• naxi à Lijiang (4)

     

    Les couleurs utilisées sont le bleu, le noir, le blanc. Le blanc et le noir représentent le jour et la nuit.

    Les femmes portent une casquette bleue à visière, un tablier plissé ou non sur un pantalon. Il est maintenu grâce à deux bretelles croisées devant. Dans le dos, une cape en tissu matelassé ou en peau de chèvre, permet de protéger le dos des lourds fardeaux.

    La ceinture est constituée de 7 cercles brodés qui représentent les 7 étoiles de la Grande Ourse, le soleil et la lune (et qui symbolisent le rôle important des femmes dans la société naxi car elles travaillent dur du matin au soir).Deux bandes en pointe pendent

     et  sont brodées au point de croix de papillons et d’abeilles, comme ces insectes les femmes naxis ne chôment pas !.

    C’est surtout dans les villages que nous avons vu les femmes porter ces costumes.

     

    Autrefois, les Naxis étaient une société matriarcale. UN homme et une femme pouvaient être amants sans avoir de résidence commune. L’homme vivait dans la journée chez sa mère. C’était la femme qui décidait si son amant pouvait passer la nuit chez elle. Les enfants du couple vivaient chez leur mère.

     

     

    naxi à Lijiang

    naxi à Lijiang (2)

    naxi à Lijiang (3)

    naxi au monastère du sommet de jade

    naxi monastère du sommet de jade (2)


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    Je vous invite à une promenade dans le Parc de l’Etang du Dragon Noir. Une vue de carte postale : malheureusement, j’ai mal cadré la photo et il manque deux arches au joli pont de marbre blanc, le Pont de la Ceinture du Mandarin.

    Au fond, vous pouvez apercevoir le Mont Yulong, le Dragon de Jade (5596 m).

    Le pavillon à trois étages s’appelle le Pavillon pour attraper le Lune (Duyue Lou), il date de l’époque des Ming. Deux amoureux s’y seraient suicidés par le feu en 1950, l’édifice fut détruit puis reconstruit en 1962.

    Le Pavillon des 5 Phénix a été construit en 1610 dans le temple de la Félicité, à 30 km de Lijiang..  Il a été transporté ici. Il a 5 toits de tailles décroissantes dont les pointes sont comparées à des phénix en vol.

    Dans ce parc, les gens jouaient, une jeune fille brodait, un couple Naxi se reposait. Je vous parlerai plus tard de ce fabuleux costume Naxi.

    lac

     

    au fond : le mont du Dragon de Jade, à droite : le pont de la ceinture du mandarin (5 arches) qui conduit au pavillon pour attraper la Lune :

    lac (2)

     

    le pavillon pour attraper la Lune 

    pavillon pour attraper la lune

     

    le pavillon aux 5 Phénix

    pavillon des 5 phénix

     

     

    un couple Naxi 

    P1020604

     

    la ceinture aux 7 cercles :

    P1020614

     


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  • Au restaurant, on ne fait pas que manger. On peut aussi admirer des broderies... sur les murs du restaurant, étaient aussi affichées des photos de Mao et des posters du temps de la Révolution.

    N'oubliez pas de cliquer sur la croix de "adopt à pet" ! pour fermer la pub et voir les photos en entier


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  • Nous voici arrivés à Lijiang (2415 m), aux contreforts du Tibet. La ville est constituée de deux parties : la ville neuve et la vieille ville où se trouve notre hôtel. La ville a été durement touchée par le tremblement de terre de 1996. Les maisons en bois et en terre battue de la vieille ville ont mieux résisté que les maisons de la ville neuve. Les Chinois ont donné de l’argent pour la reconstruction de cette ville dont ils ignoraient jusqu’alors l’existence et depuis, le tourisme s’est beaucoup développé. Ils ont voulu voir la ville qu’ils avaient aidé à reconstruire.

    Lijiang reçoit 5 millions de visiteurs par an alors que la ville ne compte que 1,8 million d’habitants.

    Un proverbe dit « Si vous n’avez pas vu Lijiang, vous n’avez rien vu du Yunnan ».

    La vieille ville est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1997. On l’appelle la « Venise de l’Orient «  car elle est parcourue par une multitude de canaux qu’enjambent de jolis ponts. Elle est aussi appelée Dayan, « le gros encrier » à cause des canaux semblent à des filets d’encre.

    Le soir, les rues sont illuminées par les lanternes rouges et il est très agréable de flâner dans les rues piétonnes. Les maisons laquées de rouge sont presque toutes des magasins de souvenirs et de vêtements.

