Le col permet le passage de la région de Puño à la région de Cuzco. À cet endroit a été tourné le début du film « Le grand Bleu » : Rosanna Arquette est dans un train venant de Puño et s’arrête en gare de la Raya. La voie ferrée longe la route.

avant d'arriver au col de la Raya : près du village de Santa Rosa :

 

on arrive au col

 

 

au fond, le Nevado Chimboya (5500 m)

 

de plus près...

bisou de lama :

Apachetas (en quechua = celui qui porte) : on dit que ce sont des monticules de pierres élevés par les voyageurs et dédiés à Pachamama. Les gens y déposent des boissons, feuilles de coca :

 

bergère en train de tricoter ; la vie est rude.

Nous quittons Puño  à 5 heures du matin avec notre nouveau chauffeur Gregorio. Dans la rue, des militaires qui font leur jogging  se sont levés aussi tôt que nous. Il fait froid mais vers midi, il fera 22 °. Nous nous dirigeons vers Sillustani, un site funéraire qui domine le lac sacré Umayo habité par les canards, les foulques et les poules d’eau.  Les toits des maisons du village sont surmontés d’une croix et  de petites figurines en terre cuite, représentant des taureaux, porte-bonheur.

soleil et croix andine :

Le site est constitué de tombes en forme de tours appelées « chullpas ». Certaines ont été bâties par le peuple Colla de langue Aymara, elles sont en pierres assemblées avec de la chaux. D’autres, en blocs de pierres parfaitement assemblées, ont été construites par les Incas qui ont conquis les Collas. Les tombes ont été pillées, d’autres n’ont pas été achevées. Des motifs en reliefs (iguane, puma) sont sculptés. Une tour mesure 12 m. Les tours étaient comblées avec des pierres.

Le site était réservé à un petit nombre d’initiés, qui souhaitaient être inhumés en ce lieu afin de pouvoir se rapprocher du ciel (nous sommes à 4000 m). La porte était tournée vers le soleil levant (symbole de renaissance). Les morts étaient momifiés et enterrés en position fœtale, avec des offrandes qui les accompagnaient dans l’autre monde (coca, nourriture, bijoux…).

le lac Umayo, il est 6 h 45 du matin, il fait froid mais le ciel est bleu !

 

 

au premier tour élevée par les Collas ; au fond, tour inca

 

Un cercle de pierre, sorte de calendrier, l’intiwanata était un lieu sacré où avaient lieu des cérémonies. On suppose qu’il y avait des totems représentant les dieux mais ils ont été volés.

 

 

Je ne sais pas si les noms sont exacts, il m'en manque d'autres... certaines fleurs me semblent familières... Pouvez-vous m'aider ?

 

à ras du sol, pour résister au vent, ay froid : nous sommes à 4500 m d'altitude !

 

alamanda cathartica :

 

arum :

 

 

bougainvilliers :

ça pique ! (à Ollantaytambo)

 

la cantuta, fleur nationale du Pérou. Fleur sacrée des Incas, servait pour l'initiation des jeunes gens et aussi pour décorer les crânes (on pensait que la corolle pouvait contenir suffisamment d'eau pour accompagner le défunt dans l'au-delà).

 

ca

cassia :

cereus :

 

euphorbe :

 

faux-poivrier :

 

figuier de Barbarie :

flamboyant :

hibiscus :

lupin à Ollantaytambo :

 

plumbago :

senecio mikaroïdes

tulipier :

 

 

????????

 

 

solanum rantonetti :

 

Nous nous levons à 3h 45 pour partir à 5 heures du matin. Le trajet est long jusqu’à Puño, plus de  300 km et nous avons deux chauffeurs, Isidoro et Edgar.  Nous nous sommes vêtus chaudement, gants, bonnet, anorak. Nous commençons à mâcher les feuilles de coca et le matin, nous avons bu du maté (infusion) de coca. Très utile car nous passons un col à 4528 m (Crucero alto). Et nous commençons notre long voyage sur l’altiplano. Il durera plus de 5 heures.

Nous passons dans la réserve Salinas Aguada Blanca. La région est désertique et le sol n’est couvert que qu’une herbe rabougrie et sèche, l’ichú, nourriture des camélidés. Cette herbe ne pousse qu’à partir de 3000 m. Nous voyons des  alpagas et  des vigognes.   Des enclos empêchent les alpagas de s’enfuir mais les vigognes sont en liberté.  Des panneaux indiquent « passage de vigognes ».

La route longe la voie de chemin de fer qui ne fonctionne pas pour les voyageurs mais pour les charges lourdes. De nombreux camions circulent sur cette route pour transporter des combustibles, des fruits (pas de fruits à cette altitude !) et de l’eau potable (2 à 3 fois par semaine) pour les gens qui se sont installés par endroits, sans eau, sans électricité. Il y a peu de gens qui habitent dans ce désert froid, quelques villages de bergers, 2 ou 3 écoles seulement sur notre route. Les enfants vont à l’école en vélo.

Nous nous arrêtons dans une maison près du lac Lagullinas pour aller aux toilettes dans une maison.   Lisette, notre guide, nous recommande de marcher lentement. Les gens vendent des pulls, des bonnets. Sur l’altiplano, les familles ont 4 ou 5 enfants alors qu’à Lima, elles n’en ont souvent que deux.

 À Juliaca, Lisette notre guide nous quitte et est remplacée par Félix, un guide d’origine indienne.

Sitôt arrivés à Puño, nous embarquons pour les îles Ulos et Taquile sur le lac Titicaca : ici et là 

 

 

alpagas :

 

les vigognes ne sont pas domestiquées :

 

alpaga :

 

 

chapeau melon et portable :

 

 

Le Machu Picchu, ce n'est pas très haut (2400 m) mais très verdoyant. Les fleurs y sont magnifiques

 

un datura à la station de train