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Par bluesy le 30 Mai 2016 à 21:59
Vendredi 11 mars
Grosse déception au réveil : il fait gris et le volcan Arenal est caché dans les nuages.
mais nous avons une belle vue sur le lac :
Arrivés au parc du volcan Arenal, nous empruntons le sentier Coladas
puis une coulée de lave.
Tout au long du chemin, nous faisons de jolies découvertes : des orchidées Cattleya blanches et mauves
et la jolie epidendrum radicans, c'est une orchidée terrestre :
des sensitives (mimosa pudica) en fleurs qui replient leurs feuilles quand on les touche (j'ai touché celle de droite) :
un joli papillon dont j'ignore le nom :
une fleur dont j'ignore le nom :
des balisiers, des fourmis Atta, dévoreuses de feuilles, des ficus
Tout en haut, la vue sur le lac est très belle malgré les nuages.
le volcan est toujours dans les nuages :
On ne peut pas aller plus loin : un panneau indique qu’il est interdit de passer en raison d’un haut risque d’activité sismique. Guy passe quand même derrière le panneau pour photographier les jolies orchidées terrestres epidendrum.
Quelques gouttes de pluie tombent mais ne nécessitent pas l’ouverture des ponchos. Les ponchos ne seront jamais dépliés pendant ce séjour.
Nous prenons la route qui longe le lac, faisons un arrêt photo en face de l’hôtel « la petite Suisse ».
Hélas, nous n’apercevrons que très loin, le volcan Arenal, enfin dévoilé…
Avant d’arriver à Cañas, le paysage change brusquement. C’est le Guanacaste au climat très sec et la nature est dorée plus qu’elle n’est verte. Le Guanacaste c’est aussi le nom de l’arbre de cette région, devenu arbre national. Au fond, le volcan Rincon de la Vieja se détache sur fond de nuages.
À Cañas, on rejoint la route Panaméricaine toujours en travaux depuis plusieurs années. Nous déjeunons au Rincon Corobici. Il fait chaud (36°).
À Liberia, nous changeons de l’argent à la banque (nous prenons un ticket et comme j’ai les cheveux blancs, on me donne un numéro préférentiel et je passe avant tout le monde) et achetons des timbres à la Poste. Comme il n’y a pas de beaux timbres, nous acceptons les vignettes.
Nous entrons dans une petite église toute blanche, de style colonial, le « Seigneur des agonies ». En fait, elle date du milieu du XIX è siècle. Les murs d’adobe font un mètre d’épaisseur, le toit est couvert de tuiles faites à la main, le sol est en carreaux d’argile et le toit est soutenu par un plafond à caissons et des poutres de bois sculpté.
Nous visitons ensuite une autre église, toute blanche aussi, l’Immaculée Conception. Elle est de style moderne et la façade est composée de trois triangles qui suggèrent les trois nefs. Le clocher est séparé du reste de l’église, comme souvent en Amérique latine. L’église symbolisait la femme et le clocher l’homme et ce n’était pas convenable, à l’époque, de les accoler.
Nous arrivons au lodge Canon de la Vieja, vers 17 h et nous nous installons dans notre bungalow pour deux nuits. Jacqueline nous invite dans sa chambre pour l’apéro. C’est très gentil de sa part !
une roue de charrette (artisanat de Sarchi), vue dans un restaurant. Ces charrettes servaient autrefois à transporter le café. :
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Par bluesy le 20 Mai 2016 à 14:40
Jeudi 10 mars
Il a plu encore pendant la nuit mais le matin il fait beau.
