• Il y a longtemps j'ai écrit cet article sur mon voyage en Chine
    j'y parlais d'une poésie que je faisais apprendre autrefois à mes élèves, "mon buffle" et j'avais oublié le texte de cette poésie. Et aujourd'hui, jolie surprise, une gentille maman de 3 enfants, Maïté, qui a lu cet article, m'a envoyé le texte de la poésie que son fils Jules (et là, la coïncidence ne s'invente pas !) élève de CM1 vient d'apprendre !
    j'ai donc pu corriger mon article. Merci, Maïté !

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  • En ces temps de régime (quand le soleil apparaîtra, il faudra se mettre en maillot de bain), voici de quoi nous consoler de nos rondeurs : le bouddha rieur a les oreilles très longues (signe de longévité), le crâne rasé (signe d'intelligence) et le ventre rond (il porte dedans tous les malheurs du monde)
    cette statue a été photographiée à Dazu, devant le restaurant


    bouddha-rieur-dazu.JPG

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  • maintenant que j'ai nettoyé une broderie ancienne, je vais essayer de nettoyer celle-ci : c'est une broderie miao achetée (après marchandage obligatoire, mais que je n'aime pas ça !) à Yangshuo : des photos de cette région célèbre pour ses collines karstiques  ici et . Elle est un peu cra-cra mais je l'aime bien. Je vais la coller sur une boîte dans laquelle je rangerai divers objets achetés en chine : petit livre rouge, ma montre (Mao agite le bras), des papiers découpés, du baume du tigre pour soigner les migraines, les rhumes et les courbatures, une pierre du yang tsé offerte par un batelier, le papillon trouvé sur la main courante de l'escalator de Hong Kong...

    broderie-miao.JPG

    Le remplissage est réalisé à partir de points de nœud très serrés.


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  • Je termine le troisième tome du roman de José Frèches "Le disque de jade" (Les chevaux célestes, Poisson d'Or, les îles immortelles) qui se passe au deuxième siècle avant JC. Ce roman allie fiction et histoire ; de nombreux personnages vivant à cette époque se trouvent dans ce roman : Lubewei, le marchand de chevaux, devenu premier ministre et que le roi a acculé au suicide, Lisi le ministre assoiffé de pouvoir, Hanfeizi le père du légisme, et bien sûr Qinshihuangdi, le monarque mégalomane qui fit réunir les tronçons de la grande muraille (au prix de milliers de morts), qui unifia la monnaie, les poids et mesures, les essieux des roues, annexa les royaumes voisins et se fit construire un immense mausolée contenant la fameuse armée de terre cuite. Sa capitale était Xianyang, près de Xian.

    Il fit brûler des milliers de livres car il avait peur du pouvoir des lettrés et fit enterrer vivants plus de 700 confucéens. Sa doctrine était le légisme, "la fin justifie les moyens". Il ordonna que les mots changent de nom.

    Il était obsédé par l'immortalité qu'il alla chercher jusqu'au bord de la mer. Mais il est tombé malade, est mort et sa dynastie ne lui a pas survécu.

    On trouve aussi au hasard du livre les pilleurs de tombes qui récupèrent les plaques de jade cousues entre elles de fils d'or qui forment le linceul des nobles. L'auteur y parle aussi les ermites taoïstes des montagnes sacrées Taishan et Huashan.

    Il y a aussi des personnages de fiction, tels le couple d'amoureux Poisson d'or et Rosée printanière, qui, épris de liberté, luttent contre le tyran sanguinaire.

    A propos de la destruction des livres, je vais relire "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury et "Virus L.I.V 3 ou la mort des livres" de Christian Grenier.

    Et à propos du changement des noms je vais relire "une table est une table", nouvelle de "Histoires enfantines" de Peter Bichsel.


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  • Si vous avez aimé mes photos du voyage en Chine, allez faire un tour sur ce blog d'une Française qui réside à Pékin et qui nous raconte la vie quotidienne. Passionnant !

    http://gefinbeijing.over-blog.com


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