• Le jardin du maître des filets (Wang shi yuan):

    Nous n’avons pas visité ce jardin de jour (mais nous l’avions visité en 2006), nous nous y sommes rendus le soir pour écouter de la musique, voir des danses, des pièces de théâtre

    Pendant ses années de retraite, le propriétaire de ce jardin, un mandarin lettré, ne voulait plus être fonctionnaire mais mener une vie tranquille comme les pêcheurs.

    Le jardin est petit mais rassemble avec beaucoup de charme tous les éléments des jardins classiques : ponts en zig-zag, petites cours, arbustes élégants, rochers aux formes originales, étang,pavillons, kiosques, portes rondes, paysages encadrés (l’ouverture de la fenêtre est conçue de telle sorte qu’on voit le paysage comme un tableau).

    Il y avait aussi des peintures sur soie, elles étaient utilisées sur les fenêtres à la place des vitres. C’étaient les femmes qui peignaient, d’où les motifs à base de femmes, de paysages.

    Les femmes fumaient davantage l’opium que les hommes.

    Ces photos sont celles que j'ai prises, de jour, dans ce jardin, en 2006 :

     

     


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  • Quand nous arrivons à Suzhou, il pleut. C’est la suite du passage du typhon Dujian qui avait sévi sur la région quelques jours avant. Nous avions déjà visité Suzhou en 2006.

    Suzhou est une mignonne petite ville appelée « la Venise de l’Orient ». C’est une ville très riche du fait de sa proximité de Shanghaï (90 km).

    Chaoying, poète de la dynastie Yuan aurait dit « Au ciel, le paradis, sur terre il y a Suzhou et Hangzhou »  (shàng you tiantang, xia you su hang).

    « Petite ville provinciale », Suzhou compte quand même 5 500 000 habitants (2 500 000 en 2006). Sa population s’est considérablement accrue depuis 20 ans et la zone industrielle s’étend. C’est la troisième ville au monde pour la croissance de sa population. C’est le 5 ème moteur pour l’économie chinoise (industries pharmaceutiques, électroménager, électronique). C’est aussi la capitale de la soie et une région de pêche et de culture du riz.

    La ville est située près du lac Tai et bâtie sur le cours du Yangzi Kiang et compte un réseau de 24 canaux et de ruelles. En 2006, nous avions fait une promenade en bateau, pas cette fois-ci, ce sera à Tongli.

     

    La ville était très prospère sous les Ming et Qing. Il y avait 287 jardins de lettrés dont 69 existent encore aujourd’hui. Le grand canal a été construit sous la dynastie Sui pour transporter les belles soies de Suzhou.

    beaucoup de monde dans les rues :

    transport de volailles :

    pagode :

    Le jardin Liu ou le jardin où l’on flâne (liu =rester, le jardin où l’on s’attarde) :

    Il a été construit par la famille Xu en 1593 (de cette époque date le « pic Shi Ping » inspiré du mont Tiantai de Putao) puis embelli en 1798. Le nouveau propriétaire a fait ajouter des bosquets de pins et de bambous, quelques sentiers de pierre et la « forêt de pierres » et l’a renommé « village luxuriant de la froideur ». Il a été partiellement détruit au moment de la guerre des Taiping puis reconstruit, il a pris le nom de Liu Yuan.

    Dans ce jardin, il y a deux trésors : les bonsaïs et le rocher « encapuchonné de nuages ».

     

    Dans le jardin, Monsieur Hui nous dit tout sur l’art du bonsaï. Bonsaï est le terme japonais, le terme chinois est « penzai » (p’en = pot, tsai = paysage). L’art du bonsaï est issu du penjing, pratiqué en Chine depuis le II è siècle. Mais le penjing est un paysage miniature composé de plusieurs arbres et de rochers.

    Les bonsaïs chinois évoquent la poésie et sont composés d’arbres et de rochers. Au  Japon, ce sont surtout des conifères alors qu’en Chine il y a des bonsaïs avec feuilles persistantes petites (pommiers, buis). Il faut que la forme du tronc soit curieuse.

    Pour obtenir un bonsaï on va chercher une pousse ou on plante une pousse issu d’un semis.

    la nature et replantée ou d’un semis.

    On coupe la plupart des racines et les branches, on ne laisse que le tronc. On plante dans un pot, il faut faire attention à la température de la terre. Au printemps, apparaissent de nouvelles branches qu’on laisse pousser et qui seront coupées en automne. Il faut essayer de mettre dans le pot la terre où on a trouvé le tronc, la terre doit être sableuse, perméable. On peut fertiliser la terre avec des feuilles desséchées au printemps 3 ou 4 fois tous les 2 jours. On peut ajouter de l’engrais en automne pendant 2 semaines 3 ou 4 fois. L’engrais se présente sous forme de granulés (feuilles pourries et entrailles de poisson). Au printemps, on arrose une fois par jour et en été on fait tremper les bonsaïs deux fois par jour. Il faut regarder les feuilles, toucher la terre et taper contre le pot pour savoir à quel moment il faut arroser le bonsaï.

