• stèle dédiée aux éphèbes de Kalindoia (actuellement Kalamoto). Elle mentionne les noms de 64 éphèbes qui honorèrent leur gymnasiarque. Titus Flavius Appodonius les approvisionna en huile pour un jour d'entraînement au gymnasium. I er siècle AD

     

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    stèle funéraire avec 6 portraits de la même famille. Une femme appelée Aphrodito, son mari Dioskourides, leurs trois fils et une femme plus âgée (la grand-mère ?) 190 AD

     

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    autres stèles familiales

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    filles sautant à saute-mouton

     

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    une statuette ayant gardé ses couleurs

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     stèle votive dédiée au dieu Hadès par l'intermédiaire du prêtre Hadaïos. Le dieu monte dans un chariot. Région de Derveni, II è AD.

     

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      buste d'Asclépios. Il peut avoir appartenu au sanctuaire de ce saint à Morrylos (actuellement Ano Apostoloi, Kilkis) fin du IV è BC

     

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    statue d'Asclépios (ou Esculape en français), dieu de la médecine. Son symbole est le bâton sur lequel s'enroule le serpent sacré, associé à la vie et à la mort (un seul serpent : quand il y en a deux, c'est le caducée d'Hermès). Son animal favori est aussi le coq (voir la statuette dans l'article précédent). Ano Apostoloi Kilkis (ancienne Morrylos) Ier BC.

     

    Asclépios était le fils d'Apollon, il mourut foudroyé par Zeus pour avoir ressuscité des morts. Il est surtout honoré à Épidaure. Parmi ses filles, on connaît surtout Hygie et Panacée.

     

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    stèle dédiée à Asclépios et à sa fille Hygie.

     

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    tête d'Apollon II è AD

     

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    stèle dédiée à Apollon et Artémis. Apollon est représenté avec une kithora et est assimilé à Apollon Pythien, le dieu de Delphes. Sa sœur Artémis, qui tient un phiale, est assimilée à Hégémone, celle qui guide et sauve. On l'invoque comme salvatrice dans les situations critiques. Kalomoto (ancienne Kalindoia) II è BC.

     

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    stèle votive à Dionysos. On fait un vœu pour être écouté.

     

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     cette dalle était probablement dédiée à Isis par deux ou davantage de femmes, peut-être affranchies de la même dame romaine.

     

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     Poplius Slarius Pamphilos (prêtre d'Isis et Sérapis) et son fils, Manius Solarius offrent un péristyle du temple et un didymaphorion (récipient utilisé dans un culte) à Osiris et autres divinités égyptiennes du sanctuaire. La famille Salarii était une des premières familles de marchands romains à s'être installées dans la ville. 39 BC.

     

    Sarapis existait déjà chez les Égyptiens (Apis + Osiris). Après Ptolémée I (général d'Alexandre et fondateur de la dynastie des Ptolémée), son culte se répand dans le monde gréco-romain aux côtés de celui d'Isis. C'est un dieu composite, il reçoit de Zeus son aspect solaire, d'Hadès son lien avec l'au-delà, de Dionysos la fertilité agraire et d'Asclépios le pouvoir guérisseur.

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    Puisque l'on parle de Sarapis et Isis, voici des statues de cette famille de dieux d'origine égyptienne et qu'on rencontre plus loin dans le musée.

     

     Sarapis, forme hellénisée du dieu de la mort égyptien, Osiris. Des traces montrent qu'il était doré. 150/200 AD

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     tête d' Isis, dorée à l'origine

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     Harpocrate, fils d'Osiris et Isis était d'abord adoré à Alexandrie sous le nom de Horus. C'est le patron des enfants. De sa main droite, il fait signe à ses initiés de se taire, et dans la main gauche, il tient une corne d'abondance remplie de fruits. III è AD.

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     tête de dieu barbu, probablement Poséidon ou Sarapis. III è BC

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    masques de tragédies et statuettes d'acteurs comiques. Thessalonique, Sindos, Olynthe. Du V è BC au III è AD.

     

    Satyros était un acteur comique né à Olynthe. Il était très renommé au IV è BC. Il concourut aux Lénéennes à Athènes (concours de comédie et de tragédie) et remporta au moins six prix. C'est lui qui apprit à son ami Démosthène, bègue et moqué, l’art de la diction, de l’intonation, de l’accentuation, de l’action sur scène.

