• Un temple adorable : celui de Philaë. Pierre Loti disait que cette île était "la perle de l'Egypte"
    On y accède en felouque depuis Assouan. Le temple de Philaë est un des trois temples ptolémaïques les mieux conservés d'Egypte(avec Edfou et Denderah). Mais il a bien failli périr sous les eaux du Nil qui le submergeaient une partie de l'année. Entre 1972 et 1980, grâce à l'UNESCO, le temple qui se trouvait dans l'île de Philaë (on continue à l'appeler ainsi) fut démonté pierre par pierre et remonté à l'identique, à 500 mètres de là, en position surélevée, dans l'ilôt d'Agilkia. Et ce temple con tinue à faire l'admiration de tous.
    En fait, il y a plusieurs bâtiments : le pavillon de Nectanebo I, le temple dédié à isis (deux pylônes séparés par une cour et précédés d'un long vestibule bordé de deux portiques), l'élégant pavillon de Trajan (qui servait de reposoir à la barque d'Isis) et le petit temple d'Hathor (Isis est souvent représenté sous les traits d'Hathor)
    Sur le diaporama, vous verrez le roi Ptolémée  (premier pylône) tenant les ennemis par les cheveux pour les offrir à Isis. Il porte le hemhemet (trois coiffes atefs, surmontées de plumes d'autruche et ) la base des cornes de bélier)


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    Encore un très beau temple, au bord du Nil. Il est perché sur la colline. En fait, c'est un temple double, de l'époque ptolémaïque. Un temple est consacré à Haroëris ou Horus l'Ancien et l'autre temple est consacré à Sobek, le dieu crocodile
    Beaucoup de photos dans ce diaporama, les explications sont dessous sauf quand c'est évident. Tout le monde sait reconnaître une vache ou des babouins !
    Le sema-taouy, c'est le symbole de la réunion des deux Nil ou la réunion de la Haute et de la Basse egypte : cette expression signifie "réunir les deux pays", on voit tout en bas les poumons d'où part la trachée qui symbolise le Nil  et les deux plantes le lis (Haute Egypte) et le papyrus (Basse Egypte). Sur d'autres représentations du sema-taouy, on voit deux dieux de chaque côté qui appuient sur les poumons pour insuffler le souffle vital : souvent Horus, Thot ou Seth. je vous montrerai bientôt le sema-taouy de Karnak avec Thot et Horus

    Sa Ra : c'est un des cinq noms de la titulature du pharaon : ce titre signifie que le roi est fils de Rê, le dieu sleil. Il est constitué de l'hiéroglyphe du canard qui signifie "fils" et de l'hiéroglyphe de Rê, le soleil ; on trouve donc très souvent ce signe inscrit dans un cartouche. 

     


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    Le temple est consacré à Khnoum, dieu à tête de bélier qui  modelait les humains sur son tour de potier, à Kounsou et à Neith (déesse guerrière, sœur de Isis et Nephtys, l'épouse de Seth). Le temple a été construit au II è siècle avant Jésus-Christ, à l’époque ptolémaïque. Il n’en reste que la salle hypostyle, magnifique forêt de 24 colonnes de plus de 13 mètres de haut.  Sur le chapiteau d’une des colonnes, on peut voir une petite grenouille … en pierre. Sur les colonnes, est gravé le calendrier des trois fêtes les plus importantes célébrées à Esna. Sur le mur nord, le roi présente à Khnoum un filet rempli de poissons et de gibier d'eau..

    Le niveau du temple se trouve en dessous du niveau de la route. En effet, autrefois quand les maisons amassées autour du temple s’écroulaient, on reconstruisait sur leurs ruines si bien que le niveau des maisons dépassa celui du temple. Les soldats de Bonaparte purent monter sur les décombres entassées dans la cour du temple pour graver leur nom sur le sommet des colonnes ! Le temple servit de grenier puis d’entrepôt pour le coton.

    Le sanctuaire est enfoui sous les décombres, pour le mettre au jour il faudrait démolir les maisons.

    Pour en savoir plus sur le temple d'Esna et ses problèmes de conservation, allez voir sur le site d'Anne-Marie "mes parfums d'Egypte"  


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  • Edfou est le temple le mieux conservé d’Egypte. Lorsqu’il fut découvert, au XIX è siècle, il était entièrement envahi par les sables. Il fut dégagé par Mariette et Maspéro, archéologues français.

    Ce temple est consacré à Horus représenté sous la forme d’un faucon. On voit Horus partout dans ce temple, dans les bas-reliefs mais surtout sous forme de statues noires : deux statues colossales à l’entrée du premier pylône et une magnifique statue dans la cour intérieure, statue où Horus porte la double couronne.

    La façade extérieure du pylône représente Ptolémée XIII massacrant les captifs sous les regards d’Horus et de son épouse, Hathor de Dendera.

    Les premiers chrétiens ont martelé avec ardeur le visage, les mains et les pieds des dieux égyptiens.

    Sur le mur d’un long couloir (dans les trous duquel nichent, non pas les faucons Horus, mais des petits oiseaux), sont représentées des scènes très intéressantes : la pose de la première pierre du temple, un hymne à Mout, le mariage d’Horus avec Hathor de Dendera au cours de la Fête de la Belle rencontre, la naissance et le culte d’Horus, le triomphe d’Horus sur Seth (Seth a tué son frère Osiris et Horus, fils d’Osiris et Isis le venge, mais il perd un œil dans la bataille)…

    Vous verrez aussi sur ce mur des représentations d’animaux, grenouille, lièvre, babouins, hippopotames…

    et pour en savoir davantage, cliquez ICI


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    A 70 km au nord de Louxor, se trouve le temple de Dendera.

    L’édifice le plus important est le temple est dédié à Hathor (autour il y a d’autres édifices dont un temple dédié à Isis)

    Hathor est la déesse de l’amour, de la joie, de la musique, de la danse et de l’ivresse.

    Hathor est représentée sous l’aspect d’une vache ou d’une femme à tête surmontée de cornes.

    Le plafond du vestibule représente Nout, créant le soleil, les signes du zodiaque et les décans.

    Il y a trois sanctuaires : celui d’Hathor, celui d’Horus et celui d’Ihy, leur fils, joueur de sistre.

    A la fête du Nouvel an (19 juillet), avaient lieu des cérémonies en l’honneur d’Hathor et du dieu Soleil

    Le lac sacré (asséché) était le lieu où les prêtres se purifiaient et près duquel ils habitaient. Des barques sacrées y naviguaient.

    Derrière le temple d’Hathor, se trouvent les ruines du temple d’Isis. A côté, deux « maisons de naissance » (mammisi)  racontent la naissance de Ihy, fils d’Hathor et d’Horus. Entre les deux mammisi, se trouve une église copte avec baptistère

     


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