    Sur la Place carrée, le soir, des gens dansent en ronde, ils se tiennent par le petit doigt, comme dans les fest-noz . Dans la journée, des cavaliers naxi, les mabang, proposaient des promenades à cheval. Cette place était l’endroit où se retrouvaient les caravaniers en route pour le Tibet ou la Birmanie.

    Du restaurant où nous avons dîné, la vue sur les toits gris serrés les uns contre les autres est magnifique.

     


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    Nous quittons Dali et ses maisons blanches et décorées de l’ethnie bai pour rejoindre Lijiang par des routes de montagne. Notre chauffeur double parfois sans visibilité mais comme il avait klaxonné auparavant, nous ne risquons rien.

     

    De Dali à Lijiang

     

    Sur la route de montagne, des paysans vendent des orchidées, des oiseaux sauvages et de longues plumes de faisan (ce sont celles qui ornent les coiffes des danseurs d’opéra ou des danses dongba). Toutes ces espèces sont protégées. Notre chauffeur téléphone (tout en conduisant) aux gendarmes et leur signaler le fait. Nous ne savons pas ce qu’il raconte mais la conversation dure, dure… Il s’arrête et recommence à téléphoner pour savoir si les gendarmes sont passés… Peut-être espère-t-il une récompense …

    Les paysans étalent le grain sur la route, les camions passent dessus et l'écrasent.

     

    De Dali à Lijiang

    De Dali à Lijiang

     

     

    Nous visitons un village de sculpteurs sur bois (Tian). Les motifs sont sculptés finement , ajourés, c’est une véritable dentelle de bois. Les sculptures orneront des portes, des meubles.

     

    De Dali à Lijiang

      Puis nous visitons une fabrique de stèles funéraires. Plus on est riche, plus elles sont imposantes. 

     

    De Dali à Lijiang

     

    Nous nous arrêtons ensuite dans une fabrique de tuiles. Tout est noir, plein de poussière. Les gens qui travaillent doivent avoir des poumons dans un état ! Regardez bien, mesdames, ce sont les femmes qui portent les blocs de terre glaise. Cela doit faire un bon poids. Une autre femme, debout sur le tas de glaise, détaille les blocs avec un fil à couper le beurre. L’homme met les blocs dans la hotte et la deuxième femme porte le chargement un peu plus loin où un autre homme la décharge de son fardeau. Puis la femme repart en trottinant pour un autre chargement…

     

    De Dali à Lijiang

     

    Dans un village, nous voyons des claies d’osier sur lesquelles sèchent de fines plaques jaunes de fromage de tofu.

     

    De Dali à Lijiang

     

    Nous nous arrêtons dans un restaurant de campagne. Repas de racines et de viande de yack. C’est bon. Les singes, attirés par la nourriture, s’approchent mais nous nous tenons à distance car il paraît qu’ils sont belliqueux et ils sont gros.

     

    De Dali à Lijiang

     

    Sur la route qui monte vers l’ensemble de temples rupestres du Mont Shibao (ou mont du Trésor de pierre), nous devons attendre un bon quart d’heure. Un énorme tas de terre barre la route, des ouvriers s’emploient à l’étaler pendant que d’autres, assis sur le talus, regardent et attendant. C’est la relève. Pas de raison qu’ils mettent la main à la pâte. Pour se faire repérer de loin, ils ont des casquettes orange.

    Il est interdit de photographier sur le site du mont Shibao.

     

    De Dali à Lijiang

     

    Les 16 grottes du Mont Shibao abritent 139 statues de Bouddhas et de rois.  Dans la grotte n°7, une statue de Guanyin (la déesse de la compassion), a la poitrine percée d’un trou symbolisant le don de sa personne pour sauver les êtres. La grotte n° 8 abrite le Trésor de pierre, une roche noire  évoquant un vagin que les femmes viennent toucher pour avoir un enfant.

     Pour accéder aux sculptures de l’époque Tang, il faut descendre des marches dallées puis remonter.

    Lijiang est formé de deux villes, la ville neuve qui me semble triste, les arbres sont poussiéreux, poussière de charbon peut-être, il n’a pas plu depuis longtemps. Notre hôtel se trouve dans la vieille ville, toute de routes pavées piétonnes. Nous devons marcher pendant ¼ d’heure avant d’arriver à l’hôtel. Un hôtel de charme, avec des cours et des dédales à se perdre.

     

    De Dali à Lijiang

    De Dali à Lijiang

     

     

     


     
     

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