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    tête de jeune femme, probablement une déesse. IV è BC

     

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    La jeune fille à la colombe. Marbre de Paros. Il reste des traces de couleur. Représentation de l'âme quittant le corps. Kallikrateia, Chalcidique 440 BC.

     

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    trois reliefs :

    l'homme de gauche porte un himation (manteau).

     

    Au milieu, statue d'un homme portant cuirasse ; probablement une statue de l'empereur Auguste dédiée par la prêtre Apollonius comme l'indique une inscription découverte dans la même région. L'éclair sur l'épaule du pectoral est l'emblème d'Auguste. Kalamoto, Thessalonique. fin I BC.

     

    statue de femme de type " grande femme d'Herculanum" ainsi nommée à cause d'une statue trouvée à Herculanum et dont on a fait des copies. Elle porte un chiton (tunique) et un himation (manteau couvrant la tête). Pelle. II è AD.

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    tête présumée d'Alexandre le Grand

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    Les Incantadas, vestiges d'un ensemble monumental conservés au Louvre. Le nom signifie "les enchantées" et l'ensemble se situait au cœur du quartier juif de Thessalonique. Les habitants étaient originaires d'Espagne, d'où ils avaient été chassés en 1492 par Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon. On dit que les piliers de cet ensemble appartenaient à une galerie qui conduisait du palais où était logé Alexandre au palais du roi de Thrace, son hôte. La nuit, Alexandre empruntait cette galerie pour rejoindre la reine. Le roi fit jeter un sort : quiconque emprunterait ce passage serait pétrifié. Alexandre fut prévenu par son maître Aristote mais la reine voulut le rejoindre, poursuivie par ses suivantes et le roi. Tous furent pétrifiés. Les piliers faisaient partie de deux façades de 13 m de haut. Ils font 2,18 m et sont sculptés en marbre de Thasos. Ils représentent Dionysos, Ariane, une Ménade, Léda, une Victoire, Aura, un des Dioscures, Ganymède et Zeus sous forme d'aigle. Ces dieux devaient être très populaires pour décorer le plus important monument public de la ville. En 1874, ils ont été vendus par le gouverneur turc au Conseil de France, en dépit de l'opposition des habitants, qu'ils soient turcs, grecs ou juifs.

    Ganymède, Discure, Aura et Niké :

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    Ariane et Léda :

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    Statue de Dionysos. II è AD.

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    Athéna II è AD

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     Épona, déesse celtique, patronne des chevaux, populaire partout en Europe. Son culte à Thessalonique a pu être introduit par l'empereur Galère, originaire d'une région du Danube. Ce relief est la seule présence du culte d'Épona à Thessalonique. IV è AD

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    statue de l'empereur Octave Auguste, premier empereur romain (24BC-14 AD). La statue, de type Prima Porta (ville d'Italie où a été découverte une statue en bronze qui a servi de modèle) a été découverte en 1939 au nord du Sérapéion de Thessalonique avec une statuette sans tête attribuée à l'empereur Claude. Les deux statues étaient peut-être installées dans un temple du culte impérial. Ici, l'empereur est beau et idéalisé (plus tard, on fera des statues plus conformes à la réalité mais ici, on veut le déifier). Il tient une lance ou un sceptre qui l'assimile à un dieu et ses cheveux tressés évoquent un héros ou un athlète. Il est pieds nus comme les héros et dieux grecs. L'œuvre évoque "le Doryphore", statue de Polyclète. I er siècle AD

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    Claude :

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     pilier hermaïque dédié à Priape. En bas, l'inscription Philagyros désigne peut-être le nom du donneur. I er BC

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     statue d'Aphrodite dite Aphrodite Genitrix (fondatrice de la famille) ou Aphrodite "Fréjus". La statue originale, en bronze, a été perdue mais de nombreuses copies se trouvent dans les musées. Celle de Thessalonique est une des meilleures copies. II AD.

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     statue d'un homme portant une cuirasse; probablement l'Empereur Hadrien. Le torse est décoré d'une Victoire couronnant. À ses pieds, un prisonnier. 117-138 AD

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    statue d'un empereur portant une cuirasse. Il porte un court chiton (tunique), une chlamyde (manteau) et une cuirasse. Sur le torse, une Néréide chevauchant des animaux marins, hippocampes, dauphins dans les vagues. 14-68 AD, dynastie des Julio-Claudiens.