Après les dernières photos du parc et de la plage, nous prenons place dans la pirogue. Nous voguons lentement car le niveau de la rivière Pénitence comme celui de La Suerte est très bas. Malgré les précautions d’Augusto pour éviter les roches et les troncs d’arbres morts, tout à coup, un grand bruit inquiétant se fait entendre : nous avons heurté un tronc d’arbre ! Heureusement le bateau tient le choc et nous continuons très lentement. Les autres bateaux nous doublent, le bateau se range pour éviter le tangage.
une rivière bien encombrée
une grande aigrette
un onoré du Mexique, plumes au vent :
IL est heureux que nous n’ayons pas chaviré car un peu plus loin, sur la rive, immobile, se tient un crocodile. À notre passage, il ouvre une gueule bardée de dents acérées.
les vautours noirs (zopilotes) surveillent :
À l’embarcadère de La Pavona,
nous retrouvons Memo avec un nouveau car et nos bagages solidement arrimés sur le toit. Tout d’abord, nous sommes mécontents car dans le nouveau il n’y a pas de frigo pour mettre les indispensables bouteilles d’eau. Mais il y a des rideaux. Malgré le nombre de places limité, au bout de quelques kilomètres, nous trouvons le car plus confortable que le précédent. Le lendemain, nos bagages à main auront réintégré les valises et nous aurons davantage de places, ce qui permettra d’éviter les places très inconfortables sur les roues. Et nous ferons un roulement pour occuper à tour de rôle les mauvaises places. Car nous serons souvent secoués !!!
Nous nous arrêtons à la pharmacie de Carriari car une de nos compagnes de voyage traîne un mauvais rhume depuis le début : elle achète des antibiotiques.
Nous nous arrêtons au restaurant Selva Tropical, je me dépêche de déjeuner pour essayer de photographier les papillons de la serre. Les morphos sont là mais, comme sur la rivière, il m’est impossible de les photographier en vol. Il y a aussi des helioconus erato. Lors de la visite de la serre aux papillons à Monteverde, Guy complètera ma collection de photos de papillons. Dans un terrarium se trouve une minuscule grenouille rouge à points noirs et aux pattes arrière bleues : c’est la Dendrobate Pumilio ou grenouille blue jean. Elle est venimeuse. Plus la grenouille est colorée, plus elle est venimeuse. Comme nous sommes en saison sèche, nous n’en verrons qu’une seule dans la nature.
Le long de la route, nous découvrons des Pejibayes, les palmiers à cœur de palmier. Suwany fait arrêter le car devant une plantation et Memo en achète pour nous faire goûter. C’est très bon et cela a un goût de noisette et cela ne ressemble en rien aux cœurs de palmier en conserve.
Plantations d’ananas.
mélange des eaux :
Nous nous arrêtons au pont des iguanes.
Hélas, à cause de la panne de bateau du matin, nous avons pris beaucoup de retard et les iguanes qui ont élu domicile par centaines dans les arbres sous le pont, sont allés se coucher. Dommage, il paraît qu’ils sont énormes. Je n’en photographie qu’un seul.
la nuit tombe et le ciel prend de belles couleurs
Il fait presque nuit quand nous arrivons à La Fortuna. La petite église n’a pas de porte et depuis la place on voit une peinture très kitsch sur le mur du chœur.
Pendant 20 min, le car emprunte une piste caillouteuse qui monte jusqu’à l’hôtel Linda Vista del Norte. Nous sommes secoués mais nous arrivons à bon port.
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Par bluesy le 19 Mai 2016 à 22:02
Ara rouge (ara macao)
À plusieurs reprises, nous avons vu des aras rouges dans les forêts côté Pacifique mais l’endroit où nous pu les observer facilement c’était dans les manguiers devant un petit restaurant du côté de Limonal. Les aras rouges vivent uniquement en Amérique centrale et Amazonie. Ils mesurent 85 cm et pèsent 1 kg. Ils peuvent vivre jusqu’à 70 ans. Une fois qu’ils ont trouvé leurs partenaires, ils restent fidèles toute leur vie. Les aras étaient autrefois très nombreux au Costa Rica mais leur répartition géographique et leur nombre ont diminué en raison du braconnage et de la contrebande.
Ara bleu et jaune (ara ararauna), il est un peu plus gros que l’ara rouge.
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Par bluesy le 17 Mai 2016 à 22:14
Nous avons vu le geai bleu à face blanche dans le nord-ouest (parc Rincon de la Vieja). On en voyait souvent plusieurs à la fois.
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Par bluesy le 16 Mai 2016 à 22:03
Coucher de soleil sur la rivière Tarcolès (celle où il y avait un grand nombre de crocodiles) puis sur le Pacifique
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