• Phnom Krom (= petite colline) se trouve à 12 Km au sud de Siem Reap et au bord du Tonlé sap (au pied de la colline, le village vietnamien flottant de Chong Khneas est le point de départ d’une balade pour aller à Kompong Pluk, pour visiter la forêt inondée). Pour arriver en haut de la colline de 140 m où se trouvent un monastère et un temple pré_angkorien, il faut gravir plus de 200 marches par « la piste des pèlerins » (le guide « Lonely Planet » «écrit « la longue montée est pénible ». Non, pas trop pénible car les points d vue sur le lac et les villages sont très beaux.)

    Un monastère (wat) abrite une petite communauté de moines. Des statues kitch représentent  divers personnages de la mythologie bouddhiste. Sur un premier groupe de statues, un moine tient un cordon magique et un livre. Un autre groupe représente Mae Thorani, la déesse de la terre. Elle tord sa tresse d’eau pour faire sortir les mérites accumulés par Bouddha, celui-ci étant interrompu dans sa méditation par le démon Mara. L’eau noie l’armée de Mara qui tombe dans les crocodiles et Bouddha peut reprendre sa méditation. La bannière jaune représente les crocodiles.

     

     

    Le temple date de la fin du X è siècle (règne de Yaçovarman I) au moment où la capitale, l’ancienne Angkor, s’appelait Yasodharapura. Le temple représente le mont Meru, lieu de séjour d’Indra, le roi des dieux. Ce temple est en mauvais état, le vent soufflant du Tonlé sap a usé les grès. Nous pénétrons à l’emplacement de la porte orientale  (gopura), il y en avait 4 mais elles ont disparu. Devant, se trouvent 4 bâtiments (en grès au centre, en brique de chaque côté) qui servaient de bibliothèques. Derrière, se trouvent trois tours (prasat) dédiées à la Trimùrti : Shiva, au milieu, Brahma au sud (à gauche sur la photo), Vishnu au nord (à droite sur la photo). Les statues qui se trouvaient dans ces tours se trouvent au musée Guimet. Les tours s’ouvrent à l’est et à l’ouest et sur les autres faces, il y a de fausses portes.

    de gauche à droite : Brahma, Shiva, Vishnou

     

     


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  • Quelques renseignements donnés par notre guide, Haï. Vous pouvez compléter en allant sur ce lien,

    Le long de la route, nous assistons à un défilé de tracteurs qui conduisent les gens à des funérailles. Les gens portent des chemises blanches et un tissu noir au-dessus de la poche. Les cérémonies sont différentes sur la plaine ou dans les montagnes.

    Sur la plaine : 95 % de la population est bouddhiste. Les funérailles durent de 1 à 7 jours selon la richesse de la famille. On joue de la musique funéraire, les gens apportent à la famille en deuil des offrandes de riz, d’argent et s’occupent des enfants.

    Deux fois par jour, les moines passent pour dire des prières.

    Le corps est lavé avec du jus de coco. Le corps est tourné par le maître spirituel qui dit au mort qu’il est mort, il lui montre le chemin pour aller dans l’autre monde.

    Au dernier jour de la fête, le corps est mis dans un cercueil en bois. L’incinération se fait à l’extérieur de la maison avec du bois de chauffage (à la campagne). A la ville, elle se fait dans le four commun du monastère. Les cendres sont recueillies dans une urne cinéraire qu’on met dans le stupa (symbole du Mont Meru).

    Les Chinois ne font pas d’incinération. Dans les villes, ils enterrent les morts dans un cimetière. A la campagne, ils sont enterrés à côté de la maison.

    Sur le plateau est, tout le monde pleure pour la naissance d’un enfant car le nouveau-né va connaître la douleur. A la mort, tout le monde est content car le mort est sorti de la souffrance. Les gens mangent de la viande, boivent de l’alcool de riz, du vin de palmier. Les corps sont enterrés.

    Mariages; funérailles au Cambodge

    Mariages; funérailles au Cambodge

    Le mariage

    Le mariage comporte de nombreux rites très codifiés que vous pourrez lire en allant sur le lien indiqué ci-dessus. Haï ne nous en a parlé et je ne sais pas si ces rites ont encore cours actuellement.

    Les mariages ont lieu à la saison sèche car il fait plus frais. Le mariage a lieu dans la maison de la fille mais ce sont les parents du garçon qui paient. Ils vendent quelques vaches. Il y a 30 à 100 tables (10 à 8 invités par table). Cela fait beaucoup de bruit. Les invités donnent en cadeau une enveloppe avec de l’argent.

    Les Cambodgiens peuvent avoir plusieurs femmes mais une seule est mariée. Il n’y a pas de femmes polygames. Les signes des époux doivent être en accord.

    Les divorces sont rares (5%). Si on divorce, c’est méprisable envers les parents (le culte de la reconnaissance envers les parents est très important). Les femmes restent à la maison, ne travaillent pas à l’extérieur (dans les campagnes sans doute ?). Une femme qui divorce est mal vue. Il n’y a pas de système de retraite au Cambodge. La femme qui suit des études de médecine doit se marier avant la fin de ses études car elle aurait une niveau trop fort pour qu’elle puisse se marier.

    Le nom des enfants doit commencer comme le nom du père. Le nom de famille des enfants est celui du grand-père paternel.

    Les personnes âgées ne veulent pas que les jeunes mangent de la viande. Ils leur donnent la tête et la queue des poissons, les pattes du poulet pour qu’ils soient plus rapides et plus intelligents. Et les personnes âgées mangent les bons morceaux !

    en haut de la colline Phnom Krom, les mariées changent de tenue : tenues traditionnelles, tenues blanches.

    Elles portent le sampot « chang kben » : une partie du tissu est passée entre les jambes et l’extrémité est attachée dans le dos en forme du petit éventail.

     

    Mariages; funérailles au Cambodge

    Le site d'Angkor Vat est idéal pour les photos

    Mariages; funérailles au Cambodge

    les demoiselles d'honneur

    Mariages; funérailles au Cambodge


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  • Nous avons pris un bateau à moteur de 30 places à l’embarcadère de Chong Khneas (village vietnamien de maisons flottantes) situé à l’endroit où la rivière de Siem reap rejoint le Tonlé sap. Après une heure et demie de navigation (un peu monotone, il n’y avait pas grand-chose à voir, mais cela nous a permis de nous reposer et puis c’était la seule façon d’arriver là où nous devions aller !) nous sommes arrivés à Kompong Pluk, un village de gratte-ciel en bambou : les maisons sont montées sur des pilotis de 6 à 7 m (je vous rappelle que les eaux du lac montent de 8 m en saison des pluies). Au moment de notre voyage, le lac était en décrue mais pas encore à son niveau minimum. Après un repas pique-nique assez frugal (nous n’avons pas eu droit au restaurant où on annonçait pourtant « tête de serpent ), nous avons embarqué deux par deux dans des barques conduites à la rame par une dame. Pas facile de monter là-dedans : il a fallu sauter dans la barque, se réceptionner tant bien que mal sans tomber à la renverse, puis s’installer sur le fond de la barque, sans siège, en tailleur, en allongeant les jambes et en essayant de ne pas trop bouger pour ne pas faire chavirer la barque. Et nous voilà partis pour une jolie balade d’une demi-heure dans la forêt inondée où les arbres pétrifiés (des couroupitas) jetaient des ombres étranges. Tout était calme. Un moment de bonheur. Guy a même ramé un peu.

    Balade en bateau dans la forêt inondée du Tonlé Sap (Cambodge)

    les dames nous attendent, elles ont dû rire en nous voyant sauter dans les barques

    Balade en bateau sur la forêt inondée du Tonlé Sap (Cambodge)

    une barque trop petite pour moi !

    Balade en bateau sur la forêt inondée du Tonlé Sap (Cambodge)

    Balade en bateau sur la forêt inondée du Tonlé Sap (Cambodge)

    Balade en bateau sur la forêt inondée du Tonlé Sap (Cambodge)

    Balade en bateau sur la forêt inondée du Tonlé Sap (Cambodge)

    Balade en bateau dans la forêt inondée du Tonlé Sap (Cambodge)


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  • alamanda

    encore quelques fleurs du Cambodge

    les feuilles des lotus sortent de l'eau alors que celles des nymphéas sont sur l'eau

    encore quelques fleurs du Cambodge

    encore quelques fleurs du Cambodge

    encore quelques fleurs du Cambodge

    encore quelques fleurs du Cambodge

    encore quelques fleurs du Cambodge

    les nympheas

    encore quelques fleurs du Cambodge

    encore quelques fleurs du Cambodge

    encore quelques fleurs du Cambodge

    encore quelques fleurs du Cambodge

    la pervenche de Madagascar

    encore quelques fleurs du Cambodge


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  • Quelques photos prises à Battambang. Nous n'y sommes restés que deux nuits, avant de partir pour Siem Reap et les fabuleux temples d'Angkor.

    la ville a un passé colonial important. Les maisons ont des aménagements permettant la ventilation et les courants d'air (bouches d'aération, balcons...), il fait toujours une chaleur moite. Nous avions 34° et ce n'était pas le mois le plus chaud ni le plus humide (nous n'avons eu que 2 ou 3 heures de pluie) en deux semaines

    Battambang, un dernier regard

    Battambang, un dernier regard

    Battambang, un dernier regard

    Le monument de la Paix est construit avec des fusils pour symboliser la paix revenue. Il représente un naga. « On fait la paix avec l’eau, on fait la guerre avec le riz » (proverbe khmer)

    Battambang, un dernier regard

     

    Battambang, un dernier regard

    Nous visitons ensuite deux maisons traditionnelles khmères. La propriétaire de la première est une ancienne institutrice. La maison date de 1920. La propriétaire l’avait décorée de fleurs, de fruits, de rubans et avait installé à l’intérieur des paniers remplis d’offrandes pour les moines (ces offrandes durent de mi-octobre à mi-décembre. Cette fête est soit individuelle, soit collective et on offre des vêtements, de la nourriture. La fête collective a lieu dans le monastère, le troisième jour c’est le défilé des bouffons avec masques, on joue de la musique traditionnelle (violon, gong, tambour, cymales, flûte). Cette fête a lieu une fois par an et garantit la solidarité entre la population.  La propriétaire de la maison a perdu ses 4 enfants, ses parents, son mari pendant la période des khmers rouges. Elle nous montre une boîte à bétel : dans cette boîte se trouve la noix d’arec, la feuille de bétel, le crachoir.

    Battambang, un dernier regard

    Battambang, un dernier regard

    Battambang, un dernier regard

    Battambang, un dernier regard

    dans la deuxième maison :

    Battambang, un dernier regard

    Battambang, un dernier regard

    en ville, pub pour des massages et écheveau électrique

    Battambang, un dernier regard

    écriture khmère

    Battambang, un dernier regard

    j'aime bien photographier les balais

    Battambang, un dernier regard

    L’association PHARE : L'association Phare Ponleu Selpak, basée à Battambang au Cambodge, "prend son origine en 1986 dans un camp de réfugiés sur la frontière thaïlandaise. C’est autour d’ateliers de dessins destinés aux enfants du camp que naît l’idée d’une association pour promouvoir la culture khmère et aider les jeunes réfugiés à surmonter, par expression d’un art, les traumatismes de la guerre."
    Petit à petit, les actions de l'association se sont diversifiées. Elle possède maintenant une école de dessin, une école de musique et une école de cirque. Elle s'occupe de soutien scolaire et a ouvert en 2002 une maison des enfants. Actuellement, les enfants sont dans des familles d’accueil.
    Tout le spectacle, acrobaties, clowns, accompagnement musical etc... est fait par les enfants. Les troupes de cirque et de musique donnent des spectacles au Cambodge, mais font également des tournées hors des frontières du pays, dont des spectacles réguliers en France.

    l'école de dessin

    Battambang, un dernier regard

    Battambang, un dernier regard

    Battambang, un dernier regard

    Battambang, un dernier regard

    l'école de cirque. Le soir, nous avons assisté à un spectacle. Ces enfants étaient stupéfiants d'adresse et de souplesse.

    Battambang, un dernier regard

    l'école de musique

    Battambang, un dernier regard

    Battambang, un dernier regard

     

     

     


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