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     statue d'une femme, probablement la déesse qui personnifie la ville de Rome. On suppose qu'elle mesurait 2,20 m. II è BC

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    buste d'Aelius Nikopoliamus. Selon l'inscription, ce buste aurait été offert par Zossimos, son esclave et gestionnaire de ses terres, en gratitude envers son maître. 250 AD

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    acte concernant une maison. Aphytis (Chalcidique) 357 BC

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     statue d'une femme de type "petite femme d'Herculanum". Copie d'une statue créée dans l'atelier de Praxitèle (fin IV è BC). Elle représente probablement Koré-Perséphone, fille de Déméter. Le nom de ce type de statue vient d'une des nombreuses copies trouvées à Herculanum. Celle-ci a probablement été trouvée dans le sanctuaire de Déméter à Derveni.

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     tête de jeune femme qui était accrochée au mur d'une maison à Olynthe. Certains disent qu'il s'agit de Déméter. V è BC

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    dalle de gauche : deux femmes et leurs servantes. Dalle 2 (il en manque une partie) : deux hommes, un esclave, la tête d'un cheval et un arbre avec un serpent. Le nom du sculpteur est indiqué : "fait par Evandros, fils d'Evandros, de la ville de Veroia". Cimetière de Derveni. I er BC.

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    relief dédié à Héphestion général et favori d'Alexandre. Pelle. Fin IV è BC

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    têtes diverses

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    dalle figurant un symposium (partie d'un banquet, comprenant le dessert). Un jeune garçon verse du vin. Kassandreia (380 BC)

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  • Les poteries :

     

    Les décorations étaient peintes en rouge ou noir.

     

    cratère : on y mélangeait le vin (trop épais) à de l'eau. Le mot vient de "je mélange"

     

    œnochoé : elle sert à puiser le vin coupé d'eau dans le cratère. Il a une panse arrondie.

     

    aryballe : utilisé pour stocker de l'huile parfumée destinée aux soins du corps. Il reprend la forme de l'œnochoé. Son col lui permettait de verser l'huile goutte à goutte.

     

    lécythe : vase allongé à col long et étroit. Il sert aux rites funéraires. Le fond du vase est blanc. Il contenait un vase intérieur pour qu'on y mette moins d'huile parfumée qui coûtait cher.

     

    alabastre : vase à parfum rappelant la forme d'une amphore. Col étroit pour ne laisser échapper le liquide qu'au goutte à goutte.

     

    balsamaire : vase à parfum utilisé pour les rites funéraires. le nom vient de baume, essence odorante. Panse ovoïde et col large.

     

    kylix : coupe à boire avec deux anses

     

    phiale : coupe sans anses ni pieds qui servait pour les rituels.

     

    canthare : coupe rituelle associée au culte de Dionysos. Deux anses hautes et verticales et pied. Les anses du kylix sont plus petites et horizontales.

     


    coupe de style de Kertch. Scène de mariage : on prépare la mariée. On voit Éros avec des ailes et, à droite, un griffon. La coupe est peinte en rouge, noir et blanc avec des parties en or.

    Théssalonique, musée archéologique, les poteries

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    2 copie d'une œnochoe (l'original se trouve au musée du Louvre). 450 BC. C'est l'histoire de Polynice qui est racontée ici. Polynice et Eteocle étaient les fils qu'Œdipe eut de sa mère Jocaste (Antigone au funeste destin était leur sœur). Œdipe, chassé de Thèbes par ses fils, les maudit et leur dit qu'ils s'entre-tueraient. Chaque frère décida de gouverner Thèbes chacun son tour. Mais Eteocle ne tint pas sa promesse. Une expédition fut montée contre Thèbes et contre Eteocle. Polynice offrit à Eriphyle, femme du roi Amphiaros, le "collier d'harmonie" pour qu'elle persuade son mari de participer à l'expédition (la guerre des sept chefs) contre Eteocle, roi de Thèbes. Le collier apportait aux femmes jeunesse et beauté éternelles mais aussi le malheur. Le mythe se termine par la mort de tous, Eteocle et Polynice s'entre-tuent. Créon, l'oncle des deux frères refuse la sépulture à Polynice. Antigone dit qu'elle enterrera quand même son frère et est mise à mort par Créon.

