•  Nous nous rendons maintenant à Aigai (actuelle Vergina), première capitale de l'empire macédonien, avant d'avoir été remplacée vers 400 BC par Pella sous le règne de Archelaos.

     Il est fort possible que des photos aient été mélangées (vaisselle, couronnes) et qu'elles ne soient pas placées dans la bonne tombe !

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Selon le mythe, Aigai (prononcer Eyé) a été fondée par le roi légendaire Karanos (VIII è BC) venu d'Argolide. L'oracle de Delphes lui avait dit de fonder un royaume là où des troupeaux de chèvres se reposaient. Son descendant Perdiccas I (VII è BC) est considéré comme le premier roi historique de la dynastie des Argéades (ou Téménides). La légende fait descendre Karanos de Téménos, un des soixante fils d'Héraclès.

     

    Le mythe raconte que Perdiccas décida de fixer ici la nécropole des rois de Macédoine pour lui et ses descendants, ajoutant "Tant que leurs cendres y reposeraient, le sceptre demeurerait dans la maison." Ce qui ne fut pas le cas, puisque Alexandre n'y fut pas inhumé, événement de mauvais augure. Et la dynastie des Argéades s'arrêta. La nécropole d'Aigai contient une centaine de tombes.

     

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    La cité se trouve au nord du Mont Olympe et du mont Pieria consacré aux muses et aux nymphes.

     

    Agai est la première capitale de l'empire macédonien, jusqu'au IV è BC date à laquelle le roi Archéléos ou, selon les sources, le roi Amynthas III (père de Philippe II) décida de faire de Pella sa capitale.

     

     

    C'est donc dans cette cité que se trouve l'ensemble funéraire de la dynastie des Argéades.

     

    Vers 274 BC, donc bien après la mort d'Alexandre, Antigone II Gonatas fut vaincu par Pyrrhus I (celui de "la victoire à la Pyrrhus contre les Romains). Pyrrhus s'installe en Macédoine, les tombes d'Aigai sont pillées par ses mercenaires gaulois. Après la mort de Pyrrhus (blessé par une tuile lancée par une vieille femme) puis décapité, Antigonos retrouve son trône. Il fait recouvrir quatre tombes royales par un tumulus appelé "La MegaliToumba".

     

     

    Des siècles plus tard, les fouilles commencèrent au XIX è siècle. En 1977 le grand tumulus est dégagé par Manolis Andronikos (les archéologues sont entrant par la clé de voûte).

     

    Le tumulus actuel est donc une copie qui date de 1993. Il est construit sur lemplacement d'origine des sépultures; il mesure 100 m sur 13 m et est recouvert d'un toit végétalisé.

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Les objets trouvés dans les tombes sont exposés dans ce musée dit "de site".

    amazone attaquant un griffon :

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Il est difficile de prendre des photos et des notes car nous sommes dans une demi-obscurité, celle des Enfers peut-être ! : il faut faire attention où l'on met ses pieds. Seuls sont éclairés les objets qui brillent dans cette ambiance mystique. Nous sommes dans le domaine d'Hadès.

     

     

    Outre le musée, il y a les ruines de la cité, notamment celles du théâtre, un des plus grands du monde grec, où Philippe II fut assassiné par Pausanias en 336 BC. Il avait organisé des fêtes avant son expédition d'Asie et les noces de sa fille Cléopâtre. Qui est l'instigateur de l'assassinat ? Pausanias pour motifs personnels ou a-t-il agi sur l'ordre de quelqu'un ? ; certains disent la reine Olympias, quatrième épouse de Philippe et mère d'Alexandre, et peut-être aussi Alexandre lui-même.

     

     

     

    La tombe III, appelée la tombe du Prince, serait vraisemblablement celle d'Alexandre IV, fils d'Alexandre et de Roxane, assassiné à l'âge de 16-14 ans (avec sa mère) sur ordre de Cassandre.

     

     

     

    Pour les tombes I et II, c'est plus compliqué.

     

    Jusqu'à présent (et encore maintenant), la tombe II était considérée comme la tombe de Philippe II et de sa septième épouse Cléopâtre, assassinée sur l'ordre d' Olympias ainsi que son bébé.

