• Panneau indicateur en ville

    et à la gare

    Promenade en bateau sur les canaux de Suzhou. Ici le "pont des soupirs" chinois. Belle balade, sur les bords des canaux, les gens jouent aux échecs, au mah-jong. Un groupe folklorique répète pour les spectacles en l'honneur de la fête nationale (le 5 octobre). Le batelier nous vend des cartes postales (10 yuan les 10, pas cher !), une casquette en paille pliante (10 yuan, pas cher !). Pour mémoire : 10 yuan = 1 euro. Guy plie la casquette et il ne la mettra pas plus que le chapeau pliant que j'ai acheté à Pékin.

    Le soir, en allant au restaurant, bonne surprise : ce dragon immense qui avance en se tortillant au son de la musique.


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  • Nous quittons Pékin pour Xi'an (1h30 de vol)

    Ancienne capitale de la Chine, au départ de la route de la soie, cette ville s’appelait Chang’an (= paix éternelle) sous la dynastie des Tang. Elle est actuellement la capitale de la province du Shaanxi. Les anciennes constructions du temps des Tang n’existent plus, sauf la pagode de la petite oie sauvage et les tombeaux .
    Nous arrivons à Xi’an, tard le soir, en bus depuis l’aéroport. Les gens travaillent encore, leur boutique c'est un garage au volet roulant relevé.

    Le lendemain, il pleut, pas grave puisque nous visitons le musée d’histoire de la province du Shaanxi, Ensuite, nous mangeons une fondue chinoise (une marmite est encastrée dans la table et chauffée par dessous). Dans l’eau bouillante, on jette des morceaux de viande, des légumes, des nouilles…

    Le musée d’histoire de la province du Shaanxi est très intéressant car il nous fait parcourir toute l'histoire de la Chine à travers des objets des dynasties Zhou, Qin.

     Quelques photos d'objets :

    Il y avait aussi des chaussures (dynastie Qin) aux semelles brodées « à mon amour » offertes au mari. Les hommes donnaient à leur femme un bracelet de jade. Aujourd’hui, les femmes offrent une cravate ou un mouchoir.

    Beaucoup de sculptures en jade. Derrière les sculptures en jade, on met un verre d’eau : l’eau nourrit le jade, le jade nourrit la peau, la peau nourrit le jade


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  • Nous avons visité les hutong, ruelles étroites dans les vieux quartiers, (prononcer "routong") en cyclo-pousse. Notre cyclo-pousse portait le n° 39, numéro de chance et pourtant nous avons déraillé deux fois !

    Le quartier que nous avons visité sera préservé des démolitions mais de nombreux hutong vont disparaître. Où seront relogés les gens ?

    Les portes des maisons sont rouges, symbole de bonheur. Au dessus de la porte, des morceaux de bois indiquent la richesse du propriétaire (4 morceaux de bois pour un homme riche)
    De chaque côté de la porte, des bornes. Carrées pour les lettrés (représentent les pages d'un livre). Rondes pour les militaires (représentent le tambour) 
    Une barre de seuil haute de 20 cm empêche les mauvais esprits d?entrer dans la maison (ils se déplacent en rampant)
    De chaque côté de la porte, des sentences parallèles porte-bonheur



    Les vieux Pékinois aiment ce genre de maisons, fraîches en été et chaudes en hiver, avec des arbres dans la cour. Les jeunes préfèrent les immeubles.
    Nous avons visité une de ces maisons anciennes (époque Ming et Qing) et bavardé avec le propriétaire. La cour centrale est entourée de bâtiments (14 pièces) pour toute la famille (plusieurs générations). Au milieu poussent des arbres. Une cage avec un mainate était suspendue à une branche. Ce mainate savait dire « Ni hao ». Dans un coin de la cour, séchaient des jujubes.
    Le haut des bâtiments était décoré de peintures.



    Ensuite, nous avons visité un marché où l'on vendait toutes sortes d'œufs, des œufs de cent ans par exemple.

    Dans les rues, des gens jouent au mah-jong et aux échecs chinois sous l'œil attentif des spectateurs.



    Pas de voitures dans ces quartiers, des vélos pour transporter toutes sortes de matériaux, les briquettes de charbon par exemple.


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  • L'opéra de Pékin (jingxi) est un des plus fameux opéras chinois. Il date du début du XVII ème siècle. Rien à voir avec nos opéras occidentaux. L'opéra chinois allie la littérature, la danse, la musique, les arts martiaux, le mime.
    Les musiciens se trouvent à côté de la scène. Le temps est marqué par des « ban », cylindres de bois qui produisent un son aigu très caractéristique. Il y a aussi des violons et des cymbales.

    L'opéra que nous avons vu, "Troubles dans le palais du ciel" était tiré d'une partie d'un roman chinois "Voyage vers l'ouest". Sun Wu Kong, le roi des singes, est irrité contre la Reine du Ciel qui ne l'a pas invité à son goûter d'anniversaire. Il vole les pêches sacrées, l'alcool sacré et l'élixir de longue vie. L'empereur du Ciel Yu Huang, très fâché, envoie ses soldats pour l'arrêter mais Sun Wu Kong gagne la bataille.

    Un film d'animation "Le roi des singes" a été tiré de ce livre dans les années 60. Il a d'ailleurs été interdit pendant quelques années car les gardes rouges croyaient que l'Empereur était une caricature de Mao.  Sun Wu Kong a été repris par les Japonais et est devenu le Sandoku de "Dragon ball".

    Le maquillage est très important : le rouge symbolise le courage et la loyauté et le blanc représente le puissant malfaisant.
    Les artistes bondissent, dansent, combattent, font des roulades...

    Parmi toutes les chaînes de télé chinoise, il y en a une qui diffuse tous les soirs un opéra chinois.
    En 1992, Chen Kaije a réalisé « Adieu ma concubine » film qui raconte la vie de deux acteurs de l’opéra de Pékin entre 1924 et 1977. Ce film a reçu la Palme d’or à Cannes en 1993.


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  • Une affiche vue dans le métro :

    Friends ou food ?

    Don't eat us !


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