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Vang Vieng
Nous partons en ville pour déjeuner au restaurant Ahea fréquenté par la population locale et quelques touristes.
Des vendeuses de billets de loterie sont installées sur le trottoir. Le soir, les vendeuses apportent une petite table, une lanterne et vendent les billets.
un autel aux esprits :
échafaudage en bambou :
Nous voyons passer un enterrement. Vic nous explique comment se déroule un enterrement. On garde les morts dans le linceul puis dans un cercueil de bois à la maison pendant plusieurs jours pour que les parents qui sont loin puissent venir le voir. On fait une marque discrète sur le corps du mort afin de voir s’il va se réincarner dans le corps d’un nouveau-né. On coupe un morceau du vêtement du mort. Le corbillard est décoré de fleurs. Les femmes sont en blanc, les moines marchent devant puis viennent les novices. On disperse du riz soufflé de la maison au crématoire. C’est le rituel du Phon-hâ-kèo (= pluie de pierres précieuses) qui sert à inviter les âmes du mort qui auraient pu s’égarer à revenir dans le corps et aussi à distraire l’attention des Phi pour qu’ils ne montent pas sur le corbillard (celui-ci deviendrait trop lourd pour les porteurs qui ne doivent pas s’arrêter). Les oiseaux mangent le riz, de façon que le mort ne puisse pas revenir à la maison. Le fils aîné allume le feu en premier avec des bâtons d’encens. Trois jours plus tard, une nouvelle cérémonie a lieu avec les moines pour récupérer les cendres et les mettre dans les stupas des morts. On demande l’autorisation de mettre les stupas dans l’enceinte du temple. La cérémonie coûte 20 millions de kips (2500 €), y compris le stupa et la nourriture pour les gens qui viennent voir le mort.
la visite de Vang Vieng est terminée, nous rejoignons le bus pour le trajet jusqu'à Vientiane (4 heures de trajet)
On quitte la partie nord montagneuse du Laos pour entrer dans la partie centrale, région des plaines.
Nous nous arrêtons dans une station service, où se trouve encore un autel. Arlette nous offre des petites gaufrettes fourrées aux feuilles de pandanus et au riz.
Ban Tha Heua :
Marché de poissons (pâté de poisson cru mis à fermenter dans une feuille de bananier pendant 2 à 3 jours). Poissons pêchés dans le grand lac Nam Ngum.
des couennes :
des algues séchées pour préparer le khai phun :
arrêt aux toilettes :
Arrêt dans un magasin de vannerie. Ce sont des prisonniers (voleurs ou drogués) qui travaillent pour la propriétaire du magasin. L’argent de la vente revient à 70% aux prisonniers. Nous achetons des boîtes pour faire cuire le riz. Avant de les utiliser, il faut les laver et cuire à la vapeur pendant 30 min ou dans l’eau bouillante pendant 15 min. Nous achetons aussi des petites nasses qui serviront à enfermer les mauvais esprits et des balles miniatures de sepak takraw (jeu très populaire qui consiste à renvoyer uneballe en rotin ou en plastique de l’autre côté du filet avec les pieds, les hanches, les genoux, les épaules mais ni les mains ni les bras.)
photo wikipédia :
Nous arrivons tard à Vientiane. À l’entrée de cette capitale de 800 000 habitants, les rues en terre sont défoncées et il y a peu d’éclairage mais c’est meilleur en approchant du centre ville. Nous prenons notre repas à l’extérieur de l’hôtel, au restaurant Amphone.
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Commentaires
3chantalMardi 23 Mai 2017 à 16:08Merci pour toutes ces photos et les textes passionnants; je les lis en détail et j'apprends tjrs qqchose !!!
J'aurais bien rapporté une petite chose comme une sepak takraw ;j'ai surtout vu des joueurs très adroits au Cambodge et au Vietnam ...au Laos j'étais surtout autour de Paksé et dans les 4 000 iles .. mais pas vu de petite balle à acheter ... du coup je regrette ça et d'autres choses ou lieux que tu me fais découvrir ... l'envie d'y retourner est bien présente ...
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Mardi 23 Mai 2017 à 16:31
Bon voyage !
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j'ai rapporté 4 petits paniers, j'aime beaucoup les vanneries et j'en rapporte tjs de nos voyages.