• Nous restons quatre nuits à l’hôtel Hellenia Yatching. Les repas y sont excellents, il est confortable, situé pas très loin du parc archéologique et du musée mais le temps est si épouvantable que nous n’avons pas envie de sortir. Le deuxième soir, nous prenons quand même notre courage à deux mains pour aller faire une balade en bord de mer. Il est trop tard et le musée est fermé.

    Guardini-Naos et la statue de Niké

    Guardini-Naos et la statue de Niké

    jolie photo de Tom :

    Guardini-Naos et la statue de Niké

     

    Nous passons devant le château de Schiso, construit sur un éperon de lave.

    Guardini-Naos et la statue de Niké

    des avis de décès !

    Guardini-Naos et la statue de Niké

    en face du château, la plage :

    Guardini-Naos et la statue de Niké

    Guardini-Naos et la statue de Niké

     

    Une inscription sur la jetée nous rappelle que la ville s’appelait Naxos et a été fondée en 735 BC par Théoclès et les Grecs Chalcis Eubée et de l’île de Naxos. La légende raconte que Théoclès, lors d’un voyage en mer, offrit à Poséidon un foie mal cuit. Le dieu se mit en colère et le bateau fit naufrage. Théoclès réussit quand même à atteindre le cap Schiso, sur la côte de Sicile où il fonda la plus ancienne colonie grecque de Sicile.

    Guardini-Naos et la statue de Niké

     

    Le vent souffle fort ce soir-là mais nous parvenons au bout de notre promenade : la statue de Niké. La statue de bronze a été créée par Carmelo Mendola en 1965, sur le modèle de la Victoire de Samothrace du Louvre.

    Guardini-Naos et la statue de Niké

    La statue regarde la mer Ionienne, vers la Grèce d’où sont arrivés les premiers colons. Une copie de la statue se trouve à Chalcis Eubea, ville jumelée avec Guardini-Naxos.

     

    La statue représente Niké, la Victoire, épiclèse d’Athéna. C’est la fille du Titan Pallas et de l’Océanide Styx. C’est la sœur de Kratos (la Puissance), de Bia (la Force) et de Zelos (l’Ardeur).

     

    D’autres sources la font naître d’Arès.

     

    Elle est toujours représentée avec des ailes, volant au-dessus des batailles pour apporter la couronne de lauriers aux vainqueurs. Souvent, elle est tenue par Zeus ou Athéna.

    Guardini-Naos et la statue de Niké

    Guardini-Naos et la statue de Niké

     

    Chez les Romains, elle s’appelle Victoria.

     

    La marque Nike en a fait son logo.

    une représentation de Niké au musée d'Éphèse (Turquie)

    Guardini-Naos et la statue de Niké

    Niké, par Igor Mitoraj

    Guardini-Naos et la statue de Niké

    Après la balade, le repas. Tom finit (presque) son assiette !

    Guardini-Naos et la statue de Niké

     

     


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  • Vendredi 26 octobre

    Olympie se trouve à 3 h de route de Corinthe (200 km). Nous prenons l’autoroute et traversons l’Arcadie, célèbre pour le tableau de Nicolas Poussin « Les bergers d’Arcadie ». Pour occuper les enfants, Julie leur pose des questions sur les mythes et les dieux.

     

    Plusieurs mythes parlent de la fondation d’Olympie : par Pélops, par Hercule (après avoir nettoyé les écuries d’Augias, tout près de là). À la course, Apollon aurait devancé Hermès ; à la lutte, Zeus aurait terrassé son père Cronos. En 884 av JC, Iphitos reprend la tradition des jeux.

    À Olympie ‘ce n’était pas une ville mais un sanctuaire où séjournaient les prêtres et les athlètes), se tenait une fête religieuse tous les 4 ans et des délégués venaient de partout. Les jeux étaient précédés de sacrifices d’animaux (une hécatombe = sacrifice de 100 taureaux) sur le sanctuaire de Zeus. La fête durait 5 jours. Pendant les jeux, on respectait une trêve.

    On se référait aux jeux pour établir la chronologie (on disait par exemple « l’année de la cinquantième olympiade ») ou ils utilisaient le nom de l’athlète qui avait gagné le stadion (192,72 m).

    Le vainqueur de chaque épreuve recevait une couronne d’olivier (à côté du temple de Zeus il y avait un olivier sacré) et on lui érigeait une statue. Dans la course de chars, c’était le propriétaire (qui pouvait être une femme), et non l’aurige, qui recevait la couronne.

    Les femmes et les étrangers étaient exclus des jeux, sous peine de mort. Mais la prêtresse de Déméter (Regilla, la femme d’Hérode Atticus en fut une) et les jeunes filles  pouvaient y assister. Les femmes avaient leurs propres jeux (course de 5/6 du stade), les années non-olympiques, en hommage à Héra.

