allamanda cathartica :

 

alpinia purpurata (ou gingembre rouge) :

une très grosse fleur, l'aristoloche . Son nom provient du fait qu'elle passe pour favoriser les accouchements, du fait de sa ressemblance avec l'utérus. Elle contient un acide néfaste pour les reins et cancérigène.

bananier rose (musa Velutina) :

bégonia estrellensis, dans la forêt :

bauhinia (ou arbre à orchidées), ceux que j'ai vus en Chine étaient roses :

 broméliacée :

erythrines ou crête de coq :

héliconia rostrata (pince de homard) :

heliconia wagneriana :

hibiscus :

 

ixora coccinea :

Pendant que nous étions en train de regarder les colibris, un coati surgit. Sans doute habitué des lieux, il escalade le piquet du réservoir, chasse les colibris du réservoir et lape l’eau sucrée jusqu’à la dernière goutte mais si goulûment qu’il en renverse. Peu importe, il descend pour boire l’eau qu’il a renversée, s’en va et revient pour voir s’il n’en reste pas un peu !

 

 

 À Monteverde, Guillermo nous dit que la galerie des colibris a été supprimée depuis 2 ans car le gouvernement a déclaré illégal de retenir des colibris, ce qui perturbe la pollinisation. Heureusement, Suwany connaît une adresse où l’on peut voir des colibris : près du Centre National Tropical, se trouve la Cafétéria Colibri, un endroit charmant où les colibris volent en liberté autour de la maison car des abreuvoirs d’eau sucrée et des fruits ont été installés à leur intention. Ces petits oiseaux de la taille d’un gros bourdon pour les plus petits à la taille d’une perruche volent sans arrêt autour de nous dans un ballet multicolore : bleu électrique, vert émeraude, fuchsia.

Le terme colibri s’est imposé dans bon nombre de langues, y compris le français où il peut prendre plusieurs sens. Le mot « Colibris » désigne un grand nombre de tout petits oiseaux, les oiseaux-mouches qui appartiennent à la famille des trochilidae alors qu’il n’y a en réalité que 4 espèces de colibris dont le colibri thalassin que nous avons vu dans ce café. Les Cubains les appellent zunzuncito (du nom de l’onomatopée imitant le bruit fait par le battement très rapide des ailes de l’oiseau). Les Anglais disent hummingbird (to hum = vrombir, chantonner). Les Portugais les appellent Beija-flor (baise-fleurs). Les oiseaux-mouches peuvent voler sur place en effectuant des mouvements de leurs ailes en forme de 8. Ils sont les seuls oiseaux capables de voler en arrière.

J'ai essayé de déterminer ces oiseaux grâce à mon livre "Birds of Costa Rica" (Richard Garrigues), j'espère ne pas m'être trompée. Mes photos sont un peu floues, il y en a de très belles et de plus nettes sur internet.

Dans ce café, nous avons vu le colibri thalassin (Colibri thalassinus). Il n'y a pas de différence entre le mâle et la femelle

 

Derrière le colibri thalassin on voir le colibri magenta mâle :

 

le Brillant fer-de-lance (Heliodoxa jacula) mâle :

et le Brillant fer de lance femelle :

le colibri à gorge pourprée (Lampornis calolaemus) mâle à gauche et femelle à droite  :

 

le colibri à gorge pourprée femelle :

 

 

le colibri à gorge pourprée femelle, derrière un tyran quiquivi qui n'est pas un colibri :

 

 

colibri à gorge pourprée femelle à droite, mâles les deux autres.

 

le colibri magenta (Calliphlox btyantae) mâle :

le colibri magenta femelle :

et le Camptyloptère violet (Campylopterus hemileucurus). pas de différence  entre le mâle et la femelle :

le colibri à gorge pourprée femelle à droite et le Brillant fer-de-lance mâle à gauche 

 

 le colibri thalassin et derrière le colibri à gorge magenta mâle :

 

Pas facile de photographier les papillons dans la nature ! Pourtant nous avons vu plusieurs fois le splendide Morpho et aussi le papillon aux ailes transparentes, le greta oto. Il volait beaucoup trop vite.

Heureusement dans la serre d'un restaurant et dans la ferme aux papillons (collection Whitten) à Monteverde, nous avons pu en photographier quelques-uns.

le grand est le caligo eurilochus (papillon  hibous, il a des ocelles qui ressemblent aux yeux de hibou pour faire fuir les prédateurs), il mesure environ 10 cm. Le papillon noir et orange est le catonephele numilia mâle, cordonnier grec.

 

La femelle du cordonnier grec est totalement différente :

 

le helioconius melpomène rosina (en anglais : le postman butterfly) :

 

le morpho :

le morpho (à gauche) et le papillon hibou (à droite ) :

 

le papillon hibou :

 

 

 

myscelia cyannis :

 

papilio cresphontes grand porte-queue 

le papillon flamme :

 

philaethria dido malachite :

 

 

à déterminer :

 

 

vu à Tortuguero :

 

vu sur les pentes du mont Arenal :

 

un papillon mort :

 

 

 

Ce sont des animaux vraiment étranges avec une tête plate, des petits yeux, une bouche qui semble toujours sourire. Nous avons vu deux sortes de paresseux dans le parc de Monteverde, dans le parc Carrara et dans le parc Manuel Antonio. Il a été très difficile de les distinguer et de les photographier.

Les paresseux mangent essentiellement des feuilles qu’ils mettent très longtemps à digérer. Leur chaleur corporelle est très basse. Ils se déplacent très lentement (3 mètres par minute) mais sont d’excellents acrobates. Ils ne descendent de l’arbre où ils se suspendent qu’une fois par semaine pour déféquer. Ils perdent alors 30% de leur poids. Ils dorment environ 16 heures par jour, un peu moins en captivité. La fourrure du paresseux abrite des algues, des papillons (jusqu’à 9 espèces) et des scarabées (jusqu’à 4 espèces), davantage chez le paresseux à trois doigts, ce qui fait que la fourrure est verdâtre en saison humide et marron en saison sèche. Quand le paresseux descend faire ses crottes, les papillons en profitent pour pondre, les larves se nourrissent des crottes. Les papillons augmentent la concentration d’azote dans les poils du paresseux, ce qui lui permet d’être colonisé par davantage d’algues qu’il lèche et qui lui permettent de se camoufler des prédateurs.

Les six espèces de paresseux sont réparties en deux familles :

la famille des Brodypodidae ne contient que le genre Bradypus ou aïs (4 espèces : à gorge brune, à trois doigts, à crinière et nain). Nous avons vu les bradypus tridactylus. Ils ont trois doigts aux membres antérieurs et postérieurs. Ils ont la fourrure rèche et marron foncé. Ils ont 9 vertèbres et peuvent tourner la tête à 270°. Sur le dos du paresseux à trois doigts se trouve une partie de peau apparente noire : le spéculum.

La famille des megalonychidae ne comporte qu’un seul genre (Choloepus ou unaus) et deux espèces ( à deux doigts et d’Hoffman). Nous avons vu le choloepus didatylus. Il a trois doigts aux pattes postérieures et deux aux pattes antérieures. La fourrure est plus claire que chez les paresseux à trois doigts.

 

Il y avait 4 autres espèces de paresseux, aujourd’hui disparues.