Après le repas , nous partons pour une balade en bateau sur le rio Tarcoles. Une bouteille d’eau nous est offerte et on prête à chacun une planche en couleurs pour identifier les oiseaux. C’est une balade magique au cours de laquelle nous voyons deux crocodiles. Nous nous arrêtons à un mètre : c’est le plus grand du fleuve (5,5 m), il pèse 1 tonne et a 80 ans. La femelle arrive ensuite. Sur le haut de la levée, des zébus passent. Le crocodile en a d’ailleurs déjà mangé un.

Nous voyons un quantité impressionnante d’oiseaux (400 espèces d’oiseaux ont été répertoriées dans la mangrove) : chevalier semi-palmé (tringa semipalmata), aigrettes nuageuses, jacanas du Mexique, spatules rosées, tantales d’Amérique, carouges à épaulettes, onorés du Mexique, motmots à sourcils bleus, bihoreaux violacés, grandes aigrettes, grands hérons, hérons garde-bœufs, aigrettes bleues, courlis corlieu, talèves violacées, hirondelles, râles de Cayenne, aigrettes tricolores, quiscales 

l'aigrette bleue jeune :

 

aigrette tricolore :

 

 

 

des aras rouges :

 

balbuzard pêcheur :

bihoreau violacé :

carouges à épaulettes :

cormoran :

courlis corlieu :

grand héron et ibis blanc :

grand héron et onoré du Mexique :

grande aigrette :

héron bleu :

héron garde-boeufs :

ibis blancs :

buse :

des pêcheurs :

onoré du Mexique :

onoré du Mexique jeune :

le dortoir des pélicans :

quiscale à longue queue :

râle de Cayenne :

spatule rosée :

talève violacée :

tantale d'Amérique :

Coucher de soleil à l'embouchure du rio Tarcoles sur le Pacifique

 

un héron se pose :

 

Mardi 15 mars (130 km)

Nous voilà partis pour une heure de piste et de magnifiques paysages. Nous rejoignons ensuite la route interaméricaine (c’est le segment centraméricain de 5390 km de la mythique route panaméricaine). Le long de la route, s’étalent des plantations de melons.

le Pacifique :

Nous nous arrêtons à l’immense boutique El Jardin pour acheter quelques souvenirs.

Puis c’est l’arrêt au pont de Tarcoles pour voir les nombreux crocodiles vautrés dans la rivière, un héron, des vautours.

Pendant deux heures, nous visitons le parc Carrara. Suwany, ne connaissant pas ce parc, prend les services d’un guide local Freddy qui nous fait découvrir de nombreux animaux et plantes. Le parc tire son nom d’un mot huatar « crocodile ».

D’ailleurs, à l’entrée du parc, un panneau nous avertit de la présence de ces animaux. La réserve de Carrara est située dans une zone de transition entre la zone tropicale sèche et la zone tropicale humide donc plusieurs écosystèmes y sont présents : marécages, mangrove, lagunes, forêts secondaire et primaire… On y trouve beaucoup d’animaux dont les aras rouges qui avaient disparu de la zone Pacifique. Il faut faire attention où on marche à cause des serpents fer-de-lance, à l’attaque très rapide et au venin très actif.

À l’œil nu : un iguane,

des chauves-souris noires, un trogon à tête noire, des écureuils

, un nid de guêpe en forme de chaussette,

un paresseux, un urubu (vautour)à tête rouge planant dans le ciel, des termitières,

des zopilotes (urubus à tête noire). Au télescope, nous voyons une chauve-souris blanche (Fantôme du nord), un paresseux à deux doigts, un trogon à tête noire. La noix de virola est de la famille de la noix de muscade. La poudre extraite de l’écorce de cet arbre donne une drogue hallucinogène utilisée par les chamans.

Les arbres sont gigantesques : arbre Chiclé (ou arbre à chewing-gum), Ceiba Pentendra (kapokier) dont les bogues laissent apparaître le mousseux et blanc kapok, des ficus étrangleurs, des pejibayes ou palmiers pêche dont on consomme les cœurs et les fruits…

les Sabaneros (gauchos costariciens)

Ensuite, nous passons à table à l’hôtel Villa Lapas. Nous sommes très déçus car il ne reste presque plus rien. Les tables sont sales, les assiettes ébréchées, les verres sales, les crudités ont souffert de la grosse chaleur. Il n’y a plus de plats chauds ni de desserts. Mais tout s’arrange, des plats et des fruits nous sont servis quinze minutes plus tard. Les chambres sont très propres, la clim fonctionne bien. Heureusement car il fait plus de 35°, nous réglons la clim à 24° et quand nous sortons l’air chaud nous fait suffoquer et nos verres de lunettes se couvrent de buée. Des bonbonnes d’eau fraîche sont à disposition devant nos chambres. 

En visite dans ce jardin ouvert en 2005. Le propriétaire collectionne les orchidées depuis 1985.

Les orchidées existent depuis 75 à 86 millions d’années. On en compte entre 25 et 30000 espèces. Leur tille et leur poids varient selon l’espèce.  80% des orchidées dans le monde sont miniatures. Pour certaines on parle de 1 à 5 mm et environ 1 gramme. La plus grosse peut peser jusqu’à une tonne et mesurer jusqu’à 3 mètres.

En zone tropicale, elles sont menacées par la déforestation. Elles dépendent des oiseaux, des insectes et des chauves-souris pour la pollinisation. Au Costa Rica, les lois sur la commercialisation des orchidées sont sévères. Peu d’orchidées sont utilisées pour l’alimentation. Sauf la vanille.

Les trois pétales forment un triangle. Un pétale en forme de lèvre est plus large et se compare à une piste d’atterrissage qui permet à l’insecte d’arriver au centre de la fleur (la colonne). Les semences des orchidées sont petites et produites en très grand nombre.

Beaucoup d’orchidées sont épiphytes et adaptées à l’ombre qui règne dans la forêt.

La collection compte 425 espèces d’orchidées. Chaque espèce est identifiée par une étiquette portant le nom scientifique. Dans le jardin, il y a des espèces endémiques de Monteverde et une collection d’orchidées miniatures, y compris la plus petite au monde.

 Les orchidées sylvestres ne peuvent pas être commercialisées. Le propriétaire du jardin a une autorisation spéciale. Les hommes ont créé 123000 espèces, très différentes de la plante qu’on trouve en forêt.

des orchidées minuscules :

Quand il pleut, elle dégage une odeur de sang, ce qui attire les insectes :

 

 

une orchidée endémique du Costa Rica :

 

platystele jungermanioides la plus petite du monde, photographiée avec mon téléphone à travers une loupe :

 

orchidée araignée :

 

sabot de Vénus :

vanda :

 

coclogyne lawrenceana :

 

epidendrum déjà vue sur les pentes de l'Arenal :

la guaria morada  (guarianthe skinneri) est la fleur nationale :

 

Dans le jardin, il y a d’autres plantes que les orchidées :  ixora, aristoloche, hibiscus,

asclepia :

liane de Mysore :

 

depuis la chambre de l'hôtel El Establo à Santa Elena