    Nous voici enfin arrivés sur le site d’Olympie. Deux portiques indiquent que l’on pénètre dans l’espace sacré, l’Atlis (le gymnase et la palestre n’en font pas partie).

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

     

    Le site d'Olympie

    Le site a été saccagé sur l’ordre de Théodose I puis endommagé par deux tremblements de terre au VI è siècle ap JC. Le temple de Zeus, d’ordre dorique, a été particulièrement endommagé. Une colonne a été restaurée à l’occasion des jeux de 2004.

    Le site d'Olympie

    Près de l’autel de Zeus, dans le Bouleutérion, les athlètes prêtaient serment. Les athlètes devaient respecter les règles, sinon ils payaient une amende qui servait à faire une statue en bronze de Zeus, érigée sur le site pour l’exemple.

    Le site d'Olympie

    le temple est en calcaire fossilisé

    Le site d'Olympie

    Le temple de Zeus contenait une monumentale statue chryséléphantine de Zeus, sculptée par Phidias et aujourd’hui disparue. Au musée d’Olympie, nous avons pu admirer les frontons (centauromachie et course de chars entre Pélops et Œnomaos).

    Le site d'Olympie

     Le thalos (philippéion) était consacré à Philippe II de Macédoine (IV è siècle av JC), père d’Alexandre le Grand pour célébrer ses performances militaires et sportives. Il disait qu’il descendait d’Hercule, donc de Zeus.

    Le site d'Olympie

     

    Le site d'Olympie

    Le temple d’Héra. À l’origine, les colonnes étaient en bois et les chapiteaux qui les ont remplacées n’ont pas tous le même style. On sacrifiait des animaux. On y conservait le disque d’Iphitos qui fixait la trêve olympique. C’est à cet endroit qu’on allume actuellement la flamme olympique depuis les jeux de Berlin (1936). Dans ce temple, on a trouvé la statue d’Hermès, sculptée par Praxitèle.

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Fontaine d’époque romaine qui alimentait le sanctuaire. Elle a été construite par Hérode Atticus.

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Metroon dédié à Rhéa ou Cybèle

    Le site d'Olympie

    Les bases des zanes : statues des athlètes qui trichaient, il n’en reste que 16 socles. Y étaient inscrits les noms des tricheurs et leur faute.

    Le site d'Olympie

    Socle en marbre  surmonté d’une victoire

    Le site d'Olympie

    Atelier de Phidias sur lequel a été construite une église byzantine.

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    ???? :

    Le site d'Olympie

    Palestre dont il reste la double colonnade. Les athlètes s’y entrainaient à la lutte et à la boxe

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Le site d'Olympie

    Gymnase, plus vaste, les athlètes s’y entraînaient au disque, au javelot et à la course.

    Le site d'Olympie

    Les épreuves :

    Le saut en longueur

    Le pentathlon (saut, course, javelot, disque, lutte)

    Le pugilat

    La course : le stadion (192,27 m, selon la légende : 600 fois la longueur du pied d’Hercule), le diaulios (double stade), le dolichos (24 stades), la course en armes

     

    Les courses de chevaux


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  •  

    à gauche : casque assyrien en bronze début du 5 è siècle av JC. Offrande à Zeus, butin pris par les Grecs aux Perses pendant les guerres médiques.

    à droite : casque grec offert à Zeus, après la victoire contre les Perses à Marathon, 490 av JC. Il appartenait à Miltiade, le général grec qui mena les Athéniens à la victoire.

    Au musée d'Olympie (2)

    25 – statue chryséléphantine de Zeus. Elle faisait partie des 7 merveilles du monde. Cette statue de 13 m de haut  a été sculptée par Phidias en 436 av JC et était placée au fond du naos dans le temple de Zeus. Zeus tient une statue de Niké dans la main droite. Il ne reste rien de cette statue dont aucune copie n'a été faite sauf la description de Pausanias et une pièce de monnaie sur laquelle elle figure. Elle a été enlevée dus sanctuaire pour orner Constantinople (comme la colonne serpentine de Delphes) et a disparu dans un incendie en 462.

    Au musée d'Olympie (2)

    26 -  fragments de vases, dont un œnochoé ayant appartenu à Phidias, 5 è av JC

    Au musée d'Olympie (2)

    23 - Niké (Athéna de la Victoire) de Pæonios. 5 è av JC. Elle était haute de 3 m et se dressait sur un piédestal de 8 m à l’entrée du temple de Zeus.                                                                                                                            

    Au musée d'Olympie (2)

             

    Au musée d'Olympie (2)

    27 – Hermès portant Dionysos. Marbre de Paros par Praxitèle. 4 è av JC. Il a été trouvé dans les ruines du temple d’Héra.