     

     

    Deuxième hypothèse, plus récente : La tombe II pourrait aussi être celle de Philippe III Arrhidée et de son épouse Eurydice, morts en 317 BC. Philippe III était le demi-frère d'Alexandre et après la mort de celui-ci, il a régné conjointement avec Alexandre IV. Olympias, veuve de Philippe II, le fait assassiner et contraint Eurydice au suicide.

     

     

    Les restes de Philippe II, son épouse Cléopâtre et leur nouveau-né Europa pourraient donc se trouver dans la tombe I dite de Perséphone.

     

     

    Les archéologues n'ont pas encore tranché !

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Nous entrons dans le tumulus par un long couloir et au bout des stèles funéraires (fin IV è BC) sont exposées.

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    stèle funéraire : portraits de deux hommes, un père, assis et son fils, debout ; une femme, probablement la mère du fils et un petit garçon. Les noms sont écrits en grec sous le fronton.

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Puis nous descendons pour arriver à la tombe II (voûtée) qui est toujours nommée tombe de Philippe II. La vraie, pas une réplique. Peu importe si c'est celle de Philippe II ou de Philippe III, ce qu'on voit est très beau. L'entrée de la la tombe est composée d'une porte factice et entourée de colonnes doriques . est surmontée une frise de 5 mètres représentant une chasse au lion, signe de tombe royale. Seul le roi a le droit de tuer le lion. Le fond est occupé par un paysage, ce qui n'est pas si courant. Dix chasseurs (Philippe II à cheval à droite et au milieu Alexandre, debout) traquent un lion, un sanglier, un ours, un cerf. On pense à Héraclès, le supposé ancêtre des Téménides, chassant le sanglier d'Erymanthe et le lion de Némée.

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    La tombe II est composée d'un vestibule et de la chambre mortuaire proprement dite. Dedans, il y avait des objets funéraires, de la vaisselle, des armes, des poteries, des bijoux ainsi que des boîtes en or appelées larnax. Ces objets sont exposés dans la grande salle du musée.

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Les objets de la chambre principale :

     

    un sarcophage en marbre dans lequel se trouve un larnax en or décorée du soleil de Vergina à 16 branches. Il pèse 10 kg. Le soleil a fait l'objet d'une polémique dans les années 90 entre la Grèce et la République de Macédoine qui le faisait figurer sur son drapeau. La Grèce estimait que la Macédoine du Nord ne devait pas s'approprier cet emblème macédonien, il fut retiré du drapeau et remplacé par un motif qui s'inspire cependant du soleil. Le larnax contenait 380 ossements recueillis après l'incinération. Les os, lavés dans du vin, étaient ensuite enveloppés dans un linge pourpre. Sur les os était posée une couronne en or, à feuilles de chêne et glands.

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    une autre couronne

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    couronne qui se trouve au musée de Thessalonique et provenant de cette tombe

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    La couronne était posée sur un diadème en or et argent, réglable et décoré du nœud d'Hercule (pour rappel, les rois téménides disaient qu'ils descendaient d'Hercule).

     

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Au milieu de la grande salle, est exposé le bûcher funéraire (on pense à celui qu'Achille organisa après la mort de Patrocle). "Sur une couche chryséléphantine (or et argent), Philippe II fut livré aux flammes. On lança dans le bûcher des armes son uniforme, des vases de parfums, de l'huile, des fruits..." Les os étaient récupérés, lavés, enveloppés et rangés dans le larnax.

     

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Le lit funéraire était en bois avec ornements en or et ivoire représentant notamment des muses. Le bois a brûlé et il reste des fragments de la décoration, notamment des têtes qui pourraient être celles de Philippe (barbu), d'Alexandre (souvent représenté tête inclinée vers la droite et yeux levés) et d'Olympias.

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Alexandre :

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Philippe II :

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Dans cette chambre, il y avait aussi deux trépieds. Le plus grand rappelle le trépied de Delphes, convoité par Héraclès et défendu par Apollon. Il rappelle aussi que Perdiccas II a participé aux Jeux d'Argos. Sur le trépied est écrit "Je viens des Jeux d'Argos".

    le trépied (à gauche) :

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Les rois macédoniens étaient des personnages royaux, c'est pourquoi ils ont été inhumés avec la pourpre, le diadème. C'étaient aussi des chefs de guerre, et ils étaient enterrés avec les armes et l'équipement militaire.

     

    La cuirasse en fer décorée de boutons en or représentant Méduse ressemble à celle que porte Alexandre sur la mosaïque "d'Issos".

     

    La jupe est une copie.

