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Par bluesy le 21 Juillet 2014 à 23:13
L’église San Juan Batista sur la place dans le quartier de Yanahuara.
Les sculpteurs indiens ont mêlé à l'iconographie chrétienne des éléments incas (pumas, Incas, fleurs et fruits du pays...). De même, dans certaines églises, ils ont représenté la Vierge visiblement enceinte (référence à la Pachamama).
A gauche de l'église, se trouve une croix avec les instruments de la passion : l'échelle pour dépendre le corps, la lance du centurion, l'éponge imbibée de vinaigre au bout de la branche d'ysope, le glaive de Saint Pierre avec l'oreille qu'il coupa à un soldat romain, la main du Grand-Prêtre qui gifla le Christ, le marteau et les tenailles
L’Église et le Complexe de la Compañia
Cet ensemble se compose de plusieurs édifices construits par les jésuites, aussi bien à des fins religieuses que de logement. Le temple s’élève au milieu de cet ensemble. L’église de la Compañia construite en 1 573 fut détruite par un tremblement de terre en 1 584. La structure actuelle date de 1 650. Elle est de style baroque. De surprenants entrelacs de motifs végétaux, animaux et indiens (perroquets, coquillages, masques indigènes) ornent son portail mais aussi son cloître, tandis que la nef de l’église est agrémentée de retables, finement sculptés et entièrement couverts d’or.
Comme dans la cathédrale, se trouvent le drapeau péruvien à gauche et le drapeau du Vatican, à droite. Le portrait de la Madone et l'enfant est de style maniériste.
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Par bluesy le 19 Juin 2014 à 00:13
Avant de vous montrer quelques photos de Naples et sa région, voici encore quelques photos de Cuzco
Cuzco (3336 m d'altitude) était considéré par les Incas comme le nombril du monde, point de rencontre des 4 territoires (Est, Ouest, Sud, Nord). L’Est et l’Ouest sont sacrés (apparition et disparition du soleil). Les hommes pouvaient agrandir les territoires vers le Nord ou vers le Sud (au sud Coyasouyou et au nord Chichaisouyou, région de Chincha).
Il y a 104 sites archéologiques autour de Cuzco.
La ville a la forme d’un puma dont la tête serait Sacsahuaman (les murailles en zigzag représentent les dents). Pour obéir à la dualité andine, il y a deux parties dans la ville : la ville haute, Hanan Cuzco et la ville basse, Hurin Cuzco.
La place d’armes se trouve au carrefour de 4 routes qui allaient vers les 4 directions. À l’époque des Incas, elle s’appelait Haukaypata.
Le drapeau arc-en-ciel de Cuzco (le wiphala)est d’origine Inca, et affirme un lien à la nature et à Pachamama (Mère Terre). Il symboliserait le lien entre les dieux de l’eau et de la foudre. La légende raconte également que lorsque Manko Cápac, le premier Inca (sorti du Lac Titicaca en quête du lieux où bâtir son empire), est arrivé au futur Cuzco, sa crosse sacrée s’est enfoncée dans cette terre fertile et un arc-en-ciel a traversé le ciel, comme autant de signes favorables : il avait trouvé le bon endroit pour bâtir « le Nombril du Monde ».
Selon la légende, la ville aurait été fondée par Manco Cápac et sa sœur-épouse Mama Ocllo, sortis du Lac Titicaca. C’est à Cozco que Manco aurait planté sa baguette d’or. L’Inca Pachacútec agrandit considérablement l’Empire Inca. En 1533, Pizarro arrive à Cuzco et installe sur le trône Manco, le demi-frère d’Atahualpa. Il fait assassiner Atahualpa. En 1536, Manco assiège Cuzco mais est vaincu et bat en retraite. Les Espagnols démantèlent les bâtiments incas. En 1780, Túpac Amaru II tente un soulèvement mais est vaincu.
