• Jeudi 12 mars

    Je me lève très tôt pour écouter les singes hurleurs et aller photographier quelques oiseaux : des tyrans quiquivi, des geais bleus à face blanche, un troglodyte à nuque rousse.

    Je reconnais un motmot aux plumes de la queue mais il s’envole avant que je puisse le photographier. En attendant le car, je vois encore un coucou écureuil.

    Nous montons dans le car pour nous rendre dans le parc Rincón de la Vieja. Suwany nous raconte la légende de la chamane Curubande. La princesse Curubandá tomba amoureuse du prince ennemi Mixcoa. Son père, le chef Curubandé fit jeter Mixcoa dans le cratère du volcan. De désespoir, la princesse s’installa au pied du volcan pour attendre son amoureux. Elle accoucha et pour que son bébé vive près de son père, elle le jeta aussi dans le cratère. Au fil des ans, la princesse devint une grande chamane (curendera) qui guérissait grâce aux boues volcaniques. Les gens qui allaient la voir disaient « Voy para el rincón de la vieja ». Quand la vieille est mécontente, elle crache de la fumée. Elle doit l’être souvent.

    Nous empruntant le sentier Las Pailas (=les chaudrons), pour un petit circuit de 3 km. Le sentier a été modifié à cause de gros travaux d’aménagement de sorte que nous ne pourrons pas approcher les marmites de boue en raison de l’entrée en activité du volcan il y a deux jours. L’ascension du cratère principal est interdite car l’avant-veille le volcan est entré en éruption en crachant des cendres. De toute façon, cette ascension n’était pas prévue à notre programme.

    Au cours de cette promenade de 3 heures, nous voyons des geais bleus, des singes araignées (atèles)

    , un singe écureuil. Nous allons jusqu’aux fumerolles (105°)

    et au Volcancito qui gronde fortement.

    Le retour se fait par le même chemin. Nous voyons de beaux ficus étrangleurs.

     

    des broméliacées

    on emprunte un pont suspendu...

     

    et, toujours, les singes hurleurs :

    32 cours d’eau prennent naissance dans le Parc. Comme les volcans Rincón et lSanta Maria se trouvent sur la ligne de partage des eaux, certains cours d’eau vont vers la mer des Caraïbes, d’autres vers le Pacifique.

    Sur la route du retour, nous faisons quelques arrêts photos. Je photographie un pachira avec son tronc hérissé de piquants et ses fleurs en plumets orange.

    Fréquemment, nous voyons des panneaux « traversée de coatis, de jaguars… ».

    Nous rentrons à l’hôtel pour déjeuner et passer une après-midi libre : sieste, tri des photos, puis Guy et moi empruntons le pont suspendu, traversons l’enclos aux chevaux et nous passons de l’autre côté.

     

    La zone est désertique et il fait trop chaud, il n’y a pas d’ombre (38°).

    Ne voyant aucun animal, nous rentrons au bungalow en passant par les vasques d’eau chaude.  Il fait trop chaud pour s’y tremper et les massages ne nous tentent pas.

    Nous voyons de beaux geais bleus, des tamatias à front blanc

    et des tyrans quiquivi parmi les alpinias,

    les agaves,

    les kapokiers. J’arrive trop tard pour photographier les conures à front rouge. Des amis me donneront leurs photos. Merci à eux.

     

    Nous terminons la journée par l’écriture des cartes postales pour moi et la piscine pour Guy. 


    1 commentaire
  • Les fourmis Paraponera clavata sont appelées Bala au Costa Rica ou encore « fourmis balles de fusil » car la douleur à la piqûre est aussi intense que celle causée par une balle de fusil (douleur classée 10 sur l’échelle de douleur Schmidt). La douleur causée par la piqûre peut durer 24 h. Les Indiens se servent de ces fourmis pour les rites initiatiques des jeunes Indiens. Ces fourmis mesurent 18 à 25 mm.

    Une rectification a été apportée (voir le deuxième commantaire) : ces foumis ressemblent aux fourmis Bala mais n'ont pas de dard. En tout cas, elles étaient très grosses.

    Les fourmis du Costa Rica

    Les fourmis du Costa Rica

    Les fourmis du Costa Rica

     

    Les fourmis dévoreuses de feuilles (Atta) véhiculent sans relâche des morceaux de feuilles jusqu’à leur fourmilière. Les feuilles, mastiquées, mélangées à la salive et à la matière fécale, servent  à produire un champignon, Leucoagaricus gongylophorus,  qui sera la nourriture des fourmis.

