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Par bluesy le 21 Novembre 2014 à 12:00
La chartreuse Saint Jacques a été construite par le comte Giacomo Arcucci, secrétaire de Giovanna I d’Anjou pour remercier Dieu de la naissance d’un garçon en 1371.
Elle abrite le musée Diefenbach qui vécut à Capri de 1900 à 1913 après que son épouse, contrainte à vivre comme une mendiante dans une grotte, ait essayé de le tuer. Karl Wilhelm Diefenbach (1851-1913), peintre allemand, adorateur du soleil, fut un pionnier du naturisme et du végétarisme.
En 1888, il commença à pratiquer le Sonnenmenschentum, dans la forêt bavaroise, et à faire vivre ses trois enfants (Helios, Stella et Lucidus) nus. Pour lui le naturisme était avant tout une expérience religieuse, et il prêchait une philosophie d’auto-réalisation mystique et de respect panthéiste de la nature. Les autorités bavaroises ne virent pas cela du même œil et le condamnèrent à huit jours de prison.
En 1897, il fonda la communauté Humanitas, avec 25 adeptes qui se laissèrent pousser les cheveux, devinrent végétariens et ne vécurent plus que nus ou en vêtements de laine brute. Tous partageaient une pratique identique de la nudité, du spiritualisme et de l'alimentation végétarienne.
Photos de Diefenbach, de sa famille et de ses peintures ici
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Par bluesy le 21 Novembre 2014 à 12:00
L'avant-dernier jour, nous allons en balade vers la Chartreuse Saint Jacques, puis les jardins d'Auguste. L'idée était d'emprunter ensuite la via Krupp pour aller jusqu'à Marina Piccola. Pas de chance, la route était fermée à cause des risques d'éboulements. Nous sommes donc restés sur la terrasse pour admirer le paysage.
les Faraglioni :
la via Krupp :
La via Krupp fut construite dans les années 1900 par l’industriel allemand Krupp pour relier sa villa à Marina Piccola. En 1902 il fut accusé de pédérastie et de se livrer à des orgies dans une grotte de l’île. Il fut trouvé mort dans sa villa d’Essen : hémorragie cérébrale ou suicide ?
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Par bluesy le 21 Novembre 2014 à 12:00
Dernier article sur Capri : c'est fini ! je ne crois pas quej'y retournerai un jour ! l'île était très belle, mais il y a vraiment trop de monde !
Quelques vues depuis l'hôtel
le soir :
le matin :
une des spécialités de l'île : les tongs fabriquées devant vous
vous avez faim ?
succulents babas et sfogliatas !
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Par bluesy le 20 Novembre 2014 à 23:27
Voici donc le but de notre balade : la villa Jovis
La villa Jovis serait l’une des douze résidences que Tibère fit construire sur l’île (outre ces douze villas de Tibère, il y a une villa qui a été construite pour Auguste « les jardins d’Auguste »).
Tibère, né en 42 avant J.C, fut adopté par Auguste auquel il succéda. Après la mort de son fils Germanicus et de son propre fils Drusus, il se retira à Capri. Suétone et Tacite le décrivent comme un personnage pervers.
Chaque villa était dédiée à un dieu romain. Tibère vivait dans la villa Jovis de l’automne au printemps et en été, résidait dans la villa Damecuta. Des citernes permettent de recueillir les eaux de pluie. Au nord, se trouvent les appartements impériaux, au sud, les thermes, à l’ouest, les quartiers des serviteurs.
Sur la côte nord, se trouvaient les bains de Tibère près de Marina Grande. Il y élevait des murènes, délicieuses et nourries par le sang des esclaves.
le saut de Tibère
Depuis la place de l’église Santa Maria Del Soccorso, on a une belle vue sur le saut de Tibère qui surplombe la mer de 297 m. On dit que Tibère précipitait depuis cette falaise ses victimes. Du belvédère, on aperçoit Ischia, Procida, le cap Misène, le Vésuve et à droite, la Punta della Campanella, les rochers Li Galli et le golfe de Salerne
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Par bluesy le 20 Novembre 2014 à 23:17
les euphorbes
la route qui monte jusquà l'hôtel
Au retour, certains sont allés jusqu’à la villa Lysis. Roger Peyrefitte, dans « l’exilé de Capri » raconte l’histoire de Jacques Adelsward Fersen, poète français arrivé à Capri en 1904 après six mois de prison dus à outrage à la morale et corruption de mineurs. Sa villa fut terminée en 1905. Il se faisait appeler comte de Fersen. Le premier nom de la villa fut « la gloriette » puis « villa Lysis » en l’honneur de Lysis, disciple de Socrate. Il vécut dans cette villa en compagnie de son amant, écrivit des poèmes, fit des fêtes et se suicida en 1923 en mettant de la cocaïne dans une coupe de champagne.
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