En arrivant les Espagnols ont raconté toutes les merveilles de Cuzco.
la rue Hatun Rumiyoc (= rue de la grande pierre). Le mur est le soubassement du palais du sixième Inca, Roca, sur lequel a été édifié le mur de l'archevâque. Les heurtoirs de bronze sont placés très haut (à hauteur d'un cavalier)
C'est là que se trouve la fameuse pierre à 12 angles. On dit que si on l'enlevait, le mur s'écroulerait.
Sur la place de Armas, se trouve un ensemble de trois églises accolées : la cathédrale, l'église du triomphe et la Sagrada Familia.
La place d’armes a été construite sur l’ancien espace cérémoniel inca, Haukaypata, entouré par le palais de Viracocha et situé au carrefour de 4 routes qui allaient vers les 4 directions.
La cathédrale est entourée par la Sagrada Familia (à gauche) et l’église del Triunfo (à droite.
Sur la place a été exposée la tête de Tupac Amaru en 1572 et Tupac Amaru Ii y a été exécuté en 1780.
Les blocs du palais de l’Inca ont servi à la construction de la cathédrale.La construction a duré cent ans et présente plusieurs styles architecturaux. Dans la cathédrale, se trouve une statue de Christ noir, le seigneur des tremblements de terre, vénéré pour avoir mis fin au séisme de 1650. Un tableau de Basilio Santa Cruz représente une Vierge habillée d’un manteau en forme de montagne, référence à la Pachamama. Dans une chapelle, une Vierge est posée sur une lune et Jésus a les pommettes rouges comme les habitants des montagnes. Un autre tableau représente une Vierge et un Jésus mulâtre.
La « Cène » de Marcos Zapata présente des influences locales : les apôtres mangent un cochon d’Inde et des fruits exotiques, boivent de la chicha et Judas a les traits de Pizarro.
la cathédrale :
photo du net
L’église El Triunfo contient un tableau qui représente le tremblement de terre de 1650 :.
l'église de la Sagrada familia :
Sur la place d'armes se trouve une autre église : l'Eglise de la Compania :
Elle a été construite avec les pierres de Sacsahuáman sur l'emplacement du palais de Wayna Capac. Elle a une décoration baroque. Suite au tremblement de terre de 1650, la petite église des Jésuites fu détruite et ils en firent construire une autre, plus belle. L'évêque s'en offusqua et demanda l'arrêt des travaux au pape. Trop tard, l'église était déjà construite.
l'église San blas :
Saint Blaise porte des gants rouges, représentant le sang
L’église, en adobe, a été transformée en musée. La décoration baroque est magnifique : colonnes torsadées décorées avec des fruits et des plantes, autel baroque en or de style cusquénien. On a dit que La chaire était faite en un seul bloc de bois de cèdre mais les chercheurs pensent qu’elle a été faite par un système de tenons et mortaises et composée de plus de 1000 pièces. Elle a été faite par un artiste indigène et représente des oiseaux, des fruits, des fleurs . Un crâne humain au sommet de la chaire, au-dessus de Saint Paul, serait celui de l’artiste. Dans une chapelle est exposée une statue de Christ dite « seigneur du tremblement de terre ». Des pitti représentent les enfants non baptisés. Des statues sont recouvertes d’habits de conquistadores façon XVII è. Une Vierge est couverte de feuilles de coca, la lune est posée sous ses pieds : c’est une référence à la Pachamama. Dans les tribunes, sont exposées des instruments de musique et de belles chasubles.
les photos à l'intérieur sont interdites.
le Qoricancha (temple aux parois d'or) transformé en monastère Santo Domingo :
Cori = or, cancha = mur
Le monastère a été construit sur le plus célèbre lei de l’Empire inca, le temple du Soleil construit par Manco Capac et rénové pr Pachacútec. Un mur de 6 m de haut, tout en courbes est l’endroit où apparaissent l’Inca et le prêtre, Ullaq Uma, lors de l’Inti Raymi et le jardin du Soleil est l’esplanade où dansent les acteurs.
Tout était en or, argent et pierres précieuses : les murs, les trônes, les lamas, les arbres et épis de maïs des jardins et tout a été fondu par les Espagnols. Des sanctuaires étaient dédiés au Soleil, aux Pléïades, à la Lune, au tonnerre, à l’arc-en-ciel. Un disque d’or sur le mur réfléchissait les rayons du soleil et un autre, dédié à la lune, lui faisait face. Des niches conservaient les momies des empereurs défunts assises sur des trônes en or. L’église a été endommagée en 1650 par un séisme et seuls, les murs incas ont résisté.
Les photos à l'intérieur sont interdites.
Nous avons également visité le musée d'art religieux et le musée Pedro de Osma. Là encore, les photos étaient interdites. Mais si vous voulez voir des reproductions des extraordinaires vierges de l'école de Cuzco et des angles arquebusiers, allez voir ICI et Là . Les vierges sont représentées en référence à la Pachamama (enceintes, sur un croissant de lune, habillées d'un manteau montagne, entourées de perroquets et de fruits exotiques)
Près de Cuzco, nous sommes passés dans un village où nous avons retrouvé les taureaux de Pucara sur les toits des maisons et où avait lieu une assemblée de paysans :
Une femme interpellait les autres "Companeros !"
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Par bluesy le 15 Mai 2014 à 23:55
Avant d'atteindre ceci
il a fallu se lever très tôt !
Visiter le Machu Picchu se mérite ! Réveillés à 4 h, nous quittons Cuzco en car à 5 h 15 jusqu’à Ollantaytambo pour prendre le train.
Le train puis le bus est la seule façon de se rendre au Machu Picchu. Il y a beaucoup de brouillard, il a plu. Dans la campagne, nous voyons des agaves, des figuiers de Barbarie, des bougainvilliers. Un homme fait sa toilette au baquet. Par endroits, la route est en très mauvais état. Nous longeons une rivière Urubamba-Vilcanota, affluent de l’Amazone (à gauche de la route) jusqu'au Machu Picchu. Sur le quai de la gare, une dame me vend un embout en caoutchouc pour mettre au bout de ma canne de marche. Nous quittons la gare à 7 h 15.
Nous pouvons admirer la végétation luxuriante (nous sommes limite d’Amazonie) par les vitres et le toit vitré. Le parc du Machu Picchu (différentes altitudes de 1700 à 6200 m) abrite 1000 papillons, 400 orchidées, 60 variétés de mammifères, 33 espèces de colibris, 97 sites incas. Il nous faut 2 heures pour parcourir les 43 km qui nous conduisent à la gare d’Aguas Calientes . Nous devons nous arrêter pour les croisements de trains. Puis nous prenons un car pour monter jusqu’au Machu Picchu en empruntant la route Hiram Bingham toute en lacets pendant une demi-heure.
Le Machu Picchu (2448 m d’altitude) est situé sur une plate-forme naturelle entre le Machu Picchu (2795 m) et le Huayna Picchu (2667 m), dans le méandre du rio Urubamba. Le site est parfois surnommé « la cité perdue des Incas» mais en réalité il a toujours été connu des indigènes. Mais Hiram Bingham l’a fait découvrir au monde entier en 1911. La cité a pris le nom de la montagne Machu Picchu (=vieille montagne) mais on ignore son vrai nom. Une source d’eau souterraine a été trouvée au pied de la montagne Machu Picchu. Elle a été canalisée par les Incas pour alimenter la ville. Elle a 8 accès qui la faisaient communiquer avec 8 régions mais certains chemins sont interdits pour la protection du site. Le chemin inca passe par le col Inti punku (porte du soleil, 2720 m) et propose aux randonneurs une balade de 4 jours. D’autres courageux font l’ascension du Huayna Picchu : l’ascension est difficile et limitée à 200 personnes par jour. D’autres partent d’Aguas Calientes pour escalader le Putucusi. Des passages difficiles : il faut monter à quatre pattes sur des échelles en bois. La première scène d’ « Aguirre ou la colère de Dieu » a été tournée dans le précipice entre le Machu Picchu et le Huayna Picchu.
Le site a été incendié plusieurs fois : en 1540, en 1912, 1997.
Machu Picchu aurait été édifié vers 1450 sous le règne de Pachacútec et ses successeurs. On connaît peu de choses de tous ces sites incas, uniquement ce qui en a été dit par les chroniqueurs : espagnols qui dénigraient la culture indigène, métissés ou indigènes qui gommaient ce qui en était mauvais. Aucun ne parle de la médecine andine.
Nous montons pour avoir la vue classique sur la cité et le Huayna Picchu. Dans notre dos, se trouve la montagne Machu Picchu et le chemin des incas qui conduit à Inti (porte du soleil). Puis, nous empruntons un chemin étroit, pavé, bordant le précipice ; c’est une autre section du chemin inca qui contrôle l’accès au Machu Picchu vers l’ouest. Une corde fixée à la paroi nous permettait de progresser de façon sécurisée. Au bout de quelques centaines de mètres, le chemin est coupé par le précipice mais nous pouvons admirer en face, un vieux pont inca. Le vide a été comblé par des rondins qu'on pouvait enlever à volonté, comme pour un pont-levis.
le Puticusi :
le chemin inca
le rocher cérémonial à 3 marches (trilogie andine) :
le rio Urubamba :
les terrasses de soutènement :
la promenade vers le vieux pont inca :
les marches flottantes :
La cité est partagée en plusieurs secteurs : zone agricole, zone urbaine divisée en deux secteurs : la ville haute (urin) et ville basse (hanau) pour répondre à la dualité andine, quartier des prisons sur deux étages et zone religieuse. Il y a deux sortes de terrasses : agricoles et de soutènement. Les terrasses sont orientées vers le soleil. Elles sont constituées à la base de graviers, puis de terre argileuse et enfin de terre fertile amenée depuis la vallée.
Le mur d’enceinte n’est pas défensif. Il est symbolique pour indiquer l’importance.
La ville n’est pas terminée ; on n’en connaît pas la raison. En majorité, les pierres sont assemblées irrégulièrement avec de la terre entre elles, sauf quelques murs à construction plus fine. On ne sait pas si les Espagnols y sont venus.
La ville était habitée par plusieurs classes sociales : des nobles qui venaient de Cuzco, des travailleurs. On ignore combien d’habitants se trouvaient dans cette cité : 33 ? 500 ? 800 ? 1000 ?
La ville était colorée, recouverte d’un enduit rouge et jaune. On ne sait pas s’il y avait des dessins. Les maisons étaient couvertes d’un toit en paille.
5 – maison du gardien :
la montagne Machu Picchu :
8 Anneau au-dessus d’un linteau
12-13 : grand temple dans le quartier sacré. 3 murs disloqués, ce qui est rare dans les constructions incas. La maison du prêtre lui est accolée. Les niches ont 3 fonctions : décoration, stockage de produits ; leur forme en trapèze aide à répartir les forces. A l’entrée, une pierre a 32 angles .
14 - Temple des 3 fenêtres : observatoire astronomique. L’acoustique permettait peut-être la transmission des messages.
22 : Intiwatana (= l’endroit où l’on attache le soleil) à la forme d’une pyramide en terrasses.. On y accède en montant un escalier qui part à gauche du grand temple. On pense que c’est un calendrier solaire.
24 – la grande place sépare le quartier royal et religieux du quartier populaire et artisanal
fenêtres dans un alignement parfait :
31 : unité familiale (cancha). Une famille habitait une seule pièce multifonctionnelle. Le premier étage servait à stocker la nourriture et au deuxième étage, le séchage des aliments était favorisé par le grand nombre de fenêtres.
32 – tout au fond du site, une mince roche dressée a la même forme que les montagnes environnantes. Elle aurait des propriétés énergétiques. Je ne l'ai pas prise en photo...
36 : Miroirs d’eau pour regarder le soleil pendant les éclipses. D’autres guides parlent de meules pour moudre le grain.
une très pierre pierre :
41 : dans le quartier des prisons : huaca du condor liée au culte des morts. Le condor prend les esprits des morts pour le jugement. Les archéologues pensent qu’il y avait des momies dans les niches. En dessous, l’autel était sans doute destiné à recevoir les offrandes pour le mort. Le condor est représenté avec le bec, la collerette et les rochers derrière forment les ailes.
43 : quartier royal : Torreón ou temple du soleil : il n’est pas terminé. Le Rocher astronomique est situé sur un socle de 7 m et est en forme de demi-lune (comme le Corikancha de Cuzco). Les 3 fenêtres sont liées aux solstices et équinoxes. Deux murs sont en architecture plus fine. En-dessous : le tombeau royal, bien qu’aucun squelette n’y ait été trouvé.
les lamas remplacent la tondeuse à gazon :
Madame lama ne se laisse pas séduire facilement... nous ne savons pas si Monsieur est parvenu à ses fins, nous sommes partis avant :
Ce fut une belle visite et un rêve d'ado réalisé...
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Par bluesy le 3 Mai 2014 à 15:07
cette video a été faite par un membre de notre groupe. Merci, Jean-Yves
et pour ceux qui comprennent l'espagnol
1 commentaire
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Par bluesy le 3 Mai 2014 à 14:55
La Coya reste au bas de l’estrade tandis que l’Inca et les prêtres montent sur l’autel. Chaque prêtre a sa spécialité : lecture dans les feuilles de coca, lecture dans les entrailles du lama … L’Inca et les prêtres procèdent aux différents rites (incantation au soleil (A, Qhapaq apu Inti ! Taytayku ! (Oh ! Dieu du Soleil ! Notre père !), baiser au soleil,
rite de la chicha, l'Inca verse de la chicha (bière) sur le sol en hommage à Pachamama, puis il jette quelques gouttes en dircetion des 4 points cardinaux et boit aussi de la chicha.
allumage du feu sacré (Le Willac Uma, assisté par les prêtres, utilisait un miroir d’or concave (le chimpana) pour allumer le feu sacré..
Un lama noir, (« le plus beau des lamas noirs » a dit Tarpuntay, le prêtre des oracles) est amené sur l’autel pour le sacrifice (faux de nos jours !), les prêtres se penchent vers lui et le cœur du lama est montré au public puis jeté dans le feu sacré. Tarpuntay, le prêtre des oracles, a vu dans les organes que le Soleil était content. Yawarpirikuq a vu dans le sang du lama que la terre continuerait à être fertile. Kallparikuq a senti dans le cœur du lama que la race inca continuerait à être forte et Wirapirikuq a vu que le cœur avait bien brûlé, la fumée a monté jusqu’au Soleil qui en fut réjoui.
Vient ensuite le rite du sankhu, pain sacré. Il s'agit de remettre à chaque chef des 4 régions des grains de maïs.
Puis l’Inca donne son message final au peuple qui crie « Ari » (Oui !) et « Haylli ! » (Longue vie !). Les participants défilent à nouveau devant nous. La fête est terminée ! Pour nous, mais les Péruviens continuent pendant plusieurs jours.
les danseurs agitent leurs bras comme des oiseaux : pour symboliser le condor ?
l'Inca rejoint sa litière. Regardez bien les deux personnages à gauche
ce sont des photographes... même la caméra est dissimulée
les prêtres avec le timu, couteau de sacrifice
le personnage de gauche porte la coupe à chicha, le prêtre de droite porte les quipus, cordelettes à noeuds qui servait à comptabiliser. Chaque prêtre avait sa spécialité et détenait la connaissance. Ils étaient faciles à reconnaître à leurs lobes d'oreilles allongés. Ils ont tous été exterminés et les connaissances ont été perdues.
l'Inca arrive
Les dialogues sont en quechua. Heureusement, on nous donne un petit livret avec les traductions en espagnol et en anglais. Nous avons aussi reçu en souvenir une video d'une fête des années précédentes. C'était un spectacle haut en couleur, touristique bien sûr mais c'est aussi l'âme inca. Dommage que les places soient aussi chères, ce qui en prive beaucoup de Péruviens. La veille au soir, nous avions vu ceux qui représentaient les Amazoniens répéter sur la Place d'Armes.
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