La maison de la forêt à Paucourt, près de Montargis propose différentes animations. Clic ICI

Avec Jules et Max, munis d'un livret d'énigmes, nous avons suivi le sentier du blaireau. Des panneaux explicatifs nous aident à répondre aux questions et nous renseignent sur la vie du blaireau. La balade commence au chêne gaulé. Ce chêne a 250 ans. Au Moyen-âge, les porchers avaient le droit de donner trois d'une gaule de 13 pieds (4 m) pour récolter des glands destinés aux porcs. Cela s'appelait le droit de panage.

Le long des chemins, on trouve deux sortes de bornes : les bornes à fleurs de lys et les bornes de coupes.

Il a fallu reconnaître des feuillus, chêns, hêtres, charmes... calculer la hauteur d'un arbre d'après la méthode "croix du bûcheron", repréer les différentes parcelles de la forêt d'après les numéros.

Nous n'avons pas vu de blaireau mais nous avons appris plein de choses sur sa vie.

Ensuite, nous avons dîné au restaurant chinois puis nous sommes allés au théâtre voir "George Dandin".

Tom et Marie ont choisi un sentier plus long et plus pentu : le chemin des chauves-souris.

Nous sommes allés déjeuner au restaurant chinois et l'après-midi, nous avons visité l'expo sur le loup et les bombyx eri philosamia ricin

nous avons participé au jeu des "loups Garous de Thiercelieu" avec des personnes du village.

il faut fermer les yeux sans tricher

la règle du jeu : clic !

 

 

 

 

Marie, Jules, Tom et Max ont visité le musée de l'imprimerie et fait des travaux :

pour Marie et Tom : deux ateliers de calligraphie :

japonaise, avec le pinceau. On écrit Arbre (se prononce ki en japonais). C'est le même caractère en chinois qui se dit : mù.

On trace d'abord le trait horizontal de gauche à droite, puis le trait vertical de haut en bas. Puis le trait gauche en commençant épais en haut puis en affinant. Puis le trait de droite en appuyant en bas.

Tenir son pinceau verticalement.

calligraphie latine :

le modèle : à la plume d'oie, ou la plume métallique ou le calame.

le travail de Marie et Tom :

Jules et Max ont fait un leporello (carnet accordéon) : Dans "Dom Juan", Leporello, le valet, donne à Dona Elvira une longue liste des conquêtes de son maître, pliée en accordéon.

ils ont d'abord fait la couverture en papier marbré :

il y a bien d'autres ateliers au musée, par exemple la fabrication du papier :

mais aussi : linogravure, papier coloré, pliage, typographie, soit en atelier de deux ou trois heures, soit en atelier d'une heure...

et bien sûr la visite guidée ou avec des audio-guides : des plus anciennes machines aux plus récentes :

pour une modique somme, on peut faire imprimer ses propres ouvrages :

Une partie technique, donc, mais aussi historique, Balzac imprimeur, la bande dessinée, l'imprimerie dans la clandestinité, une collection de livres anciens, scolaires, jeunesse... En bref, un musée très intéressant, il faudrait lui consacrer des heures !

le site du musée, c'est ICI !http://a-mi.fr/

La demeure de Duhamel du Monceau est habitée mais les propriétaires, frère et sœur, Sylviane de Thoré et OLivier de Pelet, l'ouvrent au public tous les jours d'août de 14 h à 20 h.

Les photos sont interdites mais voici quand même une photo de Tom : l'entrée de la cour

 Mais un clic ICI vous permettra de voir des photos de l'extérieur, de l'intérieur et de Duhamel du Monceau.

Henri Louis Duhamel du Monceau est né en 1700 à Denainvilliers, près de Pithiviers. Il est mort en 1782, non pas guillotiné (sans doute parce que, par ses travaux, il avait considérablement aidé les paysans), donc, il est mort d'apoplexie. Condorcet prononça son éloge funèbre. Il ne se maria pas et n'eut pas de descendants.

