C’est un village peuplé de Miaos aux petites fleurs.

Les femmes portent de magnifiques chignons brillants. Elles lavent leurs cheveux à l’eau de riz et les font briller grâce à l’huile de thé.

Dans le village, sur un puits, un texte est gravé en lettres européennes (créées en 1957 par les autorités de Pékin pour les miaos). A côté le texte est écrit en chinois.

Dans ce diapo, des maisons de bois, un chien, un dieu des portes, des vélos munis d'un parapluie, les rues sont toutes en marches irrégulières.

A la fin du diapo, un pamplemoussier (gros pamplemousses, différents des pomelos) et sans doute des kakis (fruits du plaqueminier), je croyais que c'étaient des clémentines mais la feuille semble bien celle du plaqueminier.

La pluie se met à tomber.

C’est un petit village de 4 à 5 familles connu pour la fabrication de papier artisanal. La vieille femme trie les fibres végétales qu’il faudra ensuite laver à la rivière. La pâte à papier est déposée sur un tamis et étalée pour faire des feuilles sui sont séchées sur un mur chauffé.

Quelques photos d'un tout petit village, nous sommes toujours dans la région des combats de buffles. Je pense que les dames étaient costumées pour nous vendre bijoux et broderies. Je ne sais plus quelle est cette ethnie, des Miao c'est sûr, mais lesquels ?  Elles portent des pompons boules sur leurs coiffes. Les sacs et tabliers brodés au passé plat sont superbes ! Les chignons aussi.

Une autre fête nous attendait près de Kaili, à Gulong... Nous avions 3 heures pour nous promener sur la fête. Malheureusement, nous avons perdu beaucoup de temps pour nous rendre au coeur de la fête (nous aurions dû louer une moto !) et nous étions à peine arrivés qu'il s'est mis à pleuvoir. Nous n'avions rien emporté, ni KWay ni parapluie. Nous nous sommes donc dépêchés de rejoindre le car. Heureusement, nous avions bien repéré l'itinéraire du retour, ce n'était pas le moment de se perdre ... Nous avons pataugé dans la boue, nos chaussures pesaient des tonnes. C'était notre première pluie du séjour. Pas de chance que ce soit tombé juste ce jour-là. Mais même si nous n'avons pas pu voir les danses ni écouter les lusheng (trop de monde !), nous avons pu entrevoir un combat de buffles en nous tordant le cou, cela ne dure pas longtemps, les buffles sont tête contre tête, l'un est le plus fort, l'autre fait demi-tour et se sauve, le plus fort le poursuit, mais les hommes l'attrapent par une patte pour permettre au vaincu de se sauver. Un buffle ça coûte cher, il ne faut pas le blesser. Et puis, nous avons bien profité de l'ambiance, de nombreux enfants portaient les coiffes et les costumes (la coiffe des bébés est importante et elle les protège des mauvais esprits). Les photos ne sont pas très belles car tout le monde marchait très vite, je devais prendre les photos en courant après eux. Pas facile...

je vous mets aussi une vidéo (déjà présentée) mais peut-être ne l'avez -vous pas encore vue. C'est la fête de Gulong en 2010.