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Le bouclier, très grand, est un bouclier de parade, en bois, or et ivoire qui représente peut-être Achille tuant la reine des Amazones, Penthésilée. Il demanda 5 ans de restauration.

     

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Les rois avaient aussi une fonction religieuse, d'où la présence de vaisselle en bronze (grand plat) ou en argent qui servait à nettoyer les os ou le corps.

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Grande œnochoé en bronze (récipient qui servait à puiser le vin mêlé d'eau contenu dans le cratère). Elle est ornée d'une magnifique tête de Silène.

     

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Dans l'antichambre de la tombe II, se trouvait également un sarcophage en marbre, avec un larnax décoré d'un soleil à 12 branches. Il contenait les ossement d'une femme très jeune. Or, Cléopâtre était âgée de 32 ans quand elle a été assassinée. S'agirait-il donc plutôt de Meda, sixième épouse de Philippe ? C'était une princesse thrace, elle était toujours vivante au moment de la mort de Philippe et se serait suicidée. Ce geste aurait forcé l'admiration des Macédoniens qui lui auraient fait des funérailles royales. (voir la vidéo de J-C Bonnier, minute 38) en fin d'article.

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    couronne en or, à feuilles de myrte, appartenant à Cléopâtre ou à Euridyce, selon les hypothèses.

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    gorytos en or (combinaison de carquois et d'étui à arc) au décor scythe, représentant des scènes de batailles.

     

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    armure de cou de la reine servant à protéger ce qui n'était pas couvert par la cuirasse. Les archéologues partisans de la seconde hypothèse rappellent qu'Eurydice était une guerrière.

     

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    magnifique tissu de pourpre et d'or servant à envelopper les ossements

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    lanterne en bronze avec tête de Pan

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    la couche chryséléphantine :

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

     

    les protège-tibias (cnémides) de taille inégale (celles de Philippe qui était boiteux ou celles d'Eurydice ?)

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Un héroôn se trouve à côté de la tombe I, dite de Pers&phone. C'est un autel dédié au culte d'un héros, inhumé dans la tombe voisine. Photos de la tombe de Perséphone dans l'article suivant.

     

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    la tombe III du Prince Alexandre IV. Ses cendres se trouvent dans une hydrie en argent contenant des ossements calcinés et recouverte d'une couronne en or à feuilles de chêne et de glands

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

     

    décoration du lit funéraire : Hermès, Zeus et Perséphone

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    miniature chryséléphantine représentant Sabazios, dieu thrace assimilé à Dionysos

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    fresque représentant une course de chars

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    vaisselle en argent avec des vases à parfum, cratères pour le mélange de l'eau et du vin, passoire, louche...

     

    la tombe IV :

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    la tombe d'Eurydice, mère de Philippe II, morte en 340 BC. Elle n'est pas dans le tumulus. Il reste un trône décoré d'une scène représentant un couple (Hadès et Perséphone ? ou Amnystas III et Eurydice, les parents de Philippe) conduisant un quadrige.

    photo internet : https://books.openedition.org/efa/8632

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

    photo https://fr.wikipedia.org/wiki/Aigai#/media/Fichier:Hades_and_Persephone,_Vergina.jpg

     

    Aigai et les tombes royales dont celle de Philippe II

     

    Voir la vidéo de Jean-Claude Bonnier qui explique très bien les différentes hypothèses concernant les personnages inhumés (à la minute 38)

     

     

     

    La vidéo de JC Bonnier se termine par ces mots de Sophie Decamps (musée du Louvre) " Il est indispensable aujourd'hui pour qui veut connaître la Grèce antique de visiter Vergina au même titre que Delphes, Olympie ou l'Acropole d'Athènes. Pourtant ce site exceptionnel et les chefs-d'œuvre qu'abrite le musée du Grand Tumulus construit en 199, demeurent encore étrangement ignorés du grand public."

     

     

     

    Nous sommes de retour assez tôt à Thessalonique et nous décidons de retourner voir la mer une dernière fois. Quelques photos supplémentaires, une glace sur la place Aristote et un passage à la pâtisserie Terlenkis (4, rue Aristote) pour acheter un tsoureki, délicieuse brioche faite surtout à Pâques. Le repas du soir est servi à l'hôtel mais avant nous nous régalons d'un bon Spritz.

     


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  • Délirant ! Ce n'est pas une bio.

