• Aujourd'hui, nous quittons le Mexique pour passer quelques jours au Guatemala. Passage de la frontière assez épique. Nous donnons nos passeports au guide, ainsi que 20 euros pour le passage de la frontière au poste de La Mesilla. Nous laissons notre car mexicain, traversons à pied la frontière pour rejoindre le car guatémaltèque. Notre guide a le droit de continuer à nous guider car sa femme étant guatémaltèque, un de ses enfants est de nationalité mexicaine et l'autre de nationalité guatémaltèque, si bien qu'il a le droit de guider les touristes dans ce pays. La journée en car est fort longue, 6 heures de car pour 355 km. Mais le temps passe vite car le paysage est magnifique.
    Nous longeons les montagnes, le Guatemala est un pays très montagneux. Des femmes lavent le linge à la rivière, des enfants en uniforme vont à l'école,  les paysans travaillent dans les champs à la binette et doivent parfois s'encorder, tant la pente est raide. Cultures de maïs, de café, de canne à sucre (le rhum d'Antigua, le zagapa centenario) est paraît-il fameux.
    Du maïs pousse à 3000 m d'altitude mais il ne fait  que1,20 m de haut : ailleurs il mesure 2 mètres. La terre volcanique est très fertile.
    Il y a 36 volcans au Guatemala. Le plus haut fait 4300 m et 3 sont en activité : le Pacaya, le Santiaguito et le Fuego(nous les verrons mais nous n'escaladerons pas leurs pentes...)
    La conduite au Guatemala est très éprouvante pour les touristes : le car double d'énormes camions (nous sommes sur la fameuse Panaméricaine qui fait 16 000 km de long), dans les virages, sur la ligne continue, sans visibilité... Des cars de ligne guatémaltèques (très colorés, voyez les photos) doublent notre car, puis deux longs camions, tout cela près du ravin. En fait, il y a une deuxième personne sur le marchepied qui avertit le conducteur s'il peut doubler. Outre les cars, les gens se déplacent en pick-up (ou picop) pour aller au marché et s'installent sur la plate-forme.
    Poussière et pollution sont au rendez-vous sur les routes constamment en travaux, jamais terminés... De temps en temps, un camion passe pour asperger la poussière de la route, l'eau s'évapore vite et la poussière revient.
    Notre car passe rapidement au contrôle sanitaire car nous ne transportons ni fruits ni légumes.
    Les photos sont floues car souvent prises à travers les vitres poussiéreuses du car.

     


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  • Il fait beau, je profite du soleil pour peindre dehors et continuer mon carnet de voyage sur l'Islande

     


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  • Sur la place de Marzo, se trouve cette très belle cathédrale rouge, jaune, noire, et blanche (les quatre couleurs qui représentent les directions du monde maya). L'intéreiur de l'église est recouvert de feuilles d'or...
    Sur la place, vagabondait un chien à l'étrange robe. Je ne sais pas s'il s'agit du fameux chien nu mexicain, c'est-à-dire qu'il n'a pas de poils. C'est une race très ancienne.
    La deuxième église que nous avons visitée se trouve à côté du marché. C'est le templo de Santo Domingo. Remarquez les statues dont les têtes ont été coupées. A l'intérieur, là aussi, les dorures abondent.
    Des enfants et des femmes descendus des villages tzotzils nous vendent des magnets en forme de poupées.
    Nous quittons San Cristobal pour aller déjeuner chez Antonia, dans un petit village des environs, Zinacahtan. En chemin, nous avons été retardés car le bus, en tournant dans une rue très étroite, a démoli le mur d'une maison. Arrêt du car, le conducteur et le guide descendent, parlementent. Tout le village accourt.  Les enfants (en uniforme) attendent d'entrer à l'école en mangeant une pastèque. Le problème est réglé au bout de 20 min : notre guide donne 500 pesos (environ 25 euros) au propriétaire de la maison.
    Nous arrivons donc chez Antonia. Devant nous, elle prépare le guacamole. Nous mangeons une soupe avec des nouilles, des tacos avec du guacamole, du fromage de brebis et de l'oignon, puis un poivron farci avec du riz, une tranche d'ananas et une banane. Et enfin dégustation de posh (alcool clandestin).

