• Tashkent, la ville moderne

    Tashkent (tash = pierre, kent = ville) : capitale de l’Ouzbékistan depuis 1930 (avant c’était Samarcande, de 1925 à 1930), compte 3 millions d’habitants. Tashkent a été également capitale au temps des tasars, de 1885 à 1995 (l’état s’appelait le Turkistan). À Tashkent, il y a beaucoup d’eau. La rivière Tchirtchik vient des montagnes Tian Shan, à 40 km au nord. Des mesures sont prises pour éviter les attentats : pas d’internet dans le métro, la vente des hijabs est interdite. Il n’y a pas d’interdiction officielle pour le port de la barbe et du hijab mais c’est fortement déconseillé. Seuls les possesseurs de billets peuvent entrer dans les aéroports et les gares et il y a 4 contrôles à passer. La ville moderne : En 1966, un grand tremblement de terre, d’échelle 7,5 a démoli 80% de la ville. D’après les statistiques de l’époque, il y eut 18 morts et 400 000 sans-abri. L’URSS décida d’en faire le symbole de la reconstruction rapide et envoya un grand nombre de « volontaires » venus de toutes les républiques soviétiques. Avenue Rachidova, une statue commémore cette catastrophe (5 h 22, comme l’indique le monument). L’ambassade du Kasakhstan devant laquelle se trouve la statue du poète kazak Abaï Kounanbaïouly (1845-1905) On traverse le canal qui divise la ville en deux : la ville ancienne des Ouzbeks et la ville moderne des Russes. Place de la Victoire, au nord de la place de l’indépendance. Monument de la mère affligée en hommage aux 400 000 soldats Ouzbeks morts pendant la seconde guerre mondiale. Devant, la flamme du soldat inconnu. Érigé en 1999. Les niches du péristyle contiennent des livres sur lesquels sont inscrits les noms des morts, région par région. Un million et demi de soldats et 200 000 chevaux ont pris part à la guerre. Place de l’Opéra Alisher Navoï (grand poète ouzbek, 1441-1501, qui a été le premier à écrire en ouzbek au lieu d’arabe.). Construit entre 1940 et 1947. Staline a envoyé son meilleur achitecte, Alexis Chtchoussev (il a construit le mausolée de Lénine) pour construire cet opéra pour le 500 è anniversaire de la naissance de Navoï. Ce sont des prisonniers ont construit cet opéra. Devant la bâtiment, une statue représente la fleur de coton. Place de l’Indépendance (ou Mustaqilik maïdoni) s’appelait, avant 1991, la place Lénine. Elle fait 50 ha et date de 1865. À cette époque, il y avait une église. Plusieurs statues de Lénine se sont succédé, et maintenant c’est un monument (1991)qui représente un globe terrestre où l’Ouzbékistan est surdimensionné. Sur le piédestal, une femme (qui symbolise la Patrie) tient un enfant (qui représente l’Ouzbékistan). La représentation de cette mère contraste avec celle du monument de la mère affligée et symbolise l’espoir. Au loin, derrière la statue, on voit la tour de la télévision (375 m). À l’entrée de la place, un portique est surmonté de trois cigognes porte-bonheur, symboles de paix. Sur cette place, se trouvent le Sénat, le ministère des finances (les photos sont prises de loin car les photos des bâtiments officiels son interdites.). Le Parlement est constitué de 100 sénateurs et 150 députés. Avenue Sayilgoh, appelée aussi Broadway où des peintres exposent leurs œuvres. La place Amir Timur : Autrefois, sur cette place où avaient lieu des défilés militaires, il y avait la tombe du gouverneur Kaufmann surmontée d’un boulet de canon (1882). Puis les statues se succédèrent : en 1920, la tombe du général fut remplacée par le buste de Lénine, la faucille et le marteau. En 1947 la statue de Staline apparut, remplacée par la suite par le buste de Karl Marx jusqu’en 1991. En 1996, fut érigée la statue de Tamerlan où il est écrit « la Force est dans la Justice ». Quelqu’un a pris l’appareil reproducteur du cheval, on ne sait pas qui. Les platanes ont été abattus en 2010. Le métro : Nous entrons dans le métro par la station des Cosmonautes. À l’extérieur, une statue et un buste du cosmonaute Vladimir Dzhanibekov. Le métro a été construit de 1972 à 1977. Il y a 3 lignes, 35 stations, 3 correspondances. Un million 200 000 personnes prennent le métro (450 000 par jour). Il fonctionne de 5 h à 22 h.Pour limiter les risques d’attentats, il est interdit d’allumer son portable à l’intérieur. Pour entrer, nous achetons un jeton bleu (1200 sums) que nous insérons dans une fente et qui sera récupérée par les services du métro. On ne peut pas non plus prendre de photos. Il y a une présence policière importante et on n’a pas intérêt à désobéir. Les stations ont très propres, très aérées et superbement décorées. Les rames sont comme celles de la ligne 1 ou de la ligne 14 à Paris. Les gens nous laissent tout de suite une place assise. La station des Cosmonautes (ligne rouge Ouzbékistan), est décorée de portraits des cosmonautes (Valentina Terechkova, la première femme cosmonaute…). Nous descendons à la station Pakhtakor décorée de mosaïques pour prendre la ligne Chilouzar (ligne bleue)à la station Alisher Navoï aux coupoles dorées et nous descendons à la station de l’Indépendance (Mustakilik maïdoni). Puis nous remontons et nous descendons à la station Amir Timour. Le stade a été construit après l’indépendance. C’est le plus grand d’Asie centrale. Une école de sport se trouve à côté.


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