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L'exposition se termine le 17 décembre. Elle a lieu dans l'ancien Hôtel-Dieu transformé en centre culturel.
Un lieu atypique, qui a gardé des éléments de sa fonction première.
Quan on entre, face à ces boules transparentes qui changent de couleur selon l'endroit où on se place, c'est déjà la féerie.
les dentelles de papier et les feuilles de choux de Delphine Ferré :
les aquarelles de Noo :
Julia Sini :
Lydia Canizares :
Nadine Frot Dumont :
Pascal Bost :
Benjamin Laugié :
Les œuvres étaient à vendre, mais je me suis contentée de quelques cartes de Siomart (Béata Trawinski)
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Le mardi soir, lors de notre temps libre, nous sommes passés prendre des photos de l'arc de Galère et nous y sommes retournés jeudi. Les photos ont été prises avec deux appareils différents, c'est pourquoi les couleurs sont différentes.
Il est connu sous le nom d'arc de Kamara. Il fut érigé entre 298 et 305 BC pour commémorer les victoires remportées par le co-empereur Galère contre les Perses en 297, en Mésopotamie et en Arménie.
côté sud-est :
côté nord-ouest :
côté sud-ouest (au fond la Rotonde) :
En 293, Dioclétien partage l'Empire en quatre parties dirigées par quatre Tétrarques : deux Empereurs, les Augustes (Maximien et Dioclétien) et deux Césars, successeurs des empereurs (Constance Chlore, père du futur empereur Constantin I le Grand et Galère). Galère a été envoyé à Thessalonique. Il aimait cette ville et s'est construit une sorte de petite Rome avec un palais magnifique dont il ne reste que peu d'éléments. Après l'abdication de Dioclétien et Maximien en 305, Galère et Constance deviennent Augustes et nomment deux Césars, favorables à Galère. Après avoir été César de 293 à 305, Galère est Auguste de 305 à 311, année de sa mort.
Galère, Maximien Galère (250-311) a été élevé par Dioclétien. Il épouse Valéria, la fille de Dioclétien. (à la mort de Dioclétien, la pauvre Valéria et sa mère auront bien des malheurs et finiront décapitées.)
Ce qu'on appelle l'arc de Galère n'est pas un arc de triomphe mais ce qui reste d'un tétrapyle, coupole soutenue par des piliers. Il ne reste que deux piliers sur les 8 du tétrapyle d'origine. Il se trouvait exactement au carrefour de la via Egnatia (qui traversait la ville d'est en ouest et servait de decumanus maximus) et la voie processionnelle qui reliait la Rotonde au Palais impérial. Il faisait partie d'un vaste ensemble comprenant le palais de Galère, l'Hippodrome et le Mausolée de l'empereur.
Les bas-reliefs racontent donc les victoires de Galère contre le roi Sassanide Narseh, fils de Shapur I. Galère reproche à Narseh le traitement "honteux et insultant" que fit subir on père à l'empereur Valérien (certaines versions disent que Valérien servait de marchepied, avec son corps, à Shapur montant à cheval et qu'ensuite il a été écorché, sa peau teintée en rouge et exposée sur un mannequin pour symboliser la honte de Rome ).
Ici, une photo prise en Iran, sur le site de Naqsh-e Rostam. Le roi Shapur I est à cheval, il porte la couronne et le korymbos. Devant lui, deux empereurs romains vaincus : Philippe l'Arabe (244-249) et Valérien (253-260), ce dernier vaincu à Edesse en 260 (à noter qu'ils n'ont pas vécu à la même époque). Un troisième empereur, Gordien III (235-244) n'est pas représenté ici. Certains guides disent que c'est Philippe l'Arabe qui est agenouillé, d'autres que c'est Valérien.
Colonne de gauche quand on est placé au sud-est
niveau supérieur :
ambassadeurs perses reçus par Galère
lustration (sacrifice offert aux dieux par la famille de Galère et son épouse Valéria, fille de Dioclétien). Galère est en tenue militaire. Les visages ont été martelés.
Ambassadeurs perses offrant des cadeaux aux Romains. On voit des éléphants. La première photo a été prise mardi. Jeudi, le panneau était masqué par une affiche indiquant "C'est la police qui a tué Kostas Manioudakis" et appelant à une "marche le samedi 7 octobre à 15 h contre l'état barbare" :
côté nord-est (à l'intérieur)
Avènement d'Auguste :
victoire triomphale de Galère contre Narseh (en réalité ils ne se sont jamais affrontés).Galère, à cheval, attaque Narseh. Celui-ci est prêt à tomber de cheval. Au-dessus de galère, un aigle porte la couronne de la victoire.
les tétrarques, en toges, côte à côte, pour montrer l'unité de la tétrarchie. Les Augustes sont au milieu. Une Victoire tient une couronne au-dessus d'eux.
la déesse de la Victoire :
coté nord-ouest :
Galère en Arménie. Un quadrige est tiré par des éléphants. Après l'Arménie, Galère franchit le Tigre.
bataille
prisonniers perses à Antioche
côté sud ouest :
Mars, les Vertus et les trophées
Colonne au milieu quand on est au côté sud-est
sud-est :
niveau supérieur :
capture du Harem de Narseh, les épouses, les enfants, les trésors
observateurs perses le long du Tigre
sud-ouest (intérieur)
bataille entre les Romains et les Perses
Prisonniers perses
bienvenue à l'empereur
nord-ouest :
Avance de la cavalerie romaine
soumission des prisonniers à l'Empereur
nord-est :
dromadaires :
Les Incantadas, vestiges d'un ensemble monumental conservés au Louvre. Le nom signifie "les enchantées" et l'ensemble se situait au cœur du quartier juif de Thessalonique. Les habitants étaient originaires d'Espagne, d'où ils avaient été chassés en 1492 par Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon.