 

Il était physicien, botaniste, agronome, sylviculteur, météorologue. Il fut aussi inspecteur général de la marine sous Louis XV. Il améliora l'hygiène dans les bateaux. Il introduisit le tarare en France et eut des intuitions qui d'autres savants concrétisèrent plus tard (paratonnerre, pasteurisation, pomme de terre...) . Il s’est intéressé à la Marine et a construit de nombreuses maquettes. Il a fait des recherches sur le safran afin d’éliminer le champignon qui le détruisait. Il écrivit plus de 140 traités (traité des forêts, des arbres fruitiers,  la physique des arbres...). Dans ma bibliothèque, j'ai retrouvé celui-ci :

 

 

 

Nous avons visité plusieurs pièces de la maison. C'est assez amusant de voir des objets modernes ou des aquarelles de fleurs récemment peintes côtoyant des meubles et des boiseries de l'époque.

 

L'entrée et le salon portent de magnifiques boiseries. Un plafond à la française.

 

 

 

Dans la bibliothèque, des tableaux représentent les fables d’Esope, par exemple « le renard et les raisins ». Un cadran solaire est dessiné sur le mur.

 

 

 

Au premier étage, la cuisine est fonctionnelle. Une chambre porte un ancien papier peint, c'était une chambre d'amis à côté de laquelle se trouve une jolie salle de bain. Ce qui est intéressant c'est un thermomètre et un baromètre incrustés dans le mur et portant des annotations de Duhamel.

 

 

 

Un escalier extérieur nous permet d’accéder à la chapelle, au premier étage, ce qui est inhabituel. Elle comporte une jolie voûte en croisée d'ogives avec des clés de voûte peintes après restauration et portant les armories de Duhamel : trois belettes (?). Les habitants du village y accédaient par une porte différente des propriétaires. Elle sert encore pour les cérémonies de la famille. Des aubes brodées d’or et de soie sont exposées.À côté, se trouve une petite sacristie.

 

 

 

Nous ressortons dans la cour pour prendre l'escalier qui monte dans la petite tourelle où se trouvait le bureau de Duhamel. Sur le mur de l'escalier, est dessiné un grand cadran solaire qui fonctionne en fin d'après-midi. Il fut dessiné par un moine.

 

Le bureau est transformé un musée. On y voit des dessins, des livres, concernant les découvertes agronomiques, météorologiques, maritimes de Duhamel. Il y a aussi une maquette d'un moulin à vent (dit « à la polonaise ») permettant le séchage des grains). Le moulin se trouve à l'entrée du château. Grâce à un vide sanitaire et à la ventilation par un système de soufflets,et de volets, on pouvait faire sécher les grains. On trouve aussi une carte de Cassini, un herbier, une lettre au roi. Ce serait lui, et non Parmentier, qui aurait été le premier à introduire la pommes de terre en France. Il a également fait venir un gingko biloba (vous savez, c’est le seul arbre à avoir résisté à la bombe d’Hiroshima). Il est à l’origine de la greffe des arbres fruitiers.

le moulin :

Une statue de Duhamel, œuvre de Jules Blanchard, inaugurée en 1893, qui se trouvait à Pithiviers, elle a été déboulonnée puis fondue pendant la guerre et remplacée par un buste. Une nouvelle statue, copie de l’original, a été installée en 2011.

Un clic  ICI pour voir un film d'époque retraçant le déboulonnage de la statue.

photos trouvées sur internet, je peux les retirer si nécessaire.

avant la fonte :

la nouvelle statue, 'caractéristiques de la photo ici)

 

 

Une balade sympa, comme je les aime, pas trop longues, pas trop rapides, avec des arrêts qui laissent le temps de photographier.

au bord de l'étang

un p^cheur, certains le reconnaîtront...

le lierre terrestre. Djamila nous propose d'y goûter : c'est un peu âcre. Elle n'était pas encore fleurie mais les fleurs sont roses, fort jolies, comme les fleurs du lamier.

Au Moyen-âge, on la considérait comme une panacée, une plante magique.

C'est une plante mellifère. On peut se servir des feuilles pour relever les salades ou autres plats (Marc Veyrat s'en sert)

 

des ruches :

pervenche :

renoncule des champs (ranunculus arvensis) ? pas sûr... je cherche...

Je pense que c'est la renoncule tête d'or (ranunculus auricomus) : les feuilles sont bien comme ça et les fleurs sont parfois apétales ou ont entre 1 et 5 pétales. Et elle fleurit en ce moment.

une abeille charpentière, de son vrai nom xylocope (vous me direz si je me trompe), on voit bien qu'elle a des ailes violet brillant :

caltha, populage, caltha palustris

cardamine des prés ou cressonnette :

ficaire