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Par bluesy le 12 Septembre 2015 à 23:38
Le lac Inle est un lac d’eau douce, le second plus grand lac de Birmanie. Il mesure 20 km de long, plus le chenal qui le relie au sud au lac Sankar. Il est situé à 800 m d’altitude et bordé par les montagnes de l’état Shan de 1300 m d’altitude. Sa profondeur va de 2 m en saison sèche à 6 m en saison des pluies. Il est habité principalement par les Intha (« fils du lac ») qui vivent dans des villages sur pilotis au milieu ou sur les bords du lac. Tout se fait au bord du lac : la lessive (même les hommes), la vaisselle, la toilette, la corvée d’eau. Les écoliers partent à l’école en barque. Les pêcheurs rament d’une façon bien particulière : ils maintiennent la rame d’une seule jambe, ce qui leur permet d’avoir les mains libres pour plonger la nasse dans l’eau. Ils frappent l’eau avec une rame afin d’attirer les poissons vers la nasse. D’autres transportent du bois ou arrachent les algues et les jacinthes d’eau. Celles-ci serviront à constituer des bandes flottantes d’environ 10 mètres sur 2 m qui seront amarrées près des rivages à l’aide de perches en bambou. Ce terreau très riche favorise la culture de primeurs, courges, tomates, fleurs… Ces parcelles montent et descendent selon le niveau de l’eau. Pagodes et monastères ne peuvent être atteints qu’en bateau. Nous-mêmes ne nous déplacerons qu’en pirogue pendant deux jours et c’était très agréable !
Notre bateau nous attend :
nous arrivons au village :
à l'entrée des "rues", des barres de bois ralentissent la vitesse des bateaux
les pêcheurs :
ramassage des algues :
transport de terreau
de bois :
un accrochage entre le bateau des amis et celui d'un pêcheur :
les femmes rament comme nous :
les jardins flottants :
la barque du karaweik, oiseau mythique, qui sera promenée lors de la fête.
les jacinthes prolifèrent beaucoup trop.
oeufs roses d'escargots sur les feuilles de jacinthes
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Par bluesy le 11 Septembre 2015 à 15:29
Après la visite du monastère Shwe Yan Pyay, nous arrivons à l’embarcadère, au nord du lac, vers Nuyaung Shwe. Nous montons par 4 dans une pirogue à moteur qui va à vive allure.
Des parapluies sont à notre disposition dans la pirogue ainsi qu’une bouteille d’eau par personne.
des écoliers qui reviennent de l'école :
Le voyage dure une heure. Il commence à faire frais. Aung tient à ce que nous arrivions à l’hôtel avant la nuit car les pirogues ne sont pas éclairent et il craint qu’elles ne chavirent dans l’obscurité. À cette époque, le lac n’est pas profond (2 mètres environ) mais en saison des pluies, la profondeur peut atteindre 6 m. La traversée dure une heure. C’est magique, on ne se lasse pas du paysage, du spectacle des pêcheurs Intha qui rament en enroulant leur jambe autour de la rame. Cela leur permet de mieux surveiller le fond du lac. Parfois ils frappent avec les rames pour attirer le poisson dans leur nasse.
Celui-là fait l’acrobate pour les touristes.
Mais tous les autres que nous avons vus et qui pêchaient réellement avaient un sens de l’équilibre extraordinaire ! Tout là-bas, au milieu du lac, nous voyons des maisons sur pilotis. Notre hôtel ? non, nous continuons.
le développement du tourisme amène une multiplication des hôtels et des routes au bord du lac et une déforestation néfaste à l'écologie.
Nous arrivons à notre hôtel, le Golden Island Cottages II, près du village de Nampan, au sud du lac. Nous sommes accueillis par un ensemble de percussions. Nos valises arrivent sur une autre pirogue. L’hôtel se trouve au milieu de l’eau et est constitué de bungalows sur pilotis, reliés au restaurant par une passerelle. Nos bungalows donnent sur le lac, ceux de l’autre côté donnent sur les montagnes.
La chambre est sympa, le lit est pourvu de moustiquaire. Nous oublierons la grosse blatte d’eau rencontrée dans la salle de bain et qui a eu la gentillesse de ne jamais revenir. Un soir, un masseur viendra me faire un massage japonais. Très agréable. Le coucher de soleil sera toujours un spectacle féerique ainsi que le lever de soleil. Cela vaut la peine d’attendre dans le froid. Le matin, très tôt, on entend au loin les moines psalmodier et les barques à moteur pétarader. C’est très agréable de paresser pendant que les gens travaillent !
coucher de soleil :
lever de soleil :
Si vous voulez voir de belles photos sur la Birmanie, allez sur ce site et vous y verrez des photos d'une poésie extraordinaire !
2 commentaires -
Par bluesy le 10 Septembre 2015 à 17:52
Avant d’arriver au niveau du lac, nous nous arrêtons pour rendre visite aux moinillons du monastère en bois Shwe Yan Pyay. Le bâtiment fut édifié à la fin du XIX è siècle.
ce doit être l'heure de la récré, le maître n'est pas sur son fauteuil...
c'est rigolo de jouer avec ses stylos... derrière le moinillon, la liste des donateurs. Notre accompagnatrice fait un don au nom de l'association.
Ah ! voici le maître, dans son bureau
À côté du monastère, il y avait une pagode, très belle paraît-il avec ses mosaïques en pâte de verre et ses bouddhas miniatures rangés dans les niches d'une galerie toute rouge. Mais nous n'avons pas eu le temps d'y aller, nous avons passe beaucoup de temps à regarder les élèves. Nostalgie ?
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Par bluesy le 9 Septembre 2015 à 23:38
Le vendredi 30 janvier, après le petit-déjeuner, nous quittons notre hôtel de Mandalay pour nous rendre à l’aéroport. Les formalités sont vite expédiées. Le vol dure 30 min dans un tout petit avion et nous atterrissons à Heho (1300 m), en état Shan.
Nous prenons le car, direction le lac Inle. Mais avant, nous nous arrêtons pour visiter les grottes de Pindaya aux 9000 bouddhas puis une fabrique d’ombrelles et le repas au restaurant Green tea. La région est habitée par la minorité Danu, beaucoup de gens travaillent dans les champs. La terre est rouge. Des haies de poinsettias bordent la route.
Des escaliers couverts conduisent à la grotte Shwe OO Min à Pindaya, mais nous, nous y accédons par une route en lacets. On peut pénétrer dans cette grotte grâce à un ascenseur. Mais nous, nous préférons l’escalier ! À l’entrée de la grotte deux statues d’araignée et d’archer nous rappellent une légende des Danu. Un prince tua une énorme araignée qui séquestrait 7 princesses. Il cria « Penguya » (j’ai tué l’araignée) et épousa la plus jeune des princesses.
À l’intérieur de la grotte, 8000 bouddhas en brique, en teck, en albâtre, en marbre, en bronze, laquées, dorées, blanches, noires, de toutes les tailles. Les noms des donateurs (de toutes nationalités) sont inscrits dessous. Des statues sont ajoutées sans cesse. Certaines statues suintent, leur eau est sacrée. La roche des parois, les stalactites sont parsemées de petites lumières. Il faut essayer de ne pas se perdre dans ce labyrinthe d’une multitude de petites grottes qui descend de plus en plus vers les entrailles de la terre. Il fait chaud et humide. Une légende raconte que dans une des grottes qu’’on ne peut atteindre qu’en rampant, se trouve un weikza (surhomme, immortel) qui attend la venue de Maitreya, le Bouddha du futur.
Nous remontons. Un moine veut être pris en photo avec moi. Dernières photos avant de prendre l’ascenseur pour descendre et d’acheter quelques napperons à une dentellière. De là-haut, nous voyons les stupas blancs de la pagode Nget Pyaw Taw.
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Par bluesy le 7 Septembre 2015 à 23:58
Le pont d’U Bein est un pont de teck qui enjambe le lac Taungthaman, à Amarapura, près de Mandalay. Il a été construit en 1849 à partir des colonnes de teck abandonnées lors du déplacement de la capitale à Mandalay . Il mesure 1,2 km. Nous avons pu admirer le coucher de soleil sur le pont depuis une petite barque. Magique !
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