    Une mise en abyme. Des réflexions sur le temps qui passe, la vieillesse, la mort. Dali à tous les âges est interprété par 6 acteurs dont Jonathan Cohen, G Lellouche, Pio Marmaï, Didier Flamand. Plus Anaïs Dumoustier et Romain Duris.

    Un piano robinet, une pluie de chiens morts, un couloir dans lequel Dali marche sans parvenir au bout (ou au bout d'un long moment) les rêves absurdes du prêtre qui ne finissent pas, comme tous les rêves.

    La fontaine necrophilique a inspiré la première image du film

    Daaaaali !

    Dami portant la chemise brodée comme dans le film (ici sous le portrait de Primo dee Riveira qu'il admirait !)

    Daaaaali !

    Le personnage féminin est maltraité mais au final, elle s'en tire bien. Le réalisateur incarné par Romain Duris, est odieux.

    Film tourné à Saint Cloud et sur la Costa Brava.

    Cela dit, je ne connais rien de Dali, sauf que son  égérie était Gala (ex d'Eluard) et qu'il a signé "Le chien andalou" avec Bunuel, un film vu en 64.

    On passe un bon moment. J'ai bien ri. Je reverrai ce film avec plaisir, mais pas tout de suite.


    Daaaaaali !
    Daaaaaali ! Bande-annonce VF


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  • Très beau spectacle dimanche dernier à Malesherbes. Par la compagnie du grenier de Baboucka. Spectacle enlevé et tout y était, les batailles, les amours, les morts.

    Par cette même compagnie, nous avions vu "L'avare" en novembre 2023

     


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  • Le musée byzantin de Véria, ouvert en 2002, est situé dans l'ancien moulin à farine de Markos (début XXè siècle). Il comprend trois étages Les bâtiments administratifs sont situés dans d'anciennes maisons ottomanes aux couleurs vives.

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

    Ne pas confondre ce musée avec le musée archéologique de Véria, que nous n'avons pas visité.

     

     

     

    Dans le musée, on trouve surtout des icônes, plus ou moins grandes, des icônes à double face, des icônes portatives pour les processions, des icônes de maisons.

     

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

      mosaïque de narthex

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    ? :

    Véria, musée byzantin

     

    descente aux enfers , vers 1400

    Véria, musée byzantin

     

     crucifixion, vers 1400

    Véria, musée byzantin

     

     Nativité, naissance et bain de l'enfant, vers 1400

    Véria, musée byzantin

     

     Ascension, deuxième moitié du XV è

    Véria, musée byzantin

    avec une Vierge orante

    Véria, musée byzantin

     

     Jugement dernier avec les Apôtres, vers 1400

    Véria, musée byzantin

     

    Saint Luc peignant la Vierge (XVII è). Saint Luc est le patron des peintes. En bénissant le tableau de l'évangéliste représentant son icône "d'après nature", la Vierge a donné son approbation aux images saintes.

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

      les saints martyrs : Gourias, Avivas, Samonas (XV è)

    Véria, musée byzantin

     

    Nestor XV è

    Véria, musée byzantin

     

    Ste Barbara et Ste Paraskavi (Parascève) XV è

    Véria, musée byzantin

     

    Ste Barbara (ou Ste Catherine ?) XIV è

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

    St Nicolas (XVI è)

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

    saint Nicolas icône portative, 1300

    Véria, musée byzantin

    autres icônes de St Nicolas :

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

    temple (XII è)

     

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

    hiérarchies co officiantes (XIII è)

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

    manuscrit menaion (recueil de liturgie) de Mars (XIV-XV è). C'est un incunable (livre imprimé avant 1501)

    Véria, musée byzantin

     

    sts Georges et Démétrios (1639-45)

    Véria, musée byzantin

     

     

    Saint Jean le Baptiste est souvent représenté avec des ailes. Le mot "evangelos" signifie ange comme évangéliste, messager, bonne nouvelle. St Jean Baptiste est le héraut de Dieu. C'est le patron des ermites (d'où l'aspect squelettique)

    Véria, musée byzantin

     

    Ste Anne et la Vierge, fin XVè

    Véria, musée byzantin

     

     intérieur d'une arthonika : maison de Sior Manolakis, 1829-1833. Objets de la "kalos ondas" (la meilleure pièce) : Paravents en treillis décorés d'une scène de Constantinople (les jeunes filles pouvaient suivre les réunions familiales sans être vues). Cheminée.

