912)

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    22 Le Fruit, représentation d’Ève, tourne le dos à Adam dans le jardin (1906)

    Le musée-jardin de Bourdelle, à Égreville

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    23 Le centaure mourant, (1911), allégorie du créateur incompris

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    24 Grand guerrier couché au glaive (Monument aux défenseurs et combattants du Tarn et Garonne, 1870-1871) (vers 1898)

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    25 Dragon sur rocher (projet pour le Monument aux défenseurs et combattants du Tarn et Garonne, non exécuté) (1897), évoque la bataille de Reichshoffen

     

    26 Monument à Auguste Quercy [archive], (1911), poète de Montauban, ami de jeunesse de l'artiste 

     

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    27 Buste de Mecislas Goldberg (1898)

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    28 Jeanne d'Arc au sacre, à l'étendard avec hampe verticale (1909) destinée à l’église de Vitry-le-François

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    29 Buste stèle d'André Rouveyre (1909) écrivain

    Le musée-jardin de Bourdelle, à Égreville

     

    30 Buste d'Onésime Reclus (stèle) (1919) géographe et ami

     

    31 La France. Grande étude sans attributs (1925), projet de monument commémorant l’intervantion des États-Unis pendant la première guerre mondiale

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    32 - Buste de Léon Cladel (1894), romancier socialiste républicain né à Montauban. Il était apprécié par Baudelaire, Zola, Mallarmé, Flaubert… Ce fut le premier monument public de Bourdelle qui n’a pas demandé de rémunération.

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    33 Colonne Roland (1894-1900)

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    34 La Victoire pour le monument du Hartmannswillerkopf (1924)

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    35 Statue équestre du Général Alvear (1913-23). Elle a été commandée par la République d’Argentine pour honorer un de ses fondateurs.

    Le musée-jardin de Bourdelle, à Égreville

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    La statue est entourée de quatre allégories :

     

    36 La Force (Monument au général Alvear) (1913-1923)

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    37 La Victoire (Monument au général Alvear) (1913-1923).

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    38 L'Éloquence (Monument au général Alvear) (1913-1923)

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    39 La Liberté (Monument au général Alvear) (1913-1923)

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    deux statues destinées au monument aux défenseurs et combattants du Tarn-et-Garonne (déjà cité en 24)

     

    40 Grand buste bras levé du cuirassier (Monument aux défenseurs et combattants du Tarn et Garonne) (1893-1900)

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    41 La France (Monument aux défenseurs et combattants du Tarn et Garonne) (1893-1896)

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    42 La naissance d'Aphrodite, l'art tragique et la comédie (décor de l'opéra de Marseille) (1924). Au centre, Aphrodite est soutenue par deux Grâces et accueillie par Éros. Elle est encadrée par les figures de la Tragédie et de la Comédie (masques de théâtre). Le bas-relief à Marseille mesure 12 mètres et il y a aussi les allégories de la méditation, poésie agreste, danse, chant, épopée mémoire et un poète accompagné de trois choreutes.

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    43 La victoire (aptère) monument du Hartmannswillerkopf (1924)

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    44 Carpeaux au travail (1909)

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    45 Projet de vasque (1890)

     

    46 Grand serpent. Deuxième étude pour La France (1925)

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    47 Isadora Duncan (1911). Une autre commande de l’Argentine à la mémoire du Colonel Falcon. Ici c’est un fragment.

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    48 Adam, (1889)

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    49 La Victoire du droit (projet de Monument aux députés morts pour la France) (1916). Sur le sol entouré de faisceaux, sont gravés les noms des députés. En la comparant à la Victoire de Samothrace, Bourdelle en faisait une allégorie de la France victorieuse.

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    50 Daumier (projet de monument pour la ville de Marseille) (1925)

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    encore un ensemble de bas-reliefs pour le théâtre des Champs-Élysées :

     

    51 La Danse (décor du théâtre des Champs-Élysées) (1912). représentation de la Isabella Duncan. En 1909, Bourdelle avait assisté à un spectacle au théâtre du Châtelet où elle interprétait Iphigénie (Glück). Fasciné, il avait ensuite assisté à d’autres spectacles. La plupart de ses croquis furent exécutés de mémoire.

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    52 La Musique (décor du théâtre des Champs-Élysées) (1912)

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    53 L'Architecture (décor du théâtre des Champs-Élysées) (1912)

     

    55 Muse (décor du théâtre des Champs-Élysées) (1912)

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    56 Muse (décor du théâtre des Champs-Élysées) (1912)

    Le musée-jardin de Bourdelle, à Égreville

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    55 Sapho (Deuxième composition) (1925)

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    57 La Vierge à l'Offrande (à l'intérieur du bâtiment d'accueil) (1921) pour un industriel alsacien. On voit cette sculpture au musée parisien

     

    58 Amourette (Poucette) (à l'intérieur du bâtiment principal, non visible) (1914). On voit cette Amourette au musée parisien

    Max :

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    Marie et Tom :

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    Marie :

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    Jules et Max et leurs pommes

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    renouée bistorte :

    Le musée-jardin de Bourdelle, à Égreville

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     à voir, quelques sculptures de Camille Claudel au musée de Nogent-sur-Seine : CLIC

     

     


  • Commentaires

    3
    riguet sandrine
    Jeudi 13 Avril 2023 à 13:13

    C'est la qu'on  se rend compte qu'ils ont bien grandi ces petits ! très bel article Monique 

    2
    Jeudi 13 Avril 2023 à 10:05

    Vraiment très riche musée extérieur. A voir c'est certain. On note !

      • Jeudi 13 Avril 2023 à 12:02

        oui, et à 20 km de Nemours ! Par beau temps bien sûr !

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