    Les fourmis du Costa Rica

    Les fourmis du Costa Rica

     

     près de notre bungalow, des fourmis transportaient des fleurs :

    Les fourmis du Costa Rica

    D’autres fourmis pas très sympathiques sont les fourmis Azteca. Elles logent dans les tiges  creuses du cecropia. Il ne faut donc pas s’appuyer sur le tronc de cet arbre au risque de se trouver envahi par ces fourmis. Le Cecropia leur fournit le logement et la nourriture et en retour, elles protègent l’arbre contre les envahisseurs.


    3 commentaires
  • Nous avons vu deux serpents, pas plus heureusement ! Beaucoup sont venimeux et mortels, notamment le terrible "fer-de-lance". Le guide nous recommandait de marcher sur le sentier à cause de ces serpenst.

    Un soir, à Monteverde, nous avons fait une promenade en forêt. Le guide nous a montré de nombreux animaux mais nous ne pouvions les photographier que sans flash.

    Nous avons vu un grand serpent vert, enroulé autour d’une branche : le bothriechis lateralis (famille des vipéridés), serpent venimeux. Le guide nous a dit que c’était l’animal le plus dangereux de la forêt. Ma photo n'est pas nette :

    Serpents au Costa Rica

    Merci à Jean-Michel qui m'a autorisé à publier ses photos :

    Serpents au Costa Rica

    Serpents au Costa Rica

     

    Dans le jardin de l’hôtel Villa Lapas, près du parc Carrara, le soir, nous avons vu un grand serpent, d’environ deux mètres de long.  Suwany nous a dit que c’était un zopilota ou mussurana (clelia clelia), famille des dispadidae. Nous l’avons regardé évoluer sur la pelouse puis grimper dans un arbre. Il n'est que très peu venimeux et est plutôt apprécié dans les jardins car il attaque les autres serpents.

    Serpents au Costa Rica

    Serpents au Costa Rica

    Serpents au Costa Rica

     


    3 commentaires
  • Les iguanes : Iguana iguana : iguane commun ou iguane vert : eux aussi se confondent avec l’environnement, d’autant qu’ils peuvent rester plusieurs heures sans bouger. Certains iguanes peuvent mesurer jusqu’à deux mètres (ceux que nous avons vus étaient plus petits)

    L’iguane possède un troisième œil sur le dessus de la tête, l’œil pinéal qui sert à la régulation thermique. Il a une rangée d’épines sur le dos, une grande écaille au niveau du tympan, un fanon gulaire sous la gorge (qui lui sert pour la thermorégulation, les parades sexuelles et les luttes territoriales), des anneaux noirs sur la queue. Il se nourrit de feuillage. On les appelles iguanes verts mais ils peuvent être aussi rouges, marron…

    Pas toujours faciles à voir quand ils sont camouflés dans le feuillage ou sur le sol

    Iguanes du Costa Rica

     

    Iguanes du Costa Rica

    Iguanes du Costa Rica

    Iguanes du Costa Rica

     

    Iguanes du Costa Rica

     

    on en voit même dans les villes :

    Iguanes du Costa Rica

     

    Iguana iguana rhinolopha  se distingue du précédent car il a quelques petites écailles en forme de cornes sur le museau. :

    Iguanes du Costa Rica

    Iguanes du Costa Rica

    Iguanes du Costa Rica

    Iguanes du Costa Rica

    Iguanes du Costa Rica

    Iguanes du Costa Rica

    Iguanes du Costa Rica

     

     

     


    2 commentaires
  • À Tortuguero, nous avons vu le basilic de Jésus-Christ (Basiliscus plumiforms) ou basilic à plumes, basilic vert. Sa couleur émeraude le rend difficile à distinguer dans un arbre. Il est bleu et blanc sur la gorge, a des points verts et bruns sur le dos. Le mâle (celui que nous avons vu en était un) a une double crête sur la tête et une haute crête sur le dos, la femelle n’a qu’une seule crête sur la tête. Le basilic  mesure environ 80 cm dont 60 cm pour la queue. On l’appelle basilic de Jésus-Christ car il peut se déplacer sur l’eau avec ses pattes postérieures, à la vitesse de 10 km/h.

    Pas facile à voir ! Cherchez bien...

    Le basilic de Jésus-Christ

     

    le voici :

     

    Le basilic de Jésus-Christ

     

    Le basilic de Jésus-Christ

    Le basilic de Jésus-Christ

     

    Le basilic de Jésus-Christ

    Le basilic de Jésus-Christ

     

    Nous n'avons pas eu la chance de voir le basilic se déplacer sur l'eau mais voici une video où on en voit un échapper à un serpent


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique