Voici quelques autres fleurs du Cambodge. Pour les identifier, j'ai eu recours aux connaissances d'une des dames du groupe, à mes livres de botanique et au webmaster du site Gardicam qui a su identifier quelques fleurs qui m'étaient inconnues

Hymenocallis littoralis ou lis araignée

Bixa orellana ouroucou, roucouyer, appelé aussi "rouge à lèvres". On se sert de ces fruits pour extraire un colorant alimentaire utilisé pour colorer la mimolette, la boulette d'Avesnes, le cheddar...

Heliconia psittacorum, ou torche d'or 

 Thunbergie à grandes fleurs

mimosa pudica. Quand on touche les feuilles composées, celles-ci se replient sur elle-même.

ici, une video

frangipanier

les orchidées devant l'hôtel à Siem Reap

Nous partons tôt de l'hôtel pour une visiste de la ville. Au loin, nous voyons une file de moines, pieds nus. Le matin, ils se rendent en ville pour demander l’aumône (les moines du Cambodge relèvent de la doctrine du Petit Véhicule ou Hinayana). Le mot « bonze » ne devrait s’appliquer qu’aux moines du Grand Véhicule » (Mahayana).  Certains moines portent une ombrelle. Et souvent un téléphone portable.

 

 

Le soir, nous visitons la pagode de l’éléphant blanc, Vat Domrei Sor (Vat désigne l'ensemble du monastère).

le monastère est aussi un lieu d'enseignement, les cours y sont parfois mixtes

les moines sont enterrés dans l'enceinte du monastère. Ici, des tombes de Chinois

jour de lessive...

 

Des statues racontent l’histoire de Bouddha, Siddhartha Gautama ; alors qu’il mène une vie dorée dans son palais, quatre rencontres changent sa vie : un vieillard lui fait prendre conscience de la souffrance du temps qui passe et de la déchéance du corps vieillissant ; un malade lui apprend que le corps souffre aussi indépendamment du temps et un cadavre que l'on menait au bûcher lui révèle la mort dans tout son caractère sordide. Enfin, un ermite lui montre ce que peut être la sagesse, il fait part de son étonnement à son cocher Channa, qui l’emmène hors du palais où il découvre les autres signes et prend pleine conscience de l’ubiquité de la souffrance. Des mendiants lui demandent de l’argent, il donne tout ; ils lui demandent l’éléphant blanc, il le donne et termine à pied.

Le drapeau du monastère est bleu (méditation), jaune (pensée juste), rouge (énergie sprirituelle) et orange foncé (intelligence).

 

 Il n’y a que deux lignes de chemin de fer au Cambodge : l’une va de Sihanouk ville à Phnom Penh, l’autre va de Phnom Penh jusqu’à la frontière thaïlandaise en passant par Battambang. Cette dernière a été interrompue pendant la période des khmers rouges qui ont posé des mines anti-chars. Elle fonctionne 7 jours par an mais le trajet est trop long : 24 heures au lieu de 5 en voiture. La population a modifié cette ligne pour faire le train de bambou pour transporter le riz. Le train de bambou (norry) est une attraction touristique mais il est surtout utilisé pour le transport de marchandises (riz) ou de villageois, jusqu’à 20 personnes pour un prix modique. Les trains sont actionnés par des moteurs à bateau (vitesse : 30 km/h) mais autrefois on les déplaçait à l’aide d’une perche en bambou. Ils sont faits d’une plate-forme en bambou de 3 m environ  montée sur des roues et munie de coussins (pour les touristes). Comme il n’y a qu’une voie, quand deux trains se croisent, le moins chargé cède la place, on le démonte en moins de deux minutes.  Des trains de marchandises fonctionnent aussi sur cette voie, 2 à 3 fois par jour et il y a parfois des accidents quand un norry rencontre un de ces trains. Ce train de bambou est peut-être appelé à disparaître quand la ligne sera à nouveau fonctionnelle en 2015 mais le projet ne concerne que le transport de marchandises, pas celui de voyageurs. Malheureusement, ce projet s’accompagne de déplacement de population, les gens étant relogés dans des conditions précaires et ne retrouvant pas toujours de travail. Les protestations n’aboutissent à rien et sont réprimées.

un clic ICI pour voir une vidéo trouvée sur le net

une video plus longue ici qui montre le dernier train de voyageurs khmer et aussi le train de bambou

Voici quelques fleurs rencontrées ici et là...

commençons par le caesalpinia appelé aussi flamboyant

le cascabela thevetia, le fruit et la fleur. Le jus laiteux secrété par la plante est toxique

je suppose que c'est un cassia. A confirmer !

je ne connais pas le nom de cette plante (deux photos ci-dessous)

ni de celle-ci qui a des gousses comme le catalpa ?

cet arbre est magnifique. C'est le hauhinia. On le reconnaît aussi à ses feuilles en forme de coeur.

papayer

je vous ai déjà montré le fruit du pitaya (ou fruit du dragon), voici la plante elle-même qui monte à l'assaut d'un arbre.

voici quelques fruits :

le ramboutan

la sapotille

à gauche le salak (ou fruit-serpent).. cliquez dessus pour voir ses écailles

et à droite le tamarin

les longanes

les oranges vertes

sur le marché, on vend de tout ! nourriture, tissus, bijoux, des couturières cousent et repassent devant vous à même le sol...

il y a de petits coins repas... ici les gens déjeunaient en compagnie de l'ex-roi défunt, Norodom Sihanouk et de sa femme, la reine Monique. C'est dire la vénération qu'ils vouaient à cet homme.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le village de potiers d’Odong Rossey :

 Nous arrivons dans un petit village près de la Montagne d’Or, village réputé pour ses poteries  artisanales faites à la main. Cette activité complète l’agriculture et la pêche. Elle a été interrompue pendant la période khmère rouge. Elle se pratique surtout à la saison sèche.  Les poteries sont ensuite transportées par bateaux ou chars à boeufs pour être vendues .

 Une autre activité de ce village est la fabrication de sucre et d’alcool à partir du palmier à sucre (thnot). Les hommes montent tout en haut du palmier à l’aide de petites échelles fixées sur le tronc de l’arbre.

 Le village comporte des maisons sur pilotis : pendant la saison chaude, ils s’installent dessous pour prendre les repas. Pendant la saison des pluies, les animaux s’abritent dessous.

 Nous retournons à Kompong Chhnang pour prendre notre repas. De petits singes se promènent sur les trottoirs.

 

les potières travaillent sur des tours rudimentaires ou au colombin.

les éléphants et cochons sont trop gros pour la valise. J'opte donc pour des photophores et cette jolie petite boîte dont la surface a été lustrée et décorée de jolis points blancs. Le photophore coûte 2 dollars, la petite boîte 50 centimes. A propos de la monnaie, nous avions changé de l'argent avant le départ en France (bureau de change à Paris au taux plus intéressant que les banques). Nous avons tout payé en dollars et l'on nous rendait la monnaie en dollars et le complément (moins d'un dollar) en riels (1 dollar = 4000 riels).

la dame nous parle du palmier à sucre.  

Tout est bon dans le palmier à sucre : le tronc sert pour les charpentes, la sève pour fabriquer le sucre et l’alcool, les feuilles servent à couvrir les toits et à fabriquer des petites boîtes, les racines ont des vertus médicinales et le fruit se mange en dessert.