    Au musée d'Olympie (2)

    Au musée d'Olympie (2)

    Au musée d'Olympie (2)

     

    Au musée d'Olympie (2)

    Au musée d'Olympie (2)

    28 – fontaine romaine avec un taureau, érigé par Hérode Atticus et son épouse Régilla en 160

    Au musée d'Olympie (2)

     

    Au musée d'Olympie (2)

     

    29 - Statue d’Hadrien (117-138  Ap JC). Sur la tunique sont représentés des symboles des deux civilisations : la chouette (grecque), la louve (romaine)

    Au musée d'Olympie (2)

    Au musée d'Olympie (2)


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  • Un petit retour en Grèce, au musée d'Olympie

    Ces frontons en marbre ornaient le temple de Zeus. Les archéologues se sont appuyés sur la description de Pausanias pour les reconstituer. Des éléments en bronze ont disparu.

    Le fronton est : au milieu se trouve Zeus qui surveille la course de chars entre Pélops et le roi Œnomaos, père d’Hippodamie. Amoureuse, celle-ci fit saboter le char de son père par l’aurige Myrtilos pour que Pélops gagne et l’épouse. Pélops noya ensuite Myrtilos. Celui-ci maudit Pélops et ses descendants, d’où la malédiction sur la dynastie des Atrides (Atrée, fils de Pélops) déjà mise à mal par les crimes de Tantale et qui le sera aussi par ceux d’Atrée (cf Mycènes).

    A droite ( ?) : Pélops , Hippodamie et le quadrige de Pélops.

    Au musée d'Olympie

    Au centre, Zeus. À gauche ( ?) : Œnomaos et Stéropé, sa femme, le quadrige d’Œnomaos et l’aurige Myrtilos, un devin (Clytios, Iamos ou Amythaon), un enfant jouant avec son orteil. À chaque extrémité du fronton, le fleuve Alphée son affluent le Kladéos.

    Au musée d'Olympie

     

    le devin :

    Au musée d'Olympie

    Le fronton ouest : Combat entre les Centaures et les Lapithes. Lors des noces de Pirithoos et d’Hippodamie, fille d’Atrax, les Centaures, ivres, voulurent enlever la mariée et les autres femmes Lapithes. Les Lapithes, aidés par Thésée, l’ami de Pirithoos, massacrèrent les Centaures.

    Au musée d'Olympie

    Au centre, Apollon, venu en aide aux Lapithes.

    Au musée d'Olympie

    Au musée d'Olympie

    À droite : Thésée, des centaures agressant les femmes Lapithes.

    Au musée d'Olympie

     

    Au musée d'Olympie

    À gauche : le centaure Eurytion agresse Hippodamie et Perithoos le tue.

    Au musée d'Olympie

    12 – figures votives en bronze et terre cuite, offertes à Zeus. 9 è et 8 è siècles av JC.

    Au musée d'Olympie

    Au musée d'Olympie

    13 – sirène

    Au musée d'Olympie

     

    14 – femelle griffon allaitant. 630-620 av JC, atelier corinthien

    Au musée d'Olympie

    15 – épisèmes en bronze de boucliers des hoplites, 6 è av JC. Gorgone entourée de 3 ailes, gorgone ailée avec pattes de lion et queue de poisson, cheval.

    Au musée d'Olympie

    Au musée d'Olympie

    Au musée d'Olympie

    16 – casques corinthiens

    Au musée d'Olympie

    17 – coq, c’est un motif souvent utilisé pour les boucliers car le coq est symbole de combat

    Au musée d'Olympie

     

    jambières :

    Au musée d'Olympie

    19 - Zeus et Ganymède. Zeus (qui s’était auparavant transformé en aigle) transporte Ganymède (le plus beau des mortels), de Troie jusqu’à l’Olympe pour en faire son amant et  l’échanson des dieux. Terre cuite, 470 av JC, atelier corinthien, style archaïque (le sourire du dieu).

    Au musée d'Olympie

     

    20 – satyre enlevant une Ménade (fragment)

    Au musée d'Olympie

    Au musée d'Olympie


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  • Confortablement assis à l’entrée du site de Mycènes, nous écoutons les explications de Julie. Jules est impatient d’aller de l’autre côté des murailles. Il change dix fois de place.

    Plusieurs royaumes mycéniens se sont succédé. Les légendes ont été racontées dans les textes des années plus tard (« l’Iliade et l’Odyssée » a été écrit fin VIII è siècle av JC, Homère se basant sur des poèmes anciens oraux chantés par les aèdes). La