• Ancien monastère dominicain fondé par Santo Domingo de Guzmán, cette église baroque est une des plus belles du Mexique. Bien sûr, il faut aimer les dorures. Pas un cm² dans cette église sans feuillages, angelots, fruits dorés sur stuc blanc. La chapelle du Rosaire, sur le côté de l'église, étincelle de tous ses feux...

    Nadette, je pense que tu as visité cette église ?


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  • Monte Albán, l'ancienne capitale zapotèque, se trouve à quelques kilomètres d'Oaxaca. Son nomsignifie "montagne blanche"  car la colline était couverte de fleurs blanches.
    A son apogée (entre 300 et 700), la ville comptait 30 000 habitants. Les édifices étaient couverts d'enduit et peints en rouges. Près de 170 tombeaux, pour la plupart fermés aux visiteurs (mais reconstitués au musée de Mexico), ont été mis à jour. Puis la ville tomba en ruines et les Mixtèques venus du nord, utilisèrent les ruines pour ensevelir leurs propres dignitaires.
    Certains bâtiments constituaient des observatoires. D'autres étaient des temples. Nous sommes montés d'abord sur le palier nord puis sur le palier sud et, de là, on domine la grande place (montées et descentes un peu périlleuses mais cela en valait la peine !). Au centre de la place, se trouvait un espace réservé aux cérémonies. de chaque côté, des gradins pour les spectateurs. Au milieu une fosse par laquelle les danseurs ou les prêtres apparaissent, comme surgis du sol. Ils parcouraient un couloir souterrain.
    Plus loin, on voit les vestiges d'un jeu de pelote. Sur les côtés, ce ne sont pas des gradins mais des plans inclinés, autrefois recouverts de stuc, qui permettaient à la balle de rebondir. Le jeu consistait à faire passer une balle en caoutchouc à travers un anneau et les joueurs avaient le droit de la toucher uniquement avec l'épaule, le coude, la hanche. Le nombre de joueurs variait selon la valeur du terrain. Les archéologues ne sont pas d'accord sur les joueurs sacrifiés à la fin de la partie. Les perdants ? mais peut-être plutôt les vainqueurs puisque le sacrifice était un honneur et parmettait de devenir des dieux.
    Sur le côté de la place, se trouvent des stèles montrant des personnages se contorsionnant : prisonniers ?danseurs ?, nains ou personnages difformes (problèmes de consanguinuité) ?, plusieurs hypothèses mais aucune n'a vraiment été vérifiée. Les nains étaient vénérés comme des dieux mais parfois rejetés. D'autres stèles montrent un système de numération à base de points et de traits.
    A la sortie, se trouve un musée.

     


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  • Je vous emmène maintenant au marché couvert d'Oaxaca (prononcez "waraka")
    Ce marché concerne surtout l'alimentation (fruits, légumes, viande) mais Guy y a acheté une ceinture sur mesure, en cuir (80 pesos, c'est-à-dire un peu moins de 4 euros). Le maroquinier a démonté le système de fixation, raccourci la ceinture, fait d'autres trous, 10 minutes de travail !
    Dans un coin du marché, des images de la Vierge entourées de bouquets de fleurs veillent. Nous nous arrêtons pour déguster, oui je dis bien "déguster" des sauterelles grillées. Oui, j'en veux bien encore un peu ...
    Sur la place (le zocalo) je pends cette photo de femmes en costume traditionnel et aux cheveux nattés (la natte de la vieille femme est magnifique) à côté d'un jeune à la coiffure punk.
    Nous visitons ensuite une fabrique de chocolat : chocolat à cuire, chocolat utilisé pour cuisiner les moles, chocolat en plaquettes à la vanille, à la cannelle, aux noix...
    Nous prenons ensuite l'avion pour 45 minutes de vol pour aller d'Oaxaca à Tuxtia Gutiérrez. Notre guide nous avait prédit des turbulences en traversant l'isthme de Tehuantepec, la partie la plus étroite du Mexique, à cause du conflit entre les vents venant du Pacifique et ceux du Golfe du Mexique mais le vol fut très calme.



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  • A Oaxaca, nous avons assisté à un spectacle de danses du Guelaguetza. Je vous laisse admirer les costumes, couleurs et broderies éclatantes .

     




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  • Entre Puebla et Oaxaca, pas de végétation. Rien que des cactus cierges et candélabres, à perte de vue, sur les collines.
    Et comme dit Dutronc...



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