• Retour d'Inde, premières impressions

    Nous voilà de retour de notre périple dans l’Inde dravidienne (dravidiens : peuples habitant le sud de l’Inde).

     

    Nous avons parcouru cette région, de Chennai (anciennement Madras) à Goa au cours de ce voyage de 19 jours organisé par Arts et Vie. Nous avons parcouru 3200 km et traversé 5 états et territoires : Pondichéry, le Tamil Nadu, le Kerala, Le Karnataka et Goa.

     

    L’Inde : un pays étonnant tout en contrastes. D’abord un milliard 400 millions d’habitants, ce n’est pas rien.

     

    Grande pauvreté et richesse démesurée. Riches et personnes pratiquement réduites à l’esclavage. Tas d’ordures un peu partout, tentes de nomades et palaces. Variété des costumes : des saris chatoyants et colorés, des dhotis (appelées veshti dans le Tamil Nadu) portées par les hommes, soit jusqu’aux chevilles, soit remontées et nouées à la taille comme Gandhi. Comme il faisait chaud (32°) de temps en temps ils secouaient les pans pour se rafraîchir.

    Les petites filles portaient des robes de princesses à frous-frous. Les écoliers, lycéens portaient des uniformes, différemment colorés.

     

     

    Les langues officielles sont l’hindi et l’anglais, plus 22 langues (dont le Tamoul en Tamil Nadu, le kannada au Karnataka, le Malayalam au Kerala).

     

    Nous avons vu des paysages variés : la mer du Bengale à l’est et la mer d’Oman (ou mer d’Arabie) à l’ouest, les montagnes (les Ghâts occidentaux), les rizières, les forêts riches en faune et flore (mais nous n’avons vu ni tigres, ni cobras, ni ours, seulement une éléphante en train de boire, des singes, des daims)…

     

    Nous nous sommes levés de bonne heure, couchés tard, avons parfois trouvé difficilement le sommeil. Notre guide au Rajasthan, Sailendra, nous disait « En Inde, on ne dort pas, on se repose ». Il nous disait aussi de se laisser porter par l’Inde, ne pas juger.

     

    Des vaches nonchalantes se promènent un peu partout, mangeant des détritus ou même du plastique. La plupart sont peintes de différentes couleurs, selon les opinions de leurs propriétaires, en jaune (hindouistes), en vert (parti du Congrès), en rouge (communistes), en vert, en bleu et bleu blanc rouge (intouchables) et les cornes sont bleues, rouges ou dorées.

    Les singes abondent par endroits mais n’ont pas été agressifs.

    épouillage et dégustation :

     

    Je suis revenue avec plus de 5000 photos. Pas difficile car ce sont les gens qui nous demandaient de les prendre en photos. En retour, nous nous sommes pliés à la prise des selfies avec eux. De temps en temps, des gens nous touchaient le bras en nous remerciant. Nous étions un peu des porte-bonheur.

    une mamie m'arrête et me demande de prendre son petit-fils en photos :

    des sadhus :

     

     

    Sur de nombreux sites, il était demandé une taxe photos (de 25 à 200 roupies : 1 euro = 75 roupies) ou camescope (de 25 à 500 roupies).

     

    En Inde, les gens circulent surtout en moto (parfois à 5 sur la moto). Le code de la route n’est pas respecté : on grille les feux rouges, on double n’importe comment et traverser la rue est toujours une aventure. Il faut faire très vite et ce n’est pas parce que vous êtes au milieu de la rue que les voitures s’arrêteront. En Inde, on ne calcule pas un itinéraire en km mais en temps : il faut compter une moyenne de 30 km/h à cause des routes en terre, avec des « nids d’éléphants » plus gros que les « nids de poules », mais surtout à cause du grand nombre de « gendarmes couchés ». Certains étaient de véritables tôles ondulées avec 5 ou 6 bosses et nous faisaient sauter au plafond !

    On klaxonne à qui-mieux-mieux !

    là, c'est plus calme :

     

    Bien sûr, nous avons visité beaucoup de temples, à Vishnou, à Shiva, à Hanuman, à Durga mais aussi des églises, une synagogue. Il y avait aussi des mosquées. Tolérance acceptée de la plupart des gens. C’est pourquoi la loi sur la citoyenneté de Modi, qui a grandi dans les rangs du parti ultra-nationaliste RSS, est terrible. S'’attaquer d'abord aux musulmans, puis après pourquoi pas, aux chrétiens, aux juifs, aux autres religions, rétablir officiellement le système des castes et interdire l’éducation aux Intouchables ? Terrifiant.

     

    Dans les temples, églises, synagogue, il fallait se chausser mais on pouvait circuler en chaussettes, un accessoire incontournable dans notre sac à dos si on ne voulait pas se salir les pieds ou se les brûler au sol chauffé à blanc.

     

     

     

    Voilà en gros, mes premières impressions sur ce voyage de 19 jours. Vous l’avez deviné : nous avons adoré ce voyage. Il va vous falloir supporter des mois de photos et de descriptions des monuments.

     De la couleur !

    Retour d'Inde, premières impressions

     

     


  • Commentaires

    4
    Mardi 11 Février 2020 à 11:05

    Belles photos qui me rappellent bien des souvenirs...mais nous dans les temples, on avait pas le droit aux chaussettes, d'ailleurs celui de Madurai, il fallait être pieds nus http://plinett.eklablog.com/nos-voyages-inde-du-sud-c21991029/14.. On n'avait pas pris l'extension sur Goa...Vous avez fait le grand chelem...on avait gardé le guide Arul jusqu'au dernier jour, à Kovalam...Bises, à bientôt

      • Mardi 11 Février 2020 à 15:43

        Tu as raison. Dans certains temples, même les chaussettes étaient interdites !

    3
    Lundi 10 Février 2020 à 06:58
    Coucou bonjour les voyageurs
    Sûr que l Inde c est la couleur. Et en y réfléchissant c est un pays d'o t nous avons toujours eu des images depuis notre enfance dans les magazines. Je tape de mon téléphone.. C est aujourd hui ce matin que Pierre à son opération du coeur... bisous
      • Lundi 10 Février 2020 à 09:20

        Bon courage ! Beaucoup de jours d'hospitalisation ?

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