• Les sarcophages néo-attiques

     

    Ce type de sarcophage destiné surtout aux riches était décoré de scènes mythologiques et de la vie quotidienne. Ces sarcophages étaient destinés aux riches (on pense qu'il fallait un an pour quatre artistes pour sculpter un sarcophage).

     

    fragments de sarcophage en marbre décrivant la chasse au sanglier de Calydon. 225 AD.

     

    Le mythe dit que la déesse Artémis, furieuse contre Œnée, roi de Calydon qui avait oublié de lui faire une offrande, envoya un sanglier monstrueux pour dévaster le pays. De nombreux héros prirent part à la chasse. Le premier d'entre eux était Méléagre (frère de Déjanire, la femme d'Héraclès), le fils de Calydon ainsi que l'intrépide chasseresse Atalante. Il y avait aussi Thésée, Pelée et son frère Télamon, les Dioscures (Castor et Pollux), Jason, Amphiaraos et bien d'autres (selon les versions d'Appolodore, d'Hygin ou d'Ovide). Nombreux de ces héros étaient des Argonautes (Atalante a été la seule femme à faire partie de l'expédition).

     

    Ici, on voit Méléagre, à cheval, qui attaque le sanglier. Le héros arcadien Ancée est étendu sur le sol, mortellement blessé. Atalante court devant le cheval et montre du doigt le sanglier. D'autres chasseurs sont avec des chiens.

     

    Méléagre tua la bête et offrit la peau et la tête à Atalante dont il était amoureux. Furieux que ce prix soit attribué à une femme, les oncles de Méléagre lui arrachèrent le prix. Méléagre les tua. Or, quand Méléagre naquit, les Moires avaient donné à la mère, Althée, une bûche. Quand celle-ci serait consumée, la vie de Ménéagre s'arrêterait. Althée cacha la bûche. Mais la mort de ses frères la conduisit à jeter la bûche dans le feu. Selon d'autres versions, Althée ne fait pas cela.

     

    Musée de Thessalonique, les sarcophages

     

     En sortant, nous voyons deux sarcophages néo-attiques sur le parvis. milieu du III è AD. Ils sont ornés principalement de scènes de l' Amazonomachie (combat des Amazones contre les Athéniens). Sur le dessus, les défunts sont sculptés. Le matelas est orné de monstres marins, de Néréides, d'hippocampes, et autres animaux (je ne les ai pas vus par manque de temps et c'était trop haut). L'Amazonomachie a été souvent représentée (un sarcophage au Louvre, et un relief en Grèce (Thésée et Antiope au trésor des Athéniens à Delphes). Parmi les Grecs qui ont lutté contre les Amazones, il y eut Achille, Thésée (il a capturé la reine Hippolyte appelée aussi Antiope), Héraclès (l'un des douze travaux consistait à prendre la ceinture d'Hippolyte), Bellérophon et son cheval Pégase.

     

    Sur l'un des sarcophages, on voit la lutte entre Achille et Penthésilée devant Troie. Les Amazones sont à cheval, vêtues de chlamydes et ont le sein droit nu. Les grecs sont casqués et nus. Achille a saisi Penthésilée par les cheveux et s'apprête à la tuer. Pas de chance, il en tombe amoureux. La scène d'Amazonomachie continue sur les côtés du sarcophage.

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    Musée de Thessalonique, les sarcophages

    Musée de Thessalonique, les sarcophages

    Musée de Thessalonique, les sarcophages

    Musée de Thessalonique, les sarcophages

    Musée de Thessalonique, les sarcophages

     

    Sur l'autre sarcophage, est figurée la bataille aux vaisseaux entre les Grecs et les Amazones devant Troie. Au milieu combattent Hector et Périphétès de Mycènes (pas le brigand, l'autre). Hector tue Périphétès. Le paysage marin est suggéré par des vagues, des poissons, une pieuvre... À droite, à côté d'un homme barbu, une Néréide tient un Cetus. À gauche, c'est la bataille terrestre.

     

    Musée de Thessalonique, les sarcophages

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    Musée de Thessalonique, les sarcophages

    Musée de Thessalonique, les sarcophages

     

    Sur le côté droit , Orphée tient sa lyre et marche sur un lion. Sur la face arrière : la chasse au sanglier de Calydon.

     

    (renseignements trouvés sur le site du musée, traduction approximative !)

     

     


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  • Arrivée de Dionysos et de ses disciples à Naxos où il rencontre Ariane. Il est vêtu de la peau de panthère, son animal fétiche. Rappel : Ariane a été abandonnée par Thésée sur l'île de Naxos.

     

    Thessalonique, musée archéologique, mosaïques, Thésée et Ariane

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    Dionysos

    Thessalonique, musée archéologique, mosaïques, Thésée et Ariane

    Ce grand panneau est encadré par deux plus petits au-dessus (je n'ai pas su les photographier) : Zeus métamorphosé en aigle enlève Ganymède.

     

    La deuxième mosaïque représente Apollon qui enlève Daphné. Éros, furieux contre Apollon qui s'était moqué de lui, voulut se venger. Il lança une flèche dorée qui le rendit amoureux de la nymphe Daphné, fille du fleuve Pénée. Éros lança une flèche de plomb à Daphné pour la rendre hostile à l'Amour. Daphné était prêtresse de Gaïa et les cérémonies étaient interdites aux hommes. Son autre amoureux, Leucippos, se déguisa en femme pour approcher Daphné mais Apollon, grâce à ses pouvoirs magiques, suggéra aux prêtresses de se déshabiller, ce qui confondit Leucippos. Débarrassé de lui, Apollon se lança à la poursuite de Daphné. Pour lui échapper, elle demanda à son père (ou à Gaïa) de la transformer en laurier. Depuis c'est l'arbre favori d'Apollon (la Pythie mâche des feuilles de laurier pour entrer en transe dans le temple d'Apollon à Delphes). 200-250 AD.

     

     fragments de mosaïques d'une maison : l'hiver et le printemps. L'hiver est chaudement vêtu et porte une couronne d'olivier, le printemps est légèrement vêtu d'un chiton et couronne dé fleurs.

    Thessalonique, musée archéologique, mosaïques, Thésée et Ariane

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    les chevaux ornaient le triclinium (salle à manger) d'une maison au carrefour des rues Egnatia et Antigonidon. C'est l'image centrale. Les chevaux victorieux sont couronnés. Les noms des chevaux sont inscrits au-dessus. 250 AD

    Thessalonique, musée archéologique, mosaïques, Thésée et Ariane

     


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  • stèle dédiée aux éphèbes de Kalindoia (actuellement Kalamoto). Elle mentionne les noms de 64 éphèbes qui honorèrent leur gymnasiarque. Titus Flavius Appodonius les approvisionna en huile pour un jour d'entraînement au gymnasium. I er siècle AD

     

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    stèle funéraire avec 6 portraits de la même famille. Une femme appelée Aphrodito, son mari Dioskourides, leurs trois fils et une femme plus âgée (la grand-mère ?) 190 AD

     

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    autres stèles familiales

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    filles sautant à saute-mouton

     

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    une statuette ayant gardé ses couleurs

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     stèle votive dédiée au dieu Hadès par l'intermédiaire du prêtre Hadaïos. Le dieu monte dans un chariot. Région de Derveni, II è AD.

     

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      buste d'Asclépios. Il peut avoir appartenu au sanctuaire de ce saint à Morrylos (actuellement Ano Apostoloi, Kilkis) fin du IV è BC

     

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    statue d'Asclépios (ou Esculape en français), dieu de la médecine. Son symbole est le bâton sur lequel s'enroule le serpent sacré, associé à la vie et à la mort (un seul serpent : quand il y en a deux, c'est le caducée d'Hermès). Son animal favori est aussi le coq (voir la statuette dans l'article précédent). Ano Apostoloi Kilkis (ancienne Morrylos) Ier BC.

     

    Asclépios était le fils d'Apollon, il mourut foudroyé par Zeus pour avoir ressuscité des morts. Il est surtout honoré à Épidaure. Parmi ses filles, on connaît surtout Hygie et Panacée.

     

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

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    stèle dédiée à Asclépios et à sa fille Hygie.

     

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    tête d'Apollon II è AD

     

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    stèle dédiée à Apollon et Artémis. Apollon est représenté avec une kithora et est assimilé à Apollon Pythien, le dieu de Delphes. Sa sœur Artémis, qui tient un phiale, est assimilée à Hégémone, celle qui guide et sauve. On l'invoque comme salvatrice dans les situations critiques. Kalomoto (ancienne Kalindoia) II è BC.

     

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    stèle votive à Dionysos. On fait un vœu pour être écouté.

