• Psychotria elata :  (lèvres chaudes, Mick Jagger, lèvres de Hooker, plante à bisous…) Une fleur étrange. Rare, on ne la trouve qu'en Amérique centrale et elle est en voie d'extinction. Elle pousse dans les forêts chaudes et humades, vers 400 m d’altitude.  On la surnomme "lèvres chaudes, Mick Jagger, lèvres de Hooker, plante à bisous...". Je ne l'avais pas remarquée dans la serre aux papillons car j'étais à la poursuite de papillons. Peut-être y en avait-il de plus belles. Les fleurs sont blanches et, en boutons, on dirait des dents.

    Une fleur étrange au Costa Rica

    Une fleur étrange au Costa Rica

    Une fleur étrange au Costa Rica

    Une fleur étrange au Costa Rica

    et maintenant de magnifiques photos sur le net : ici 

     


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  • Jusqu’en 1823, Cartago était la capitale du Costa Rica.

    La basilique Notre-Dame des Anges se trouve à l’endroit où, selon la tradition, la jeune Juana Pereira a trouvé, le 2 août 1635, dans le quartier  de « la puebla de los angeles », une statuette en pierre qui, déplacée plusieurs fois, revenait régulièrement à l’endroit où la jeune fille l’avait trouvée. Une chapelle, construite en 1681, fut remplacée par des églises de plus en plus grandes mais détruites par des tremblements de terre. En 1910, l’église fut détruite par un tremblement de terre et remplacée par la construction actuelle, de style composite, byzantin, roman, gothique... Les sols sont italiens, les vitraux allemands et les cloches françaises. En 1935, l’église fut élevée au rang de basilique mineure.  Un pèlerinage a lieu tous les 2 août et à cette occasion, la statuette qui se trouve dans le chœur est déplacée dans la cathédrale principale de Cartago.

    Cartago

    Cartago

    Cartago

    Cartago

    Cartago

     

    Le jour de notre visite, des fidèles parcouraient à genoux la nef depuis la porte jusqu’à l’autel.

    Cartago

    Devant les églises au Costa Rica, il y a une grande esplanade. Les gens s’y réunissent, pour discuter, pour jouer au foot

    Cartago

    Sur la route du retour vers San José, nous nous arrêtons plusieurs fois pour prendre en photo les tulipiers du Gabon, les érythrines, les champs de caféiers…

    le tulipier du Gabon :

    Cartago

    érythrine (photo de wikipédia) :

    Cartago

     

     

    Nous terminons la journée à San José par la visite du musée de l’Or (ICI) et un petit tour en centre ville :

    Pour changer nos euros en colones (la monnaie du pays) et dollars (monnaie souvent utilisée pour payer les visites non comprises dans le circuit ou les souvenirs dans les sites touristiques). Parfois on paie en dollars et on nous rend la monnaie en colones. Un euro vaut 580 colones environ, le taux varie chaque jour. Mais souvent pour plus de simplicité dans la conversion, on nous demande  550 colones si l’objet coûte un dollar mais si le commerçant nous doit un dollar, il nous rend 500 colones. On se fera vite à cette manœuvre de calcul mental.

     

    Pour admirer l’intérieur du Théâtre National, situé sur le côté sud de la Plaza de la Cultura. Par la suite, pour 3 $, j’ai acheté le billet de 5 colones (il n’est plus utilisé) qui représente le plafond au premier étage. L'artiste qui a représenté une plantation n'avait jamais vu de plantation de café et a commis des erreurs : l'homme tient le régime de bananes à l'envers, le cafépousse sur les hautes terres et ne peut se trouver à côté d'une plantation de bananes qui  poussent sur les basses terres, les femmes sont vêtues comme des siciliennes (l'artiste était italien)..

    Cartago

    Cartago

     

    Nous avons fait ensuite un tour en ville et nous avons posé pour la photo près de la Chola dans la rue Avonida. Cette statue en bronze (2,10 m , 500 kg), œuvre de Manuel Vargas a été érigée en 2004. Selon l’artiste, c’est un hommage aux femmes, en particulier les mères indigènes du Costa Rica. « Elles ont du caractère, de la force et de la détermination » dit-il. Sa propre mère a été une grande source de force dans sa vie. Les habitants se réunissent autour de cette statue, taper sur son derrière porte chance et j’ai même trouvé sur le net une photo de la statue habillée par les tricoteuses.

    Cartago

     

    photo du net :

    Cartago

     

    Avant de retourner au car, nous passons devant l’église de La Merced mais il est trop tard pour la visiter.

    Cartago

    Sur une place se trouve une énorme boule, la bola, ramenée de la presqu’île d’Osa. On ne sait pas comment ces boules (culture du Diquis) ont été fabriquées, ni comment elles ont été transportées.

    Cartago

     


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  • Lundi 7 mars

    Après une bonne nuit, nous nous levons de bonne heure pour prendre le bus  (un peu trop petit, pas très confortable mais il sera changé dès le lendemain pour un bus aussi petit mais plus confortable, bien climatisé et avec des rideaux (important car le soleil tape fort, la température oscillera autour des 32 °, voire des 38°). Avec nos compagnons de voyage, nous changerons tous les jours de place afin de ne pas être secoués durant tout le voyage.

    Nous voilà donc partis, en compagnie de Memo, notre chauffeur et Suwany, notre guide,  en direction du volcan Irazú, de Cartago et de la vallée d’Orosi, au sud de San José. La circulation n’est pas trop intense. Sur le périphérique et le centre de San José, la circulation est alternée. Certains automobilistes collectionnent les enjoliveurs, signe de richesse ainsi que les haut-parleurs. Sur le bord de la route, on voit parfois cette  pancarte « for sale » à côté d’enjoliveurs.

    Le long des routes, nous admirons les massifs de capucines, d’impatiens, de suzannes aux yeux noirs, de daturas.

    Des jolies charrettes peintes de couleurs vives (même les roues) sont là pour la déco. Autrefois, elles étaient très utiles, et Suwany nous apprend que l’expression « monter dans la charrette » veut dire être ivre.

    photo du net :

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

    Nous montons en bus jusqu’au sommet du volcan Irazú, stratovolcan actif de 3432 m. Il peut faire très froid sur le volcan mais ce jour-là, la température était douce et nous avions presque chaud avec nos pantalons longs et nos polaires. Il y a 5 cratères sur le volcan et nous en avons visité 3 : le cratère principal qui abritait jusqu’en 2013 un lac acide, asséché depuis  en raison de la reprise d’activité du volcan,

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

     

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

    le cratère Diego de la Haya inactif

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

     

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

    et le cratère de la Playa Hermosa (= belle plage) fermé par du sable.

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

    Le volcan est entré 23 fois en éruption depuis 1723. L’éruption de 1963 a été très forte.

    La Gunnera, ou parapluie du pauvre, a des poils plus nombreux sur le volcan Irazú pour se protéger du froid.

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

    je ne connais pas le nom de ces fleurs:

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

     

    Sur la route du retour vers San José, nous faisons quelques arrêts pour prendre des photos :Mer de nuages, vue depuis Cartago.

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

     

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

    Le volcan Irazú (Costa Rica)

     

    Près du  volcan Irazú, se trouve le volcan Turrialba (on les appelle les jumeaux), actif lui aussi.

    Le volcan Irazú (Costa Rica)


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  • Indio desnudo (indien dénudé)Bursera simaruba  ou botes. Photo prise au restaurant Casado del cafetal, Cartago. On l’appelle aussi « arbre à touristes » en Floride à cause de son écorce rougeâtre qui pèle sur le tronc vert. Les feuilles sont utilisées en décoction pour soigner de nombreuses maladies.

    Je ne sais pas ce que signifie "botes", je n'ai rien trouvé à ce sujet.

     

    Arbre "indien dénudé"

    Arbre "indien dénudé"


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  • Tillindsia usneoides (mousse espagnole, fille de l’air, barbe de vieillard). Photo prise au restaurant Casona del cafetal, Cartago. Ce ne sont ni des lichens ni des mousses, au contraire de l’usnée barbue, barbe de Saint Antoine, barbe de Jupiter qui est un lichen. Ce sont des plantes épiphytes qui  appartiennent à la famille des broméliacées (ananas).

    Tillandsia usneoides

     

     

    Cette plante était présentée au festival des Jardins de Chaumont en 2010 (« cheveux d’ange »)

    Tillandsia usneoides


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