-
Par bluesy le 5 Septembre 2015 à 23:35
Le monastère Bagaya a été construit en 1834 par le roi Bagyidaw. Il est entièrement en teck, traité au pétrole. Les 267 piliers sont gigantesques (les plus gros atteignent 20 m sur 8 m de circonférence). Dans un coin du monastère, des enfants étudient.
votre commentaire -
Par bluesy le 5 Septembre 2015 à 23:31
Tout près de Mandalay, se trouve une autre ancienne capitale : Ava (ou Ratarapura), la « ville des pierres précieuses ». On y accède en bateau sur la rivière Myitnge.
Elle fut fondée par le roi Thadomin Paya en 1364, elle fut ^lusieurs fois capitale : au XIV e et XVe siècles, puis au XVII è et au XVIII è. La plupart des monuments ont été rasés en 1939 par un violent séisme. Nous avons fait la visite de l’île en « calèche » à travers les rizières et les palmiers à sucre. Très jolie balade, mais très inconfortable !
le dispensaire de l'île (un membre du groupe a été mordu par un chien errant)
votre commentaire -
Par bluesy le 5 Septembre 2015 à 00:54
Sagaing se trouve sur la rive ouest de l’Irrawaddy, tout près de Mandalay. C’est un centre religieux important. Un grand nombre de moines et de nonnes y vivent. Elle fut capitale de 1315 à 1364 (et remplacée à cette date par Ava) et de nouveau capitale de 1760 à 1764 sous le règne de Naungdavgyi). La ville se trouve sur une faille sismique (dernier séisme en 2012).En 1988, 300 manifestants furent massacrés.
Le pont d’Ava permet de relier Sagaing à Mandalay. Pour monter en haut de la colline où se trouve la pagode Soon U Ponnya Shin fondée par U Ponnya, on peut emprunter un escalier couvert. Nous, nous montons dans un camionnette pas très confortable mais au moins, contrairement aux autres Birmans, nous ne sommes pas serrés. Attention à la circulation, Aung veille à notre sécurité.
De là- haut, le panorama sur les 30 collines recouvertes de végétation, de stupas et de monastères est magnifique. La légende dit qu’à l’origine la colline ressemblait à un crapaud géant, d’où les représentations de grenouilles à l’intérieur du temple.
De là- haut, le panorama sur les 30 collines recouvertes de végétation, de stupas et de monastères est magnifique. La légende dit qu’à l’origine la colline ressemblait à un crapaud géant, d’où les représentations de grenouilles à l’intérieur du temple.
2 commentaires -
Par bluesy le 4 Septembre 2015 à 00:22
En Birmanie, on pratique le bouddhisme théravada. Il n’y a pas de prêtres ni de boddhisvatas. Les textes sacrés (le tipitaka) sont écrits sur des manuscrits pliés en accordéon : le parabeik. Il y a environ 300 000 moines et 25 000 nonnes, surtout dans la région de Mandalay. Pour se réincarner en un être meilleur, il faut acquérir des mérites. Les femmes (considérées comme impures) ne peuvent pas accéder directement au nirvâna, elles doivent d’abord se réincarner en hommes. Elles ne peuvent pas mettre les feuilles sur les Bouddhas.
Il est bien pour un birman de consacrer quelques années de sa vie à être moine. C’est aussi un moyen d’accéder à l’éducation pour les enfants pauvres. Le jeune Birman (fille ou garçon) entreprend son noviciat (shinpyu) vers l’âge de 9 ans, parfois plus tôt. Il peut quitter l’état de novice quand il le veut et éventuellement recommencer quelques années plus tard. C’est ce qu’a fait Aung (à 8 ans et à 20 ans)
La cérémonie du jeune qui devient novice est importante. Il est vêtu d’un habit de prince, maquillé. Ensuite, on le rase. Il est respecté par ses parents.
Les moines portent une robe safran, les nonnes une robe rose et un tissu plié sur la tête.
Les moines mangent deux fois par jour mais pas après midi. Ils se lèvent deux heures avant l’aube et commencent leur quête quotidienne pour la nourriture. Ils partent en vite, en file indienne, pieds nus (les nonnes peuvent être chaussées). Ils ne mendient pas et les fidèles donnent pour acquérir des mérites. Ils n’ont pas le droit de défiler pendant la mousson. Les moines quêtent tous les jours, les nonnes deux fois par semaine. À l’automne, une fête importante marque la fin du carême. Toutes les pagodes sont décorées. C’est la fête des lumières.
Les moines obéissent à des règles : ils doivent renoncer aux biens sauf à 8 objets (trois vêtements, une aiguille pour coudre, un bol à aumônes (le thabeit), un rasoir, un filtre pour ôter les êtres vivants de l’eau, une ombrelle). Mais ils possèdent en plus un téléphone portable ! Leur journée : méditation, étude, gym jusqu’à 9h, procession.
Nous nous sommes rendus dans un couvent de nonnes pour distribuer la nourriture. Arts et vie avaient acheté des gâteaux, café, fruits que nous avons distribué (nous étions pieds nus)aux nonnes qui défilaient devant nous en psalmodiant. Elles se sont ensuite installées à table. Nous avons soulevé les plateaux des tables et elles ont pu manger. Cette cérémonie était très émouvante et empreinte de sérénité.
l'intendante est très gracieuse
3 commentaires -
Par bluesy le 3 Septembre 2015 à 00:27
Nous voici pour quelques jours à Mandalay, la ville célébrée par Kipling dans son poème "Sur la route de Mandalay" mis en musique par Sinatra, Robbie Williams, Peter Dawson et d'autres.
Mandalay est la deuxième ville de Birmanie. Elle se trouve dans les plaines sèches du centre, au bord de l’Irrawady. Ce fut la dernière capitale royale (après Sagaing, Ava et Amarapura. Elle était aussi nommée Ratanapura en pali (« la cité des joyaux ») ou Yadanabon en birman. La ville fut créée en 1857 quand, pour répondre à une prédiction de Bouddha, le roi Mindon décida de faire transporter, à dos d’éléphant, les bâtiments de l’ancienne capitale Amarapura. Pour régner, son fils Thibaw, fit assassiner 72 membres de sa famille, enfermés et battus à mort dans des sacs de velours rouge pour masquer la couleur du sang. Dans les années 1990, les Chinois du Yuannan s’installèrent à Mandalay (ils composent maintenant 40 % de la population).
Il y a peu de voitures individuelles en ville. Les gens se déplacent en vélo, en moto ou en pick-up collectifs (les motos sont interdites à Rangoon de peur des attentats).
le flottage des bambous
sortie d'école et transport scolaire :
sur les quais de l'Irrawaddy, on fait du sport
le poteau a l'air de tenir, c'est le principal
le vendeur de billets de loterie ambulant avec sa petite musique
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique