• Non, le voyage en Birmanie ne s'est pas arrêté à Bagan. Nous avons quitté Bagan en car pour nous rendre à l'embarcadère où un bateau nous attendait. Un autre bateau était réservé aux valises. Ce moyen de transport est bien plus agréable que de voyager en bus. Les rives de l'Irrawady nous offrent des scènes de lessive, de vaisselle, de toilette, de pêche.

    De Bagan à Monywa, en bateau

     

    De Bagan à Monywa, en bateau

    De Bagan à Monywa, en bateau

    De Bagan à Monywa, en bateau

     

    De Bagan à Monywa, en bateau

    De Bagan à Monywa, en bateau

     

    nos valises :

    De Bagan à Monywa, en bateau

     

    De Bagan à Monywa, en bateau

    De Bagan à Monywa, en bateau

    De Bagan à Monywa, en bateau

    De Bagan à Monywa, en bateau

     

    le pont de Pakkoku :

    De Bagan à Monywa, en bateau

     

    De Bagan à Monywa, en bateau

    De Bagan à Monywa, en bateau

    nos porteurs Arts et vie nous attendent :

    De Bagan à Monywa, en bateau

    De Bagan à Monywa, en bateau

    De Bagan à Monywa, en bateau

    De Bagan à Monywa, en bateau


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  • Avec ces quelques photos, prend fin le récit des quelques jours passés à Bagan.

    Nous avons visité de nombreux temples, pagodes (et ce n'est pas fini !) mais tous sont très différents et nous ne nous sommes pas lassés ! 

    Voici l'histoire d'un temple que nous n'avons pas visité :

    Le temple Alodawpy, en mauvais état,  a été restauré, son stupa redoré, l’air conditionné installé par le moine Ariyavansa et le n°2 de la junte, Klin Nyunt. Le temple connut alors une grande renommée, on disait que les vœux y étaient exaucés. Puis, en 2004, Klin Nyunt fut emprisonné et le temple déserté. Et quand, en 2012, le général fut libéré, le temple fut à nouveau couvert d’offrandes.

    Temple de Nanpaya : C’est un temple en grès, ce qui est rare. Il aurait été le dernier lieu de résidence de Manuha. À l’intérieur, sont sculptés des visages de Brahma (au lieu des 4 têtes du dieu hindou, il n’ y en a que trois et au lieu de 4 bras, il n’y en a que 2. Ils portent des fleurs de lotus. 

    Bagan, derniers temples

    Bagan, derniers temples

    Bagan, derniers temples

     

    À l’extérieur, sur une frise, on voit l’oie Hamsa, monture de Brahma.

    Bagan, derniers temples

     

    Gu Byauk Kyin (WetKyi Inn) on ne peut pas prendre de photos à l'intérieur.

    Il y a deux sites Gu Byauk Kyi à Bagan : un à Wet Kyi Inn et l’autre à Myinkaba.

    « Gu » veut dire « grotte ». Cette grotte prend pour modèle Maha Bodhi et date du XIII é siècle.

    Les très belles fresques et stucs représentent Bouddha Gautama recevant la  prophétie divine des Bouddhas précédents (scènes des 550 jatakas).

    Entre ces scènes il y a des dessins des 7 endroits où le Bouddha a séjourné juste avant l’Illumination, les 8 scènes de la vie de Bouddha et ses 8 victoires.

     

    De chaque côté du grand portrait de Bouddha peint sur le mur se trouvent les images des guerriers Mara marchant et volant. Les fresques sur les murs nord et sud de la salle de méditation ont été sciées par un touriste étranger en 1899. Il n’en reste que quelques-unes. 

    Bagan, derniers temples

    et aussi :

    le temple Thatpinyu :

    Bagan, derniers temples

     

    l'environnement n'est pas très beau mais la pagode est dorée

    Bagan, derniers temples

     

    au coucher de soleil :

    Bagan, derniers temples

    Bagan, derniers temples


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  • Le mont Popa est en réalité un volcan, haut de 1518 m. Sa dernière éruption remonte à -442. Alors que le reste de la région est aride, il est couvert d’une épaisse végétation (les nuages sont arrêtés par le mont).

    Mais ce qu’on appelle plus couramment le « mont Popa », c’est le Taung Kalat, un neck (ancienne cheminée de basalte du volcan) de 737 mètres. Nous arrivons au pied du mont, pleins de courage car, pour accéder au sommet, il nous faudra gravir les 777 marches d’un escalier fort heureusement couvert. L’escalier est facile à gravir, hormis les deux dernières échelles un peu raides. Il faut se déchausser au tiers de la montée. Et gare aux macaques qui pullulent sur les marches et essaient de chiper la nourriture dans les mains des touristes et pèlerins. Des enfants les chassent à coups de lance-pierres. Les marches sont régulièrement nettoyées des excréments de singes.  En 20 min nous sommes tout en haut ! La vue est magnifique et nous faisons un tour parmi les stupas de ce monastère.

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    un enfant chasse les macaques. Gare aux morsures !

    Le mont Popa

     

    au cours de la montée, nous voyons des Bouddha, des nat...

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    le vrai Mont Popa 

    Le mont Popa

    les dernières marches. C'est raide...

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

     

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

     

    Mais revenons au pied de l’escalier où se trouvent les statues de deux animaux mythiques : les éléphants blancs et le karaweik.

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Nous nous déchaussons pour entrer dans une pièce où sont installées les statues des nat. Ce sont des esprits de personnes mortes brutalement. Pour apaiser les âmes errantes, des sanctuaires sont créés pour les sédentariser. Les nat deviennent alors des protecteurs à qui on offre des vêtements, des  fleurs, des cigarettes, de l’argent et pour qui on organise des fêtes. Les médium communiquent avec eux. Les nat auraient été créés par le roi Thintikyaung (344-387) à Thiripitsaya (actuelle Bagan) mais c’est le roi Anawratha qui limita leur nombre à 37 (36 + le roi des nat, Thagyamin, qui correspond à Indra, le dieu hindou monté sur l’éléphant tricéphale. Il consigne les bonnes actions des hommes dans un livre aux feuilles d’or et les mauvaises actions dans un livre en peau de chien).

     

    La légende dit que le roi Thinlikyaung fit brûler un frère et une sœur, Nga Tin De et Shwemyathna. Pour empêcher leurs esprits de nuire, le roi fit jeter l’arbre où ils s’étaient réfugiés dans l’Irrawady. Le roi ordonne ensuite de repêcher l’arbre et de sculpter dedans les deux nat puis de placer les statues dans un sanctuaire au sommet du mont Popa. Nga Tin De, seigneur de la Grande Montagne est représenté par une noix de coco. C’est le protecteur des foyers. Outre ces 37 nat, il y a une quantité de nat moins importants, dans les forêts, les eaux… Malgré la ferveur du bouddhisme en Birmanie, le culte des nat est très important.

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa

    Le mont Popa


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  • L'ascension du mont Popa, ce n'est pas rien (777 marches) je vous montrerai les photos un autre jour. Pendant l'ascension, nous avions de la compagnie : des centaines de macaques sont à l'affût de la moindre nourriture. Ne rien avoir dans les mains, sinon ils vous sautent dessus. En réalité, ils ont été bien gentils et ont bien voulu se laisser photographier. Jolies photos, non ? Heureusement, les marches étaient nettoyées régulièrement (obligation de monter pieds nus) et les lingettes étaient les bienvenues au retour.

    Les macaques du mont Popa

    Les macaques du mont Popa

    Les macaques du mont Popa

    Les macaques du mont Popa

    Les macaques du mont Popa

    Les macaques du mont Popa

    Les macaques du mont Popa

    Les macaques du mont Popa

    et il n'y en a pas qu'au Mont Popa : ici, à To win Taung

    Les macaques du mont Popa

     

    Les macaques du mont Popa

    Les macaques du mont Popa

    Les macaques du mont Popa


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  • Nous avons visité des dizaines de temples et tous étaient différents ! Regardez celui-ci !

    Ce temple, de style Môn,  qui se tient dans le village de Myinkaba  tient son nom du dernier souverain du Royaume de Thaton. On dit que le roi Anawrata (premier roi birman du royaume de Pagan), récemment converti au bouddhisme, demanda à Manuha un exemplaire du Tipitaka (la « bible » bouddhique en langue pâli). Manuha refusa et fut vaincu par Anawrata. Manuha, fait prisonnier, obtint l’autorisation de construire un temple en 1059. Les corridors étroits et les 4 énormes Bouddhas (3 debout et un couché dans la posture du parinirvâna, c’est-à-dire proche d’atteindre le Nirvâna) symbolisent la captivité du roi Manuha.

     

    Son fils mourut de la peste et devint un nat, connu sous le nom de Nyaung Gyin.

    Le temple de Manuha à Bagan

    Le temple de Manuha à Bagan

    Le temple de Manuha à Bagan

    Le temple de Manuha à Bagan

    Le temple de Manuha à Bagan

    Le temple de Manuha à Bagan

    Le temple de Manuha à Bagan

    Le temple de Manuha à Bagan

    Le temple de Manuha à Bagan

    Le temple de Manuha à Bagan


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