     

     

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     dessin représentant Héphaïstos (assis et tenant un marteau) présentant à Thétis les armes qu'il vient de fabriquer pour Achille, le fils de celle-ci. 480 BC. L'original se trouve au musée de Berlin.

     

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     Athéna avec son bouclier ?

     

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     la chouette d'Athéna, symbole de sagesse

     

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    ensemble de vases trouvés dans le cimetière de Sindos 510 BC : hydrie représentant six hommes et femmes en train de converser ; coupes à boire avec décoration florale ; vases à parfums

     

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    aryballe de Corinthe, à panse globulaire, décrivant un athlète et une femme (la déesse de la Victoire ?) IV è BC.

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    lécythes

     

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     œnochoé ?

     

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    amphore

     

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     alabastre en forme de phallus décoré du buste de Dionysos, trouvé dans l'agora romaine. Fin IIè BC. Photo des "Dossiers de l'archéologie" n° 347, page 59

     

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     Kylix ? cimetière de Sindos, tombe d'homme 540 BC

     

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     sirène , corps d'oiseau et tête de femme

     

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     probablement Pégase

     

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    vases à parfums. Cimetière de Sindos

     

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    vase à parfum en forme de coq, animal d'Esculape, symbole de vie et de mort. Vases en forme de femme et de kouros habillé. Les couleurs ont disparu.

     

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     fragment de vase avec caractères ioniques. Poseidi Kallitrateia, Chacidique, V è BC

     

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     strigiles, ils servaient aux athlètes à se nettoyer la peau après l'effort.

     

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     sandales avec éperons

     

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    poids de tissage.

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     Aphrodite, déesse de la beauté et de l'amour. En Macédoine, elle était associée à Ourania (céleste), à ses filles Peitho (la persuasion) et Harmonia (l'Harmonie), à Hypolympidia (celle qui descend du Mt Olympe), à Euschemon (au beau visage), à Epiteuxidia et Homonia (personnification de la Concorde)

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  • Les objets proviennent de deux nécropoles de Thessalonique (2483 tombes) fouillées au moment des travaux du métro , ainsi que des nécropoles des environs. Les morts étaient ensevelis ou incinérés et les tombes étaient de formes variées. Les objets qui accompagnaient les défunts étaient ceux du mort ou offerts par les proches : des vases en terre cuite ou en métal, des figurines, des bijoux en or, en argent, en verre, des monnaies en or, des danakès qui servaient d'oboles à Charon. Lire "Dossiers d'archéologie" n° 347, p 62 et 63.

     

      Tombe de jeune femme et de son nouveau-né. On voit des alabastres (vases à parfums). Cette tombe se trouvait dans la nécropole de l'ancienne Aeneas (ville qui aurait été fondée par Énée, le héros troyen qui fuit Troie en flammes en portant son père Anchise sur son dos, rencontre Didon, etc, etc). C'est dans ce cimetière qu'a été trouvé un cratère en bronze décoré d'une Victoire ailée.

     

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    Porte d'une tombe du IV è BC d'Aghia Paraskevi.

     

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    Cercueil en bois recouvert de plaques d'argent. Il contenait les restes de la crémation d'une femmes et des objets comme une bague en or. IV è BC.

     

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    Diphros en argent (tombe de Stavroupolis) 325 BC. C'est un tabouret que les femmes utilisaient. Sur la frise du Parthénon, les dieux sont assis sur des diphroi.

     

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     ici, Dionysos tenant un canthare et assis sur un diphros (photo trouvée dans wikipédia, il n'est pas dit où se trouve cet objet)

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    plan de la ville d'Olynthe. Cette ville a été fondée au VII è BC sans plan particulier. Elle fut détruite au V è siècle BC par les Perses et reconstruite suivant le plan hippodamien. Le schéma fera école et servira de modèle à d'autres villes. Les rues rectilignes et se croisant à angle droit délimitaient des îlots qui contenaient chacun dix maisons. La maison d'Olynthe avait un rez-de-chaussée et un étage supérieur. Les pièces étaient organisées autour d'une cour intérieure avec portique. Il y avait une cuisine, salle de bains, salle à manger officielle (l'andron), chambres et aussi des débarras, et occasionnellement atelier et boutique.

     

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    Les objets en or ou en métal :

     

    linceul

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    feuille d'or que l'on fixait sur la bouche du mort à l'aide d'une cordelette passée dans les trous. fin IV è BC.

