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Par bluesy le 30 Novembre 2019 à 00:02
J’ai raté la visite mensuelle à cause d’une méchante tendinite mais Guy a pris quelques photos de la visite. C'est notre conférencière Virginie qui a commenté cette visite.
Le parc Clichy-Batignolles-Martin-Luther-King a été aménagé depuis 2014, à côté du square des Batignolles, près de la Porte de Clichy, dans le XVII è. Il est situé sur le terrain de l’ancien hall de marchandises de la gare des Batignolles.
Ils sont entrés dans le parc par une des 8 entrées, celle-ci était au 147 rue Cardinet.
Les plantes du parc sont peu consommatrices d’eau et on emploie peu de pesticides et d’engrais.
Une passerelle permet de franchir les voies de la Petite Ceinture.
Un jardin partagé de 170 m² s’appelle « Perlimpinpin » en référence à la chanson de Barbara qui parle du square des Batignolles.
L’aménagement du parc n’est pas terminé. Il y aura une station de métro « Pont Cardinet » (ligne 14).
Quand j’étais enfant, j’allais chez ma marraine qui habitait rue Jouffroy et elle m’emmenait au spectacle de Guignol dans le square des Batignolles.
Yves Duteil évoque aussi le square des Batignolles :
et Patrick Topaloff
Près du parc, se trouve le nouveau quartier des Batignolles avec le nouveau Palais de Justice et l’immeuble des services de la Direction nationale de la police judiciaire de la Préfecture de police de Paris. Avant, ce service était composé de 18 sites éparpillés dans Paris, dont le 36 quai des Orfèvres. Maintenant, ce service s’appelle toujours le 36 mais rue du Bastion.
les Ateliers-Berthier, une annexe du théâtre de l'Odéon.
Cet immeuble abrite depuis 2018 le siège du Tribunal de Grande Instance de Paris (avant le Palais de Justice se trouvait île de la cité).
Le bâtiment fait 120 000 m², comporte 90 salles d’audience et 38 étages.
Il a été créé par Renzo Piano, à qui l’on doit également le centre Pompidou.
photo de photo :
comme dans les aéroports, contrôle. Contrôle plus agréable quand même qu'à Téhéran ou Shiraz (du moins pour nous, les femmes !)
service d'accueil du justiciable.
les puits de lumière, appelés marylines
une salle d'audience :
D'autres photos sur le site de Joëlle : le parc il y a quelques années. Clic !
un autre article de Joëlle sur la visite du Palais de Justice plus précisément où elle vous raconte l'originie des expressions "l'affaire est dans le sac", "avoir plus d'un tour dans son sac". CLIC
1 commentaire -
Par bluesy le 23 Novembre 2019 à 21:39
Une exposition sympathique. Il y avait beaucoup de monde et les salles du musée sont petites.
Alain Beauchant :
Camille Bombois :
Ferdinand Desnos, le cousin de Robert Desnos :
Jean Ève :
j'ai beaucoup aimé les marines de Dominique Peyronnet :
et bien sûr, les tableaux de Séraphine Louis :
Louis Vivin :
2 commentaires -
Par bluesy le 5 Octobre 2019 à 14:12
Je n'ai pas le temps d'écrire les explications pour chaque tableau mais vous les trouverez parfois sur la photo après le tableau...je suis désolée, les textes sont flous...
J'ai beaucoup aimé cette expo.
tableaux de Reynolds :
Gainsborough
Reynolds :
cette magnifique fillette déguisée en marchande de fraises, morte hélas avant que le portrait ne soit achevé.
son frère, déguisé en Henri VIII, mais bien plus souriant que le Henri VIII d'Holbein
Zoffany :
Hodges :
Beechey :
Stubbs :
Un tout petit tableau : ce lion attaquant un cheval m'a fait penser aux lions attaquant un taureau (bas-refiels) que je verrai bientôt à Persépolis !
Romney. Avant de lire les explications, j'avais tout de suite pensé au Puck du Songe d'une nuit d'été
et on termine par Turner !
aquarelle et mine de plomb. J'aime bien la représentation des sapins
Martin :
Rooker :
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Par bluesy le 3 Août 2019 à 22:30
Une journée de balade et visite avec Marie. Trajet en RER long mais sans problème, pas de retard. Visite au Musée Picasso 'photos à venir) puis déjeuner avec les parents (délicieuse citronnade maison !)
Les parents repartis au travail, nous avons fait une balade avec énigmes (trouvée sur le site Paris nez en l'air)
depuis la mairie du XV è jusqu'à la rue des frères Morane. Toute petite balade, il faisait chaud et nous avions soif !
le matin, dans le Marais, il y avait beaucoup de dessins sur les murs :
une roue de vélo pour Tom :
amour :
mais aussi injure :
dommage qu'il y ait une faute d'orthographe (phrase de Prévert dans "les enfants du Paradis)
la balade commence à la mairie du XV è :
et la cloche de son campanile :
rue Lakanal :
des barbus rue Lakanal :
un jardin partagé villa Violet :
traverser le square Violet (entrepreneur qui a loti le quartier au 19 è) ; des coquelicots remplaceront bientôt les cosmos :
un très bel immeuble art nouveau rue Felix Faure :
Nous arrivons rue des frères Morane, Robert et Léon, pionniers de l'aviation. Sandrine nous fait coucou depuis le balcon de son bureau.
