Encore quelques belles maisons à Herculanum :

la maison de Neptune et Amphitrite :

au rez-de-chaussée : boutique à vin avec comptoir, amphores à vin et vases contenant des fèves et des pois chiches.

Dans le triclinium : nymphée (fontaine ) avec têtes. Scènes de chasse. Noces de Neptune et Amphitrite.

 

une autre maison dont j'ignore le nom :

la technique de construction des colonnes : en brique (matériau peu cher) sur lequel on colle du  stuce (poussière de marbre). Le contre plaqué, en somme :

j'ignore également le nom de cette maison :

du bois bien conservé :

la maison de la colonnade toscane :

le sagellum des Augustales :

 c’était le siège des esclaves affranchis qui avaient la charge du culte de l’empereur Auguste. Sur une plaque de marbre, sont gravés les noms des deux frères qui ont financé la construction et payé le repas inaugural. Très beau Fresques représentant Hercule faisant son entrée dans l’Olympe accompagné de Junon, Minerve et Jupiter représenté sous forme d’arc-en-ciel.

 combat contre le dieu-fleuve Acheloos.

 

A droite, la pièce du gardien retrouvé mort sur son lit.  

sol en marbre (opus sectile) :

la maison du squelette :

Maison du squelette : autel couvert de mosaïques et coquillages dédié à Bacchus –Dionysos représenté ici avec ses attributs : il tient à la main le thryse , il donne une coupe de vin à sa panthère, la chèvre qui l’a nourri, la corne d’abondance

 

 

 

 

 

Thermopolium. C’était l’ancêtre du fast-food ! Le thermopolium (thermo=chaleur) permettait de vendre des plats chauds ou froids. Les amphores en terre cuite (dolia) permettaient de garder les denrées à la température souhaitée.  Les plats étaient préparés à l’avance. Les clients choisissaient,  mangeaient à côté du magasin. Le vin était vendu dans ce type de magasin. Le moût séchait dans les amphores jusqu’à devenir une sorte de pâte. Pour boire ce moût, il fallait ajouter de l’eau chaude. Les textes nous parlent d’eau de mer réchauffée, de miel et d’épices. C’était servi froid et filtré (filtres en or ou en argent). Il fallait préparer le vin bien à l’avance. Les jarres encastrées pouvaient aussi contenir des légumes et des céréales.

Maison à la cloison de bois : atrium avec impluvium. Gargouilles à têtes de chien. Cloison à 3 portes aux boiseries carbonisées mais bien conservées. Elle fermait l’entrée du tablinium.  Des supports en bronze sur la porte pour accrocher des lampes à huile. À Herculanum, contrairement à Pompéi, le bois n’a pas brûlé. La boue a tout recouvert,  il n’y a pas eu de combustion par manque d’oxygène.   Lorsque les amphores ne servaient plus à rien, elles étaient cassées et on en faisait des pavages très solides qui empêchaient l’humidité de remonter du sol. On les enjolivait en incrustant des tesselles de marbre. Et cela coûtait moins cher qu’une mosaïque. Sur la table d’entrée, on exposait de beaux objets en argent, en verre pour montrer qu’on était riche.

 

Magasin du lanarius : pressoir à vis pour presser les draps 

 

Maison samnite : période pré-romaine. Galerie à colonnes ioniques.

Maison de la belle cour :

 

au hasard des rues :

 

une fontaine :

 

dans une autre maison dont j'ignore le nom, encore un triton :

La légende raconte que la ville a été fondée par Hercule. En 79, le Vésuve déversa sur la cité une couche de 30 mètres de produits pyroclastiques et de boue volcanique .  Autrefois située au bord de la mer, Herculanum était plus petite et moins animée que Pompéi. C’était une ville résidentielle avec de très belles demeures. Les maisons à deux étages ont été conservées. Les ¾ du site sont encore enterrés. La ville actuelle est au-dessus de cette couche de boue séchée. Les fouilles sont plus compliquées qu’à Pompéi car la couche de boue est très compacte Il faudrait détruire la ville qui se trouve au-dessus.

