窟   kù = pantalon

白  bai  = blanc

Ce village se trouve à l’entrée du parc de Daqikong. Il est connu pour ses greniers sur pilotis. Savez-vous à quoi servent les poteries en haut des piliers ?

Ce village est habité par l’ethnie Baikù Yao car les hommes portent des pantalons blancs.

Dans le village, un cercueil en bois de cèdre était prêt.

Dans ce village, le gouvernement local a construit de belles maisons pour les plus pauvres. Elles sont de couleur jaune. Les autres maisons, plus anciennes, sont en bois.

Les hommes portent un pantalon blanc bouffant resserré au genou et un double bandeau blanc et noir sur le front. Les femmes portent une jupe plissée en batik. Leurs cheveux sont serrés dans un carré de toile noire maintenu par plusieurs tours de turban blanc. Nous avons vu de nombreuses femmes porter ce costume mais un seul homme. Les autres étaient peut-être au travail dans les champs.

Les femmes brodaient et tissaient. D’autres préparaient les métiers à tisser. Des cocons de soie trempaient dans une bassine. Une femme brodait un bandeau pour les enfants.

L’entrée du village est décorée par des sculptures en pierre évoquant les joueurs de tambour et les cornes de buffle.

Dans le village, un cercueil en bois de cèdre était prêt. Nous n’avons pas vu le cimetière. Il paraît qu’il se trouve à l’écart du village. Les tombes sont des tumuli à la mode chinoise, devant lesquels sont fichés des pieux ornés d’une paire de cornes de buffles (autant de pieux que de fils du défunt fondateurs de foyer). Les Yao se rendent dans ce cimetière chaque année au moment de la fête des morts (Qingming).

Dans les villages Yao pantalons bleus, les morts décédés de mort naturelle sont enterrés dans des grottes sur plusieurs étages (jusqu’à 500 dans une grotte). Les morts décédés par accident ne peuvent pas être enterrés dans ces grottes.

C’est un village très pauvre.

Nous avons randonné dans le parc de Xiaoqikong l'après-midi  mais le matin, nous avions eu un petit aperçu de la beauté de ces massifs karstiques en randonnant dans le parc de Daqikong. Le parc est joliment aménagé avec des petits ponts façon "pierre naturelle", un sentier le long de l'affluent du Zhangjiang bordé d'une rambarde en ciment imitant le vieux bois. Il fallait faire attention car les grosses stalactites nous obligeaient à baisser la tête. Guy s'est même aventuré sur un pont suspendu. mine de rien, ça bougeait pas mal dessus !

J'espère que vous avez retenu que "qi" veut dire 7, et "kong" arche. Dans ce parc, "dà" signifie grand, donc 7 grandes arches. La plus grande se situe au bout de la balade : 80 m au-dessus de la rivière.

Vous remarquerez la transparente des eaux de la rivière.

Ce canyon ressemble aux gorges du Verdon mais c'est beaucoup moins difficile d'accès : pas besoin de descendre à l'aide des échelles de fer...

Dans ce parc, nous avons effectué un très agréable parcours de 7 km. Il faisait beau . Le nom signifie « 7 petites arches » (xiao = petit, qi = 7, kong = arche). C’est un parc naturel au niveau international, ouvert en 1988,  très fréquenté par les touristes chinois mais par peu d’européens. Nous avons effectué le parcours à pied à l’aller et en voiture électrique au retour. Les chemins étaient fort jolis, souvent formés de pierres séparées, comme des pas japonais, et les roches moussues étaient souvent glissantes. Heureusement, Pascal, notre guide était là pour nous aider ! La rivière Xiangshui se fraie un chemin parmi les lianes, les bambous et les racines de la forêt primitive. Des cascades dévalent les roches karstiques. C’est un extraordinaire paysage féerique.

A la fin du parcours, les eaux du lac étaient vraiment de ce bleu vert turquoise, couleur due à la présence de fer dans les roches.

Les noms sont très poétiques et imagés, comme tous les noms chinois : colline du dos de la Tortue, les Neuf Perles du Dragon, la Forêt sur l’eau, le Lac des Canards Mandarins, le barrage du Dragon couché.