Nous allons dire bonjour à Laurent à son bureau et nous allons prendre un rafraîchissement aux Trois garçons près d'une fontaine Wallace. Marie tenait à payer l'addition mais la serveuse ne prenait pas les cartes bleues à moins de 10 €...
Après une pause au starbucks bien méritée, nous avons quitté les parents, pris la ligne 8 excessivement bondée puis la 14 presque aussi bondée... heureusement, nous avons trouvé des places assises dans le RER. Je suis rentrée éreintée...
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Par bluesy le 11 Mai 2019 à 23:00
Il ne pleuvait pas. Nous avons donc décidé de faire une petite balade d’une heure depuis le métro Jaurès jusqu’au métro
Botzaris.
La rotonde Claude-Nicolas Ledoux au métro Jaurès est maintenant un restaurant. Autrefois, c’était une des barrières construites juste avant la Révolution le long du mur des Fermiers Généraux qui entourait Paris. Les barrières du mur servaient à faire payer l’octroi aux marchandises qui entraient dans la ville. Cette construction était évidemment très impopulaire. Pn diait « le mur murant Paris rend le peuple murmurant ». Cette rotonde s’appelait la barrière SaintMartin. Elle a été construite par Ledoux (celui qui a construit la barrière de Chartres dans le parc Monceau et la fameuse saline royale d’Arc-et-Senans dans le Doubs).
Tout près se trouve le bassin de la Villette qui reliait le canal de l’Ourcq au canal Saint-Martin.
Nous suivons le jeu de piste de « Paris nez-en-l’air » en essayant de résoudre les énigmes.
On grimpe les escaliers pour arriver rue Lardennois sur la butte Bergeyre. C’est un quartier très calme. IL n’y a pas de commerces, rien que des petites maisons ou des immeubles pas très hauts car on est sur les carrières de gypse. Le jardin partagé Beygeyre et les habitations ont été construits à l’emplacement d’un stade nommé ainsi en hommage à Robert Bergeyre, joueur de rugby à XY mort au combat le 23 août 1914. Dans le jardin, il y a des ruches (que nous n’avons pas vues) et des vignes (le clos des Chaufourniers).
au fond : Montmarte et le Sacré-Cœur :
On continue dans cette jolie rue Lardennois, bien fleurie et très calme.
Sur le toit, un chat guette indéfiniment la petite souris qui ne peut fuir. Quel maléfice les a changés en pierre ?
Une drôle de maison. Son mur pourrait servir d’abri aux oiseaux.
Un escalier perché tout là-haut et recouvert de verdure.
Un palmier art déco rue Edgar Poë
un oiseau tropical.
un clin d'œil à notre région : une pub Gringoire !
En 992, Grégoire de Nicopolis partit d’Arménie pour se réfugier dans une grotte près de Pithiviers. Il offrait aux gens du pain fait à la mode de son pays, le fameux pain d’épices. Des années plus tard, en 1567, Charles IX (qui allait voir la belle Marie Touchet au château du Hallier, s’arrêta, dit-on, en forêt d’Orléans où des huguenots le capturèrent mais lui offrirent un pâté délicieux, du pâté de mauviettes ou d’alouettes. Charles IX nomma le pâtissier créateur du pâté, Margeollet, dit Provenchère, pâtissier du Roy. En 1886, Alfred Gringoire reprit la pâtisserie Provenchère et vendit en plus des conserves de viandes et de légumes. En 1922, la maison Gringoire se spécialisa en pains d’épices, biscuits… En 1976, Gringoire fusionna avec Brossard. Le lapin musicien apparut dans les années 1940 et changea de look au fil des années.
Rue Barrelet de Récou, l’escalier et la porte aux barreaux sont condamnés par une végétation abondante.
Ensuite, on descend un escalier pour rejoindre la rue Manin. Daniele Manin (1804-1857) était né à Venise et il fut président pendant un an de l’éphémère république de Venise qui dut capituler en 1849. Manin s’exila à Paris et mourut avant d’avoir vu la réunification de l’Italie.
une boîte à livres, pas très jolie mais bien située.
une fontaine Wallace :
au coin du métro Buttes-Chaumont :
Il est presque midi, une averse très forte nous oblige à nous réfugier sous un auvent rue Botzaris (héros de l’indépendance grecque) et par chance, nous trouvons refusge dans un petit restaurant sympa « L’estampe », tout près du métro Botzaris où nous avons rendez-vous pour la viste de l’après-midi. Je vous recommande ce petit restaurant. Plat-dessert 12,50 €, 18 € avec un verre de vin et un café.
Tout au long de la balade, nous avons vu des œuvres d'art urbain :
un arbre qui pousse sur le mur :
Fred Le Chevalier : "Quand on a appelé les nuages par leur nom, ils se sont mis à pleuvoir" :
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