 

 

En 1709, des ouvriers employés par le comte d’Elbeuf trouvèrent des marbres sculptés. Le comte donna l’ordre de creuser des galeries pour trouver d’autres objets qu’il a offerts à toute la noblesse européenne. Les fouilles ont continué sous Charles de Bourbon mais on a privilégié Pompéi, plus facile à fouiller. 

A l'entrée du site, nous voyons la statue de Nonius Balbus, personnage très important à Pompéi (la moitié est encore prise dans les sédiments volcaniques). C'est une copie.

Abris entreposant les bateaux où environ 300  squelettes furent découverts (pêcheurs aux dents usés, esclaves aux os déformés par le travail, femme enceinte…). Les gens ont voulu fuir et prendre un bateau mais ils ont été recouverts par la boue..

Thermes des femmes :

 

dans le vestiaire : triton, pieuvre, seiche et dauphin.

 Caldarium :

tepidarium (salle tiède) : mosaïques avec dessins d'objet ayant rapport avec l'eau et symboles phalliques porte-bonheur.

 

Plaque d’égout d’origine. L’anneau permettait de la retirer. Le millionnaire Packard (ordinateurs) a offert son aide pour nettoyer les égouts. Maintenant, l’eau va dans les égouts romains qui se déversent dans la mer. Sinon, l’eau stagnait à la base des murs et abîmait les murs.

Ces murs ont le haut et le bas d’origine et le centre est refait. Tout était plein quand ils ont commencé à creuser des galeries puis ils ont comblé les trous ainsi réalisés dans les murs.

 

 

 

Nous quittons Pompéi et reprenons le train Circumvesuvia (une très longue attente sur le quai…) pour descendre à la station Torre Annunziata et nous visiterons la villa Oplontis, détruite elle aussi par l’éruption du Vésuve en 79. Peu de visiteurs, c’est bien agréable. La villa a été mise à jour  après les fouilles de 1964. La villa se trouve en contrebas de la ville actuelle de Torre Annunziata car elle a été enfouie sous une couche de terre de 6 mètres dont 2 de lapilli et de sable volcanique.

La villa est présumée avoir appartenu à Poppée, la seconde femme de Néron, morte (c’est une supposition) après avoir reçu de Néron un coup de pied au ventre en 65. La villa donnait sur la mer Tyrrhénienne, dont le rivage est maintenant plus lointain. On suppose que la villa était en travaux et inhabitée au moment de l’éruption. Elle comporte une centaine de pièces, une piscine gigantesque, des jardins et mesure 130 mètres sur 110.

La totalité des fresques est gardée sur le site. On trouve souvent des représentations du paon, attribut de Junon, épouse de Jupiter.

Caldarium : Hercule au jardin des Hespérides dans la niche où était placée la baignoire :

 

Orphée jouant de la cithare :

atrium :

triclinium : salle à manger :

 

le temple d’Hera (Junon) avec des colonnes décorées de pierres précieuses et feuilles

Œcus (salle de réception)  : fresques en trompe l’œil, sanctuaire d’Apollon

vividarium (jardin d'hiver) avec une perspective extraordinaire sur cette enfilade de pièces :

 

d'autres pièces : je mets la photo d'origine et le zoom pour vous montrer la petitesse et malgré tout la finesse de ces dessins de quelques centimètres ! J'ai beaucoup aimé ces petites figurines, ces guirlandes....

une autre :

je n'ai pas vu cette coupe de fruits, mais elle y était, d'où cette photo de la carte postale achetée :

 

de plus près :

de plus près :

 

impossible de trouver le nom de cette fleur (gros arbre) ! qui peut m'aider ? :

oiseau de Paradis ou strelitzia :

 

plumbago :

 

valériane rouge), on l'appelle aussi Lilas d'Espagne. Elle couvre les pentes du Vésuve, en compagnie du genêt :

jasmin :

jacaranda :

 

ipomée :

 

russelia ou larmes du Christ :

palmier :

une jolie fleur dont le nom m'échappe :