     

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

    St Théodore Stratelates et St Théodore de Tyre, XV è.

    Je me souviens avoir vu au musée Onufri de Bérat (Albanie), une icône peinte par Onufri représentant ces deux saints soldats, dans la même position et la tête levée. Ce qui est amusant, c'est qu'on ne sait pas vraiment où est né Onufri : à Bérat ou à Kastoria ou Grevena dans la région de Véria.

     

    Véria, musée byzantin

    l'icône de Bérat :

    Véria, musée byzantin

     

    St Mercure terrassant l'empereur Julien (dit Julien l'Apostat). XVè

    Véria, musée byzantin

    poteries

    Véria, musée byzantin

     

    icônes de maisons. Dans chaque maison, il y a des icônes des saints protecteurs du propriétaire et de sa famille. Elles sont accrochées aux murs des pièces ou les invités ne vont pas, ou, dans une maison riche, dans une chapelle à l'intérieur de la maison.

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

    St Georges 12 è, icône à double face avec St André (XVIII è)

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

     St Procope (ou St Procopius)XIV è. L'icône a été volée entre 1968 et 1975 dans l'église St Procope de Véria. En 1988, elle a été achetée légalement par le collectionneur Athanasios Martinos. Quand il apprit que l'icône avait été volée dans l'église, il en fit don au musée de Véria.

     

    Véria, musée byzantin

     

     mosaïque V è

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

     

    Vierge Marie et les apôtres Michel et Gabriel

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    présentation de la vierge

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

     

     

    les Vierges :

     

     la Vierge Hodégétria (Vierge directrice, qui montre la voie), elle tient l’enfant généralement sur son bras gauche et le montre de la main droite. L'enfant bénit et tient un livre-rouleau dans la main gauche.

     

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

    la Vierge en majesté (Panakhranta), immaculée, pure, sans péché, impératrice de l’Église, assise sur un trône et tenant l’enfant sur ses genoux. La légende raconte que la Vierge a guidé des aveugles vers une fontaine où ils ont retrouvé la vue.

     

    Véria, musée byzantin

     

    La Vierge Glykophiloussa ou Eléousa (Vierge de tendresse et de miséricorde). Les joues de la Vierge et de l’Enfant se touchent dans un geste de tendresse

     

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

    La visite se termine par l'exposition de tableaux de Dimitri Koukoudis.

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

    Véria, musée byzantin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Elle est connue pour le très grand nombre de petites églises post byzantines familiales (il en reste 48 sur 70). Certaines se visitent et sont ornées de peintures du XIV è siècle. Elles sont petites, plus petites que les mosquées. On appelle cette ville la Jérusalem des Balkans (de même que Thessalonique appelée Salonique sous l'occupation ottomane).

     

    L'apôtre Paul de Tarse a prêché à Véria en 50 AD en venant d'Amphipolis et de Thessalonique par la voie Égnatia. La tribune ou l'autel de Paul marque l'endroit où il est supposé avoir prêché. Il est ensuite allé en bateau jusqu'à Athènes et Corinthe. Après nous, Helena accompagnera un groupe qui se rendra sur les lieux de prêche de Paul.

    Véria, Macédoine orientale

    Véria, Macédoine orientale

     

    Le monument a été construit en 1990, les trois marches datent de l'époque de Paul.

    Véria, Macédoine orientale : la tribune de Paul

    Véria, Macédoine orientale : la tribune de Paul

    Véria, Macédoine orientale : la tribune de Paul

    Véria, Macédoine orientale : la tribune de Paul

    Véria, Macédoine orientale : la tribune de Paul

    Véria, Macédoine orientale : la tribune de Paul

    Véria, Macédoine orientale : la tribune de Paul

    Véria, Macédoine orientale : la tribune de Paul

    Véria, Macédoine orientale : la tribune de Paul

     

     

    L'église du Christ à Véria date du XIV è, l'artiste a signé, ce qui est très rare car on ne signe pas à côté des images de Dieu. Nous e l'avons pas visitée.

    le minaret de la mosquée toute proche.

    Véria, Macédoine orientale : la tribune de Paul

     

    En 1943, 2000 juifs ont été déportés (leurs ancêtres sont venus d'Espagne en 1492, chassés d'Espagne). Aujourd'hui, il n'y a plus de juifs et la synagogue est fermée.

     

     

     


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