• La rue San Gregorio Armeno est bordée de boutiques pour les crèches napolitaines qui sont construites par les gens. Pour les décorer, ils achètent des santons (les pastori). Les sujets sont variés : religieux, de la vie quotidienne par exemple le melon vert, le Petit Noël, le Ravi (Benoît, c’est le personnage le plus important, il rêve ce qu’on voit dans la crèche pour dire que c’est une vérité filtrée), des personnages de la vie politique, des chanteurs, des acteurs.

    Les crèches napolitaines

    Les crèches napolitaines

    Les crèches napolitaines

    Les crèches napolitaines


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  • J'aime beaucoup l'art urbain et j'ai photographié quelques pochoirs, collages, graf qui m'ont amusée. Je ne sais pas qui les a peint, je n'ai reconnu que le premier : une Madone de Blansky

    Street art à Naples

     

    évidemment, le café à Naples est important, servi avec un verre d'eau qu'il faut boire avant pour nettoyer la bouche et apprécier toute la saveur du café.

    Street art à Naples

    Street art à Naples

    Street art à Naples

    Street art à Naples

    Street art à Naples

    Street art à Naples


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  • Notre voyage en Campanie se poursuit par deux jours de visites à Naples sous la conduite d'Antonella, cette guide est extraordinaire. Elle a su nous captiver par sa voix, son élocution, tout devenait magique et émouvant.. 

    « La seule chose qu’on risque de se faire voler à Naples, c’est le cœur », nous dit Antonella, notre guide. « Cette ville chante et enchante mais les Napolitains comme ils sont bruyants » (Mozart)

    La ville construite sur une pente (acropole au sommet). Elle s'appelait Neapolis au temps des grecs. Le port n'est pas loin. 

    Tout est mélangé dans Naples : le baroque, le grec, le romain et le gothique, la richesse et la pauvreté, la religion et la superstition.

     

    Les rues est-ouest sont les decumanus. Spaccanapoli est le quartier ancien.

    Les rues sont étroites.

     

    On fait du lèche-vitrine. Bijoux religieux et ex-voto.

    corail porte-bonheur :

     

    porte-bonheur à accrocher derrière la porte. ils sont pointus pour percer le mauvais oeil.

     

    Nous nous arrêtons devant le complexe de Santa Maria des âmes du Purgatoire (je n'ai pas pris de photos) et Antonello nous raconte la coutume étrange des funérailles napolitaines, qui ne se pratique qu'à Naples :

    L'église a trois niveaux : l'église elle-même, dessous le niveau où les morts étaient exposés pendant trois jours (des ouvertures au niveau de la rue) et en dessous le cimetière. Le cimetière était dans la ville jusqu'en 1806. Les gens venaient prier pour les morts même s’ils ne les connaissaient pas. Encore maintenant, ils déposent des fleurs, des bougies pour des morts inconnus. Jusqu'au XVIII è siècle, le mort n'était pas enterré tout de suite. Il était exposé contre les murs. Les liquides s’écoulaient et on assistait à la décomposition. Cela rappelait que chaque jour de vie est une réflexion sur la mort. Quand le mort était sec, il était enterré dans de petites caisses et ceci jusqu’à la fin du XVIII è siècle.

    Actuellement, les morts sont enterrés pendant 3 ans (il y a quelques années, c'était 18 mois). On met le cercueil en pente et on ouvre du côté des pieds. Puis on procède au nettoyage des os (des spécialistes le font avec beaucoup d'attention et de gentillesse envers le mort) et on fait les funérailles une deuxième fois. On n'est pas obligé d'assister. Antonella a tenu à assister à la cérémonie pour sa mère qui le lui avait demandé. C'est une cérémonie de détachement du corps et on a l'impression de rencontrer le mort une deuxième fois et c'est un autre deuil qui commence, une victoire sur le corps. C'est une éducation à la mort, très importante dans une ville comme Naples qui a une grande pauvreté. On ne fait cela qu'à Naples, même pas dans les villes voisines. C'est un culte des morts, qui est un culte pour la vie.

    Antonella nous raconte que lors de la cérémonie de funérailles de sa mère, ses tantes venues de Calabre, remplissaient le rôle de pleureuses.

    Ce discours d'Antonella n'avait rien de morbide et m'a beaucoup émue ; je trouve super qu'elle nous ait fait partager un peu de la vie des Napolitains.

    Gâteau de Pâques, le pasticceria

    Pulcinella : il est né d’un œuf, comme un poussin (pulcino) et associé au peuple ayant connu la faim.