     

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    dessin d'une terre cuite corinthienne décrivant le travail dans les mines. 630 BC. Musée de Berlin.

     

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    casques

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    casque trouvé dans la nécropole de Sindos, tombe 115. 520 BC. De type illyrien

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    masque en or provenant de la nécropole de Sindos (520 BC). Cela fait penser au masque d'Agamemnon vu à Mycènes : CLIC

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    boucles d'oreilles en forme d'omega. VI è BC

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    boucles d'oreilles représentant Niké (la Victoire) assise. II è BC

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    bracelets. Le serpent est symbole de vie (il est associé à Asclépios dieu de la médecine) mais aussi de mort (Méduse)

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    bracelet à têtes de bouquetins III è BC

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     autres bijoux, fin IV è BC

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    médaille représentant Olympias, épouse de Philippe II et mère d'Alexandre le Grand. Elle a été frappée en 225/250 AC pour les jeux sportifs organisées à Beroea en mémoire d'Alexandre le Grand. Elle appartient à un groupe de médailles, fondues à Aboukir (Egypte) et représentant la famille d'Alexandre. Au revers de la médaille, est représentée une néréide chevauchant un monstre marin.

     colliers, flacons à parfum

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    décorations de ceinture trouvées dans un cercueil en bois (qui n'a pas été conservé), cimetière de Pydria. 330 BC. Zeus, Artémis, Athéna. Sur l'autre côté, on trouve Dionysos et sa panthère ainsi qu'une déesse ailée, sans doute Niké..

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    couronnes en or. 500 à 300 BC. Ces couronnes en or portées dans les banquets ont été enterrées avec les morts pour qu'ils puissent participer aux banquets des dieux. Elles représentent des feuilles de chêne, de myrte, d'olivier...

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    couronne de lierre et de corymbe (Apollonia)

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    couronne d'olivier (Sedes)

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     couronnes d'olivier

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    couronne de myrte, antichambre de la tombe de Philippe II à Vergina

    Thessalonique : le musée archéologique, l'or des Macédoniens

     

     couronne de myrte

    Thessalonique : le musée archéologique, l'or des Macédoniens

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    miroir

    Thessalonique : le musée archéologique, l'or des Macédoniens

     

    de gauche à droite : vaisselle rituelle, modèle de chaise et de table à trois pieds et de chariot à deux roues.

    Thessalonique : le musée archéologique, l'or des Macédoniens

     

     

     

     


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  • Le musée se trouve dans la partie sud-est de Thessalonique, près du parc YMCA. Il a été inauguré en 1962 pour fêter le cinquantenaire de l'indépendance de Thessalonique.

     

    Je ferai plusieurs articles : les photos ne sont pas dans l'ordre où j'ai vu les objets, j'ai préféré les regrouper par thèmes. Les photos ne sont pas belles : environnement sombres avec quelques lumières gênantes, appareil photo qui fonctionne mal...

    La visite a été un peu trop courte à mon gré mais la journée était chargée avec le site de Dion.

     

    Voici les cratères et les hydries. Ils ont ensuite été utilisés comme urnes funéraires et trouvés dans des nécropoles.

    hydrie : vase utilisé pour transporter de l'eau.

    cratère : vase utilisé pour mélanger l'eau et le vin, trop épais à cette époque.

     

    hydrie en bronze avec Niké en vol

     Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

     

     Hydrie en bronze., Vè BC mais la tête a été réparée au IV è BC.

     

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

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    autre hydrie en bronze avec de jolies anses en forme de mains. Vè BC

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

     

    Cratère de Derveni. IV è BC. Il est en bronze avec une grande quantité d'étain, ce qui lui donne cet aspect doré (il n'y a pas d'or). Il pèse 40 kg et mesure 91 cm. Il a été découvert en 1962 dans le cimetière de Derveni, au sud-ouest de Thessalonique. Il a été utilisé ensuite comme urne funéraire.

     

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

    deux photos wikipédia :

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

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    Il est dédié à Dionysos, en raison de son pouvoir à la fois sur la vie et la mort. La face principale montre le mariage de Dionysos et d'Ariane. Ariane, fille de Minos, roi de Crète, avait fait sortir Thésée du labyrinthe où il avait combattu le Minotaure. Puis ils s'étaient enfuis et Thèsée avait abandonné Ariane sur l'île de Naxos. Les versions sont nombreuses concernant le sort d'Ariane. Ici, il est dit qu'elle épouse Dionysos. Le dieu est accompagné de sa panthère (Cybèle, elle, est accompagnée de deux panthères).