     

     

    Il y a différentes écoles de bonsaïs : l’école de Hangzhou, l’école de Suzhou, l’école de Lin nain, l’école de Canton.


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  • Nous arrivons à la gare de Tunxi à 17 h.

    Train de nuit en Chine

    Train de nuit en Chine

    Nous enregistrons les bagages, une fois à un endroit, une autre fois à un autre endroit. Quelques valises sont ouvertes, fouillées puis on les enveloppe dans un film plastique.

    Train de nuit en Chine

    Train de nuit en Chine

    Nous partons faire un petit tour en ville au bord de la rivière et allons dîner. De retour au train, nous nous installons dans les compartiments, nous sommes en couchettes dures. Les compartiments comprennent 6 couchettes très étroites sur trois niveaux et sont ouverts sur le couloir. Heureusement, Arts et vie a réservé pour nous suffisamment de compartiments si bien que nous ne sommes pas obligés de monter jusqu’au deuxième niveau. Pour être sur une couchette en bas, Guy s’installe avec un couple de Chinois et leur petite fille. Nous décidons de dormir tout habillés. Les draps sont propres et les toilettes au bout du wagon aussi. Le train part à 20 h 45 et  à 22 heures 10, c’est l’extinction des feux.

    Train de nuit en Chine

    Train de nuit en Chine

    Le voyage dure 11 h pour parcourir  400 km environ. Le train s’arrête tous les quarts d’heure et l’arrêt dure un quart d’heure ! Finalement, le trajet se passe bien et nous dormons suffisamment pour être d’attaque à 7 h 45. Le train s’arrête à la nouvelle gare de Suzhou mais nos bagages sont débarqués à la gare précédent (Wuxi ?), nous les récupérerons le soir.

    Train de nuit en Chine

    Dans ce wagon, les gens n'avaient pas de couchettes. Le voyage a dû leur sembler long.

    Train de nuit en Chine


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  • Nous arrivons dans ce petit village de 500 habitants sous une pluie battante. Nous attendons un moment à l’office de tourisme. La pluie continue, drue… Certains décident de rester à l’abri. Les autres, dont Guy et moi, sortons les parapluies et en route, pour la visite.

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

     

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

     

    Guanlu (Chine)

     

    Guanlu (Chine)

     

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

     

    Le village a été construit par les 8 frères Wang sous la dynastie Qing. Wang Shu était un calligraphe célèbre. De l’extérieur, les maisons semblent séparées alors qu’elles communiquent de l’intérieur. Les toits sont percés d’un compluvium. Il n’y a  pas de chauffage. La vie ici ne doit pas être facile. Mais l’eau de source est, paraît-il, très bénéfique et apporte longévité aux gens du village !

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

     

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

     

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

    Guanlu (Chine)

     

    Sur les murs de la maison, un appareil pour apprendre les mots en anglais avec la prononciation. Ce tableau, le maobeile, porte sur les membres de la famille et les métiers. Cela me fait un peu de révision car nous avons appris ces mots-là en cours. Les Chinois ont des mots différents pour désigner le frère aîné (gu gu), le frère cadet (di di), la sœur aînée (jiejie), la sœur cadette (mei mei), la grand-mère paternelle (nai nai), la grand-mère maternelle (wai po)…

    Guanlu (Chine)

     

    c'était l'année de la chèvre ;

    Guanlu (Chine)


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  • Nanping, petit village reculé du Huizhou, se trouve à 4 km au S-O de Huangshan. Ce village est peu fréquenté par les touristes. Le village a été fondé par la famille Ye pendant la dynastie Yuan (1206-1368).  Les Ye représentent encore actuellement 80% de la population. Il y a environ 300 maisons anciennes datant des Ming et Qing. Certaines sont très élégantes. Dans le village, il y a un gros arbre très vieux appelé Wansong Forest à côté d’un ancien pont.

    72 ruelles sillonnent le village. 8 temples anciens sont situés le long des rues centrales.

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    des mûriers

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Le temple des ancêtres de la famille Cheng a été transformé en mairie (les banderoles montrent l’appartenance au PCC)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Guanyin :

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    le sinogramme "bonheur à l'envers"

    Nanping (Anhui-Chine)

    Le temple des ancêtres de la famille Ye. On l’appelle aussi Kuiguang Hall. Il a été construit pendant la dynastie Ming (1540). Le plancher du hall des ancêtres couvre 1000 m². Autel des ancêtres : on leur offre de la nourriture, on brûle du papier monnaie ou de l’encens. Dans le film « Ju-dou » de Zhang Yimou, qui a été tourné dans ce village, on voit le vieux mari brutal invoquer ses ancêtres.

    Nanping (Anhui-Chine)

    Nanping (Anhui-Chine)

    Chauve-souris, symbole de bonheur (se dit bianfú comme fú, bonheur, bonne fortune)

    Nanping (Anhui-Chine)

     À Nanping, ont été tournés des films célèbres : « Tigre et dragon » de Ang Lee et « Ju-dou » de Zhang Yimou.


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