     

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     cette dalle était probablement dédiée à Isis par deux ou davantage de femmes, peut-être affranchies de la même dame romaine.

     

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     Poplius Slarius Pamphilos (prêtre d'Isis et Sérapis) et son fils, Manius Solarius offrent un péristyle du temple et un didymaphorion (récipient utilisé dans un culte) à Osiris et autres divinités égyptiennes du sanctuaire. La famille Salarii était une des premières familles de marchands romains à s'être installées dans la ville. 39 BC.

     

    Sarapis existait déjà chez les Égyptiens (Apis + Osiris). Après Ptolémée I (général d'Alexandre et fondateur de la dynastie des Ptolémée), son culte se répand dans le monde gréco-romain aux côtés de celui d'Isis. C'est un dieu composite, il reçoit de Zeus son aspect solaire, d'Hadès son lien avec l'au-delà, de Dionysos la fertilité agraire et d'Asclépios le pouvoir guérisseur.

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    Puisque l'on parle de Sarapis et Isis, voici des statues de cette famille de dieux d'origine égyptienne et qu'on rencontre plus loin dans le musée.

     

     Sarapis, forme hellénisée du dieu de la mort égyptien, Osiris. Des traces montrent qu'il était doré. 150/200 AD

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     tête d' Isis, dorée à l'origine

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     Harpocrate, fils d'Osiris et Isis était d'abord adoré à Alexandrie sous le nom de Horus. C'est le patron des enfants. De sa main droite, il fait signe à ses initiés de se taire, et dans la main gauche, il tient une corne d'abondance remplie de fruits. III è AD.

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     tête de dieu barbu, probablement Poséidon ou Sarapis. III è BC

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    masques de tragédies et statuettes d'acteurs comiques. Thessalonique, Sindos, Olynthe. Du V è BC au III è AD.

     

    Satyros était un acteur comique né à Olynthe. Il était très renommé au IV è BC. Il concourut aux Lénéennes à Athènes (concours de comédie et de tragédie) et remporta au moins six prix. C'est lui qui apprit à son ami Démosthène, bègue et moqué, l’art de la diction, de l’intonation, de l’accentuation, de l’action sur scène.

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

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    tête de jeune femme, probablement une déesse. IV è BC

     

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    La jeune fille à la colombe. Marbre de Paros. Il reste des traces de couleur. Représentation de l'âme quittant le corps. Kallikrateia, Chalcidique 440 BC.

     

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    trois reliefs :

    l'homme de gauche porte un himation (manteau).

     

    Au milieu, statue d'un homme portant cuirasse ; probablement une statue de l'empereur Auguste dédiée par la prêtre Apollonius comme l'indique une inscription découverte dans la même région. L'éclair sur l'épaule du pectoral est l'emblème d'Auguste. Kalamoto, Thessalonique. fin I BC.

     

    statue de femme de type " grande femme d'Herculanum" ainsi nommée à cause d'une statue trouvée à Herculanum et dont on a fait des copies. Elle porte un chiton (tunique) et un himation (manteau couvrant la tête). Pelle. II è AD.

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    tête présumée d'Alexandre le Grand

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    Les Incantadas, vestiges d'un ensemble monumental conservés au Louvre. Le nom signifie "les enchantées" et l'ensemble se situait au cœur du quartier juif de Thessalonique. Les habitants étaient originaires d'Espagne, d'où ils avaient été chassés en 1492 par Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon. On dit que les piliers de cet ensemble appartenaient à une galerie qui conduisait du palais où était logé Alexandre au palais du roi de Thrace, son hôte. La nuit, Alexandre empruntait cette galerie pour rejoindre la reine. Le roi fit jeter un sort : quiconque emprunterait ce passage serait pétrifié. Alexandre fut prévenu par son maître Aristote mais la reine voulut le rejoindre, poursuivie par ses suivantes et le roi. Tous furent pétrifiés. Les piliers faisaient partie de deux façades de 13 m de haut. Ils font 2,18 m et sont sculptés en marbre de Thasos. Ils représentent Dionysos, Ariane, une Ménade, Léda, une Victoire, Aura, un des Dioscures, Ganymède et Zeus sous forme d'aigle. Ces dieux devaient être très populaires pour décorer le plus important monument public de la ville. En 1874, ils ont été vendus par le gouverneur turc au Conseil de France, en dépit de l'opposition des habitants, qu'ils soient turcs, grecs ou juifs.