     

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

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    derrière Dionysos : la panthère

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

     

    Dionysos et Ariane sont entourés du thiase (cortège de satyres et de ménades) qui se livrent à des danses extatiques : Silène, le tuteur de Dionysos, en position ithyphallique, regarde la danse des Ménades. Des tiges et feuilles de vignes serpentent entre les personnages.

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

     

    Les historiens ne savent pas très bien comment interpréter le personnage barbu, monosandale. Il tient un double javelot et n'est chaussé que sur un pied. Est-ce Penthée, roi de Thèbes (mais Penthée est imberbe) ? Lycurgue (mais celui-ci ne porte pas deux javelots) ?

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

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    Une Ménade tient un enfant nu, deux autres déchirent un faon avant de le dévorer.

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

    quatre statuettes décorent l'épaule du vase : Dionysos jeune, une ménade endormie, un satyre endormie et une Ménade extatique.

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

     

    Les anses sont décorées de têtes d'Achelôos (dieu-fleuve) et d'Héraclès, d'Hadès ...

    Thessalonique : le musée archéologique :  cratères et hydries

    Achelôos :

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    Le haut du col est décoré d'animaux : aigle, biche, bouc, faon, lion, lionne, panthère, renard, sanglier.

     

    Le nom du propriétaire est inscrit : Astion, fils d'Anaxagoras, de Larissa.

    pour davantage d'explications : CLIC

     

     

     

     

     

     


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  • La rotonde ou Agios Georgios

    Fermée en 1978 suite à un grand séisme, elle a rouvert en 2015.

    Construite à l'origine en 306 sous le règne de Galère, elle se situe au nord de l'arc de Galère avec qui elle  faisait partie d'un ensemble monumental incluant aussi le palais aujourd'hui disparu. La rotonde était reliée à l'arc de Galère par une voie processionnelle couverte d'un peu plus de 100 m (également disparue). Elle était sans doute destinée à être un mausolée pour Galère.

    au premier plan, l'arc de Galère .

    Thessalonique, la Rotonde

    À l'origine temple peut-être dédié à Zeus, le monument a ensuite été transformé en église dédiée à Saint Georges sous Constantin en 326 (on l'appelle aussi Agios Georgios).

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    En 380, l'empereur Théodose, qui avait été baptisé à Thessalonique dans cette église, promulgue l'édit de Thessalonique : la religion chrétienne devient obligatoire. Au début du IV è siècle, Dioclétien massacrait les chrétiens, à la fin du même siècle Théodose massacre les adeptes des autres religions !

    Thessalonique, la Rotonde

    En 1590, la Rotonde est transformée en mosquée dite de Suleyman Hortaji Effendi. Elle redevient chrétienne en 1912 mais le minaret reste. Il reste aussi la fontaine qui servait aux ablutions rituelles.

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    nettoyage minutieux :

    Thessalonique, la Rotonde

    La Rotonde mesure 30 m de hauteur et 25 m de diamètre. Les murs de briques font 8 m d'épaisseur.Les matériaux utilisés évoquent plusieurs époques : le marbre du temps des Grecs, la brique du temps des Romains. Briques et marbres ont été utilisés tous les deux par les Byzantins.

     

    Thessalonique, la Rotonde

    À l'intérieur, les murs sont décorés de magnifiques mosaïques, bien mises en valoir par huit larges baies.

     

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Coupole : Christ Pantocrator (disparu) entouré de 15 martyrs devant des paons. Les noms de ces protomartyrs sont écrits à côté. Protomaryrs : premiers martyrs.

     

    Thessalonique, la Rotonde

     la Jérusalem céleste

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

     Saint Léon (photo wikipédia)

    Thessalonique, la Rotonde

    Saint Basile et Saint Prisque (Wikipédia)

    Thessalonique, la Rotonde

    Dans les chapelles de côté !

    Fresque de l'Ascension (IX è)

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    Thessalonique, la Rotonde

    les chats font partie du paysage grec

    Thessalonique, la Rotonde

     

     

     

     


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