On dit que les piliers de cette ensemble appartenaient à une galerie qui conduisait du palais où était logé Alexandre et le palais du roi de Thrace, son hôte. La nuit, Alexandre empruntait cette galerie pour rejoindre la reine. Celui fit jeter un sort : quiconque emprunterait ce passage serait pétrifié. Alexandre fut prévenu par son maître Aristote mais la reine voulut le rejoindre, poursuivie par ses suivantes et le roi. Tous furent pétrifiés.
Les piliers faisaient partie de deux façades de 13 m de haut. Ils font 2,18 m et sont sculptés en marbre de Thasos. Ils représentent Dionysos, Ariane et une Ménade, Léda, une Victoire, Aura, un des Dioscures, Ganymède et Zeus sous forme d'aigle. Ces dieux devaient être très populaires pour décorer le plus important monument public de la ville. En 1874, ils ont été vendus par le gouverneur turc au Conseil de France, en dépit de l'opposition des habitants, qu'ils soient turcs, grecs ou juifs.
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Le forum romain est entouré de portiques avec un odéon à l'est et une galerie souterraine. Les fouilles ont été débutées en 1962. Avant le forum, l'agora hellénistique était au même endroit. Les magasins se trouvaient côté sud (agora signifie marché). Notre hôtel Olympia, rue Olympou, se trouvait tout près. C'était facile de se repérer dans Thessalonique : du sud au nord la place Aristote, la rue Aristote, la place Venizélos,
l'odéon
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L'église est située au nord de l'agora sur, ce qui était à l'époque romaine, les thermes.
Une basilique avait déjà été édifiée au Vè siècle à l'emplacement du martyr de Dimitri. Suite à un incendie, elle a été remplacée au VIIè siècle par une basilique à cinq nefs.
Mais qui est Dimitri ou Démétrios, devenu patron de Thessalonique ? C'était un général romain converti au catholicisme. L'empereur Dioclétien, aidé par Galère, venait d'entamer une période de persécutions. Dénoncé comme fauteur de troubles, Dimitri fut emprisonné. Selon la légende, lors des combats dans l'arène, Nestor, un jeune garçon que Dimitrios avait converti, devait combattre contre le géant Lyeus (Lias) . Nestor invoqua Dieu et tua le géant. Galère, devenu tétrarque, furieux, fit mettre à mort Dimitri et Nestor, percés de lances. Du corps de Dimitri, se mit à jaillir une huile parfumée à la myrrhe. On l'appelle "Démétrios le myroblyte" (celui qui exsude la myrrhe).
Démétrios est un mégalomartyr. Pour être considéré comme mégalomartyr, il faut avoir été martyrisé avant 363, être populaires, être un laïc (les ecclésiastiques sont des hiéromartyrs) et ne pas être protomartyr (martyr des premiers temps).
On le représente souvent comme un guerrier terrassant les ennemis de la foi. Il est souvent associé à Saint Georges, ce sont deux saints militaires, tous les deux à cheval, armés d'une lance pour terrasser les ennemis.
Ici, dans l'église de Budesti (Maramures en Roumanie)
En Roumanie, nous avons vu à plusieurs reprises des fresques représentant Dimitri et Nestor.
à gauche Démétrios, à droite le combat de Nestor contre Lias
le combat de Nestor :
Michel IX Paléologue fit reconstruire l’église Hagios Demetrios (saint Dimitri) qui avait été détruite en 1185 par les Normands de Sicile (Tancrède de Lecce)
L'église (qui fut transformée en mosquée de 1493 à 1912) a brûlé en 1917. En 1949 l'église était restaurée avec des matériaux retrouvés sur place et de nouveau rouverte au culte. Quelques fresques et mosaïques, exécutées entre la reconstruction du VII siècle et la période iconoclaste, ont pu être sauvées.
Les 16 chapiteaux sont différents. marbre vert antique
St Démétrios avec des enfants.
Par convention, les personnages de plus de trente ans ont une barbe. Donc on voit que Démétrios est jeune.
Un reliquaire en argent est exposé dans le ciborium. Devant le reliquaire, les gens s'agenouillent, embrassent le reliquaire. Ils prennent un coton tige qu'ils trempent dans l'eau bénite et font une croix sur leur front.
Les gens écrivent un vœu qu'ils mettent dans une boîte
Ici, sont mises en vente des bougies de la taille des fidèles. On en fait brûler pour demander la réussite aux examens.
Cette icône a été sauvée par la famille Kaltos lors de l'incendie de 1917. Elle a été rapportée le 26 novembre 2023.
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POur faire en ateliers avec des enfants
Père Noël très facile. On peut en faire des petits car il n'y a pas beaucoup de plis. Il peut servir de marque-place
Avec un pompon, ce serait plus joli
on peut casser le bonnet :
Ici, j'ai ajouté un pompon mais il est trop lourd et le bonhomme ne tient plus debout. Un morceau de catron installée en bas à l'intérieur permet de stabiliser le marque-place
un Père Noël bras baissés : CLIC
un autre Père Noël : CLIC
et celui-ci, très facile (il se fait en deux parties à coller) :
le bonhomme de neige : photo à venir
une étoile à 5 branches (très simple) et une étoile à six branches (un peu plus délicat)
un autre lien pour une étoile à 4 branches : CLIC
sapin : CLIC pour voir la vidéo
et celui-ci CLIC
étoile :
origami conçu par Fumiaki Shingu
étoiles du bonheur chinoises : je n'ai pas réussi
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