    Les guirlandes de papier devant l'église bleue s'appellent des papel picado

     


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  • Nous quittons San Cristóbal pour le village tzotzil de San Juan Chamula (2 200 m d'altitude).. C'est jour de marché. Des couleurs vives partout pour les tissus, légumes, costumes des Chamulas. Les femmes portent une jupe portefeuille en laine noire, à poils longs,un corsage à encolure brodée et une couverture pliée sur la tête. Les hommes portent peu le costume traditionnel blanc au quotidien Près du kiosque, sur la place de l'église, des femmes font la queue pour obtenir une aide. 
    Notre  guide paie notre droit d'entrée dans l'église. Interdiction de prendre des photos dans l'église, sous peine d'amende et d'emprisonnement. La façade de l'église est ornée de motifs floraux verts, roses, violets, bleus.
    Des gens entrent, portant des bouteilles de coca, des poules et des oeufs.

    A l'intérieur de l'église, dédiée à Saint Jean Baptiste, pas de bancs, le sol est jonché d'aiguilles de pin. Des tentures bleues tombent du plafond.  Les fidèles sont accroupis sur le sol, ou à genoux, devant des bougies allumées (jaunes, noires, vertes, rouges), parmi des nuages d'encens. Ils prient devant des tableaux de saints (il y en a bien une cinquantaine tout autour de la salle) habillés de vêtements tissés par les femmes. Un miroir pendu au cou du saint reflète l'âme des fidèles, c'est l'oeil sacré qui éclaire le monde. 
    Les gens prient pour la guérison de leurs proches : si un enfant est malade, ils apportent des oeufs que les chamans passent sur le corps du malade. Si c'est un adulte qui est malade, c'est une poule qui est égorgée. Ils boivent une gorgée de posh (alcool clandestin) et de coca (roter permet d'expulser les mauvais esprits). Chaque prière est une communion directe et très personnelle avec dieu et c'était très émouvant de voir les gens dire leurs prières comme s'ils conversaient avec quelqu'un au lieu de réciter.
    Les Indiens acceptent ainsi la religion catholique qui leur a été imposée, en continuant de pratiquer les rites mayas ancestraux.

    On se fait petit pour regarder, on ne parle pas, on n'ose pas déranger et il se dégage une atmosphère très particulière et très émouvante.

    Il faut demander la permission de prendre en photo les personnes, ou alors les prendre de lojn. Ceratins acceptent, d'autres se cachent le visage.

    Des croix vertes sont fréquentes dans les rues, celle que j'ai prise en photo n'était pas à San Juan Chamula mais dans un village voisin.  Pour les Mayas, elles représentent la vie et le bien-être.

     


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  • Il y a quelques mois déjà j'ai pris en cours de route le SAL de Papillon Créations "Mary, Mary, comment pousse ton jardin", j'y travaille de temps en temps et je finirai bien par rattraper mon retard. J'en suis à la moitié. Je vous montrerai des photos dans quelques jours...
    Mais depuis, je me suis inscrite à un autre SAL chez Papillon Créations : "Châteaux en Espagne", au rythme d'une partie par mois, le tout sur 24 mois. J'ai choisi de la toile de lin 14 fils avec des fils DMC et des perles "petites" de Cousines et cie. Je coudrai les perles à la fin. Terminée, la broderie mesurera 44 cm sur 44 cm
    Les points utilisés sont :
    point écossais, point de chausson fermé, le point de Rhodes, point de croix droit noué, point de Smyrne, point d'araignée, roue tissée, point de Norwich, point d'oeillet, point de croix grec ou allongé, point de Jessica, point de reine ou rococo....
    Et ce n'est pas fini.
    Vous pouvez aussi rendre visite à Annie (Vespannie), elle a terminé son jardin et participe aussi au SAL des châteaux

     


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