     

    Galleria Umberto

    à la pizzeria, les pizzas cuisent dans le four à bois puis sont montées à l'étage à l'aide de ces paniers

    les boutiques de pêtes, de toutes les longueurs, de toutes les formes :

     


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  • Le Duomo  compte des éléments de plusieurs époques : romaine (temple d’Apollon, paléochrétienne, médiévale, baroque…)

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

     

    Chapelle baroque de San Gennaro (ou Saint Janvier). Véritable église dans l’église, elle est dédiée à San Gennaro, martyrisé en 305. .  Il y a trois fêtes pour célébrer San Gennaro : le premier samedi de mai (jour de la translation des reliques), le 19 septembre (jour de la décollation du saint) et le 16 décembre (date à laquelle il a été institué patron de Naples pour avoir épargné la ville lors de l’éruption du Vésuve en 1631).  Après sa décapitation, le sang de San Gennaro fut recueilli et il se liquéfie trois fois par an. Les Napolitains pensent que cette liquéfaction (quelquefois le sang se met à bouillir) est un bon présage et sue San Gennaro a sauvé la ville de la peste (1527) et de l’éruption du Vésuve. Ces fêtes de la liquéfaction du sang relèvent à la fois du pouvoir temporel (le maire est président de l’association) et religieux.  La cérémonie se fait en napolitain. Le cardinal montre d’abord le sang solide à la foule qui se met à prier d’abord à voix basse puis le rythme augmente. Les fidèles exigent le miracle et  si le miracle ne se produit pas, ils pleurent, injurient le saint, le traitent de « face jaune », la couleur de la mort. Cela peut durer 3 ou 4 heures mais en principe, il faut que le miracle se produise entre 10 h 30 et 11 h. En 1980, il n’y a pas eu de miracle et en novembre de la même année eut lieu un tremblement de terre.. Quand le miracle s’est produit,  les fidèles entament la prière de l’étonnement puis la prière de remerciement puis la procession jusqu’à Santa Chiara. Les habitants ouvrent leurs fenêtres et y mettent  quelque chose de rouge. En 1799, le général Championnet occupait Naples pour le compte de Napoléon. Le sang se liquéfia et les Napolitains, furieux contre le saint qui acceptait la domination française, laissèrent leurs fenêtres fermées pendant la procession. Cette liquéfaction n’est pas reconnue par l’Église et les scientifiques demandent l’examen du produit, ce qui a jusqu’à présent été refusé. Ils pensent qu’il s’agit d’un produit thixotrope qui se liquéfie grâce aux mouvements.

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Autel en argent : à gauche la sirène Parthénope, fille de Terpsichore qui, vexée de n’avoir pu détruire Ulysse, se jeta dans la mer et alla mourir près de Naples. Au centre, le cardinal montre les reliques de San  Gennaro.  Sous le cheval, un homme représente la Réforme.

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

     

    Attenante au Duomo et accessible depuis celui-ci, la  très belle chapelle privée Santa Restituta, de décoration baroque, appartient encore à une riche famille de Naples. Elle est construite à l’emplacement d’une basilique paléochrétienne. Une  peinture représente Santa Restituta arrivant sur l’île d’Ischia. Toutes époques sont présentes dans cette chapelle : grecque, romaine, paléochrétienne, médiévale…

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro

    Naples, le Duomo et la liquéfaction du sang de San Gennaro


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  • Nous continuons la visite du musée de Naples par quelques fresques magnifiques. 

    Le musée archéologique de Naples 2

    Sapho :

    Le musée archéologique de Naples 2

    le Printemps :

    Le musée archéologique de Naples 2

    les jeux du cirque :

    Le musée archéologique de Naples 2

    Le musée archéologique de Naples 2

    Le musée archéologique de Naples 2

     

    des dés à jouer en os de bœuf:

    Le musée archéologique de Naples 2

     

    clés bagues de mariage offertes par les mariés à leurs épouses

     

    Le musée archéologique de Naples 2

     

    un groupe magnifique de coureurs  (provient de la villa des papyrus à Pompéi:

    Le musée archéologique de Naples 2

     

    Le musée archéologique de Naples 2

     

    Le musée archéologique de Naples 2

    Le musée archéologique de Naples 2

    d'autres bronzes : 

    Le musée archéologique de Naples 2

    Le musée archéologique de Naples 2

    la visite se termine par le fameux cabinet secret :

    Le cabinet secret qui referme une collection importante de mosaïques et fresques érotiques a été fermé au public (la salle a même été murée) ou ouvert selon les gouvernements. Le cabinet était ouvert pour les hommes d'âge mûr et les femmes devaient être mariées et accompagnées. Il est à nouveau ouvert depuis avril 2000. Certaines œuvres qui peuvent être qualifiées de pornographiques se trouvaient au lupanar de Pompéi. D’autres avaient une fonction religieuse ou de protection contre le mauvais œil (les phallus sur les tombes, symboles de renaissance : les phallus agrémentés de clochettes servaient de porte-bonheur). On les mettait à l’entrée des boutiques ( un Mercure reconnaissable à ses ailes aux pieds, pourvu d’un phallus aussi grand que lui se trouvait à l’entrée d’une boulangerie). Le culte de Dionysos célébrait la liaison entre l’homme et la nature. Il y a aussi une statue représentant l’accouplement de Pan et d’une chèvre.

    Le musée archéologique de Naples 2

    Le musée archéologique de Naples 2

    Le musée archéologique de Naples 2

    je n'en mets pas davantage, on ne sait jamais, si mes petits-enfants avaient envie de venir sur mon blog ...

    Pour récapituler , un lien vers un grand nombre d'œuvres du musée :

    http://www.pbase.com/debetencourt/naples_2009_musee

     


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