    Ganymède, Discure, Aura et Niké :

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    Ariane et Léda :

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    Statue de Dionysos. II è AD.

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    Athéna II è AD

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     Épona, déesse celtique, patronne des chevaux, populaire partout en Europe. Son culte à Thessalonique a pu être introduit par l'empereur Galère, originaire d'une région du Danube. Ce relief est la seule présence du culte d'Épona à Thessalonique. IV è AD

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    statue de l'empereur Octave Auguste, premier empereur romain (24BC-14 AD). La statue, de type Prima Porta (ville d'Italie où a été découverte une statue en bronze qui a servi de modèle) a été découverte en 1939 au nord du Sérapéion de Thessalonique avec une statuette sans tête attribuée à l'empereur Claude. Les deux statues étaient peut-être installées dans un temple du culte impérial. Ici, l'empereur est beau et idéalisé (plus tard, on fera des statues plus conformes à la réalité mais ici, on veut le déifier). Il tient une lance ou un sceptre qui l'assimile à un dieu et ses cheveux tressés évoquent un héros ou un athlète. Il est pieds nus comme les héros et dieux grecs. L'œuvre évoque "le Doryphore", statue de Polyclète. I er siècle AD

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    Claude :

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     pilier hermaïque dédié à Priape. En bas, l'inscription Philagyros désigne peut-être le nom du donneur. I er BC

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     statue d'Aphrodite dite Aphrodite Genitrix (fondatrice de la famille) ou Aphrodite "Fréjus". La statue originale, en bronze, a été perdue mais de nombreuses copies se trouvent dans les musées. Celle de Thessalonique est une des meilleures copies. II AD.

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     statue d'un homme portant une cuirasse; probablement l'Empereur Hadrien. Le torse est décoré d'une Victoire couronnant. À ses pieds, un prisonnier. 117-138 AD

    Thessalonique, musée archéologique, stèles et statues

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    statue d'un empereur portant une cuirasse. Il porte un court chiton (tunique), une chlamyde (manteau) et une cuirasse. Sur le torse, une Néréide chevauchant des animaux marins, hippocampes, dauphins dans les vagues. 14-68 AD, dynastie des Julio-Claudiens.

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     statue d'une femme, probablement la déesse qui personnifie la ville de Rome. On suppose qu'elle mesurait 2,20 m. II è BC

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    buste d'Aelius Nikopoliamus. Selon l'inscription, ce buste aurait été offert par Zossimos, son esclave et gestionnaire de ses terres, en gratitude envers son maître. 250 AD

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    acte concernant une maison. Aphytis (Chalcidique) 357 BC

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     statue d'une femme de type "petite femme d'Herculanum". Copie d'une statue créée dans l'atelier de Praxitèle (fin IV è BC). Elle représente probablement Koré-Perséphone, fille de Déméter. Le nom de ce type de statue vient d'une des nombreuses copies trouvées à Herculanum. Celle-ci a probablement été trouvée dans le sanctuaire de Déméter à Derveni.

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     tête de jeune femme qui était accrochée au mur d'une maison à Olynthe. Certains disent qu'il s'agit de Déméter. V è BC

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    dalle de gauche : deux femmes et leurs servantes. Dalle 2 (il en manque une partie) : deux hommes, un esclave, la tête d'un cheval et un arbre avec un serpent. Le nom du sculpteur est indiqué : "fait par Evandros, fils d'Evandros, de la ville de Veroia". Cimetière de Derveni. I er BC.

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    relief dédié à Héphestion général et favori d'Alexandre. Pelle. Fin IV è BC

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    têtes diverses

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    dalle figurant un symposium (partie d'un banquet, comprenant le dessert). Un jeune garçon verse du vin. Kassandreia (380 BC)

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  • Les poteries :

     

    Les décorations étaient peintes en rouge ou noir.

     

    cratère : on y mélangeait le vin (trop épais) à de l'eau. Le mot vient de "je mélange"

     

    œnochoé : elle sert à puiser le vin coupé d'eau dans le cratère. Il a une panse arrondie.

     

    aryballe : utilisé pour stocker de l'huile parfumée destinée aux soins du corps. Il reprend la forme de l'œnochoé. Son col lui permettait de verser l'huile goutte à goutte.

     

    lécythe : vase allongé à col long et étroit. Il sert aux rites funéraires. Le fond du vase est blanc. Il contenait un vase intérieur pour qu'on y mette moins d'huile parfumée qui coûtait cher.

     

    alabastre : vase à parfum rappelant la forme d'une amphore. Col étroit pour ne laisser échapper le liquide qu'au goutte à goutte.

     

    balsamaire : vase à parfum utilisé pour les rites funéraires. le nom vient de baume, essence odorante. Panse ovoïde et col large.

     

    kylix : coupe à boire avec deux anses

     

    phiale : coupe sans anses ni pieds qui servait pour les rituels.

     

    canthare : coupe rituelle associée au culte de Dionysos. Deux anses hautes et verticales et pied. Les anses du kylix sont plus petites et horizontales.

     


    coupe de style de Kertch. Scène de mariage : on prépare la mariée. On voit Éros avec des ailes et, à droite, un griffon. La coupe est peinte en rouge, noir et blanc avec des parties en or.

    Théssalonique, musée archéologique, les poteries

    Théssalonique, musée archéologique, les poteries

     

    2 copie d'une œnochoe (l'original se trouve au musée du Louvre). 450 BC. C'est l'histoire de Polynice qui est racontée ici. Polynice et Eteocle étaient les fils qu'Œdipe eut de sa mère Jocaste (Antigone au funeste destin était leur sœur). Œdipe, chassé de Thèbes par ses fils, les maudit et leur dit qu'ils s'entre-tueraient. Chaque frère décida de gouverner Thèbes chacun son tour. Mais Eteocle ne tint pas sa promesse. Une expédition fut montée contre Thèbes et contre Eteocle. Polynice offrit à Eriphyle, femme du roi Amphiaros, le "collier d'harmonie" pour qu'elle persuade son mari de participer à l'expédition (la guerre des sept chefs) contre Eteocle, roi de Thèbes. Le collier apportait aux femmes jeunesse et beauté éternelles mais aussi le malheur. Le mythe se termine par la mort de tous, Eteocle et Polynice s'entre-tuent. Créon, l'oncle des deux frères refuse la sépulture à Polynice. Antigone dit qu'elle enterrera quand même son frère et est mise à mort par Créon.

     

     

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     dessin représentant Héphaïstos (assis et tenant un marteau) présentant à Thétis les armes qu'il vient de fabriquer pour Achille, le fils de celle-ci. 480 BC. L'original se trouve au musée de Berlin.

     

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     Athéna avec son bouclier ?

     

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     la chouette d'Athéna, symbole de sagesse

     

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    ensemble de vases trouvés dans le cimetière de Sindos 510 BC : hydrie représentant six hommes et femmes en train de converser ; coupes à boire avec décoration florale ; vases à parfums

     

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    aryballe de Corinthe, à panse globulaire, décrivant un athlète et une femme (la déesse de la Victoire ?) IV è BC.

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    lécythes

     

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     œnochoé ?

     

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    amphore

     

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     alabastre en forme de phallus décoré du buste de Dionysos, trouvé dans l'agora romaine. Fin IIè BC. Photo des "Dossiers de l'archéologie" n° 347, page 59

     

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     Kylix ? cimetière de Sindos, tombe d'homme 540 BC

     

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     sirène , corps d'oiseau et tête de femme

     

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     probablement Pégase

     

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    vases à parfums. Cimetière de Sindos

     

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    vase à parfum en forme de coq, animal d'Esculape, symbole de vie et de mort. Vases en forme de femme et de kouros habillé. Les couleurs ont disparu.

     

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     fragment de vase avec caractères ioniques. Poseidi Kallitrateia, Chacidique, V è BC

     

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     strigiles, ils servaient aux athlètes à se nettoyer la peau après l'effort.

     

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     sandales avec éperons

     

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    poids de tissage.

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     Aphrodite, déesse de la beauté et de l'amour. En Macédoine, elle était associée à Ourania (céleste), à ses filles Peitho (la persuasion) et Harmonia (l'Harmonie), à Hypolympidia (celle qui descend du Mt Olympe), à Euschemon (au beau visage), à Epiteuxidia et Homonia (personnification de la Concorde)

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  • Les objets proviennent de deux nécropoles de Thessalonique (2483 tombes) fouillées au moment des travaux du métro , ainsi que des nécropoles des environs. Les morts étaient ensevelis ou incinérés et les tombes étaient de formes variées. Les objets qui accompagnaient les défunts étaient ceux du mort ou offerts par les proches : des vases en terre cuite ou en métal, des figurines, des bijoux en or, en argent, en verre, des monnaies en or, des danakès qui servaient d'oboles à Charon. Lire "Dossiers d'archéologie" n° 347, p 62 et 63.

     

      Tombe de jeune femme et de son nouveau-né. On voit des alabastres (vases à parfums). Cette tombe se trouvait dans la nécropole de l'ancienne Aeneas (ville qui aurait été fondée par Énée, le héros troyen qui fuit Troie en flammes en portant son père Anchise sur son dos, rencontre Didon, etc, etc). C'est dans ce cimetière qu'a été trouvé un cratère en bronze décoré d'une Victoire ailée.

     

    Thessalonique : le musée archéologique, l'or des Macédoniens

     

    Porte d'une tombe du IV è BC d'Aghia Paraskevi.

     

    Thessalonique : le musée archéologique, l'or des Macédoniens

     

    Cercueil en bois recouvert de plaques d'argent. Il contenait les restes de la crémation d'une femmes et des objets comme une bague en or. IV è BC.

     

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    Diphros en argent (tombe de Stavroupolis) 325 BC. C'est un tabouret que les femmes utilisaient. Sur la frise du Parthénon, les dieux sont assis sur des diphroi.

     

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     ici, Dionysos tenant un canthare et assis sur un diphros (photo trouvée dans wikipédia, il n'est pas dit où se trouve cet objet)

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    plan de la ville d'Olynthe. Cette ville a été fondée au VII è BC sans plan particulier. Elle fut détruite au V è siècle BC par les Perses et reconstruite suivant le plan hippodamien. Le schéma fera école et servira de modèle à d'autres villes. Les rues rectilignes et se croisant à angle droit délimitaient des îlots qui contenaient chacun dix maisons. La maison d'Olynthe avait un rez-de-chaussée et un étage supérieur. Les pièces étaient organisées autour d'une cour intérieure avec portique. Il y avait une cuisine, salle de bains, salle à manger officielle (l'andron), chambres et aussi des débarras, et occasionnellement atelier et boutique.

     

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    Les objets en or ou en métal :

     

    linceul

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    feuille d'or que l'on fixait sur la bouche du mort à l'aide d'une cordelette passée dans les trous. fin IV è BC.

     

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    dessin d'une terre cuite corinthienne décrivant le travail dans les mines. 630 BC. Musée de Berlin.

     

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    casques

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    casque trouvé dans la nécropole de Sindos, tombe 115. 520 BC. De type illyrien

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    masque en or provenant de la nécropole de Sindos (520 BC). Cela fait penser au masque d'Agamemnon vu à Mycènes : CLIC

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    boucles d'oreilles en forme d'omega. VI è BC

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    boucles d'oreilles représentant Niké (la Victoire) assise. II è BC

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    bracelets. Le serpent est symbole de vie (il est associé à Asclépios dieu de la médecine) mais aussi de mort (Méduse)

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    bracelet à têtes de bouquetins III è BC

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     autres bijoux, fin IV è BC

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    médaille représentant Olympias, épouse de Philippe II et mère d'Alexandre le Grand. Elle a été frappée en 225/250 AC pour les jeux sportifs organisées à Beroea en mémoire d'Alexandre le Grand. Elle appartient à un groupe de médailles, fondues à Aboukir (Egypte) et représentant la famille d'Alexandre. Au revers de la médaille, est représentée une néréide chevauchant un monstre marin.

     colliers, flacons à parfum

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    décorations de ceinture trouvées dans un cercueil en bois (qui n'a pas été conservé), cimetière de Pydria. 330 BC. Zeus, Artémis, Athéna. Sur l'autre côté, on trouve Dionysos et sa panthère ainsi qu'une déesse ailée, sans doute Niké..

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    couronnes en or. 500 à 300 BC. Ces couronnes en or portées dans les banquets ont été enterrées avec les morts pour qu'ils puissent participer aux banquets des dieux. Elles représentent des feuilles de chêne, de myrte, d'olivier...

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    couronne de lierre et de corymbe (Apollonia)

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    couronne d'olivier (Sedes)

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     couronnes d'olivier

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    couronne de myrte, antichambre de la tombe de Philippe II à Vergina

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     couronne de myrte

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    miroir

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    de gauche à droite : vaisselle rituelle, modèle de chaise et de table à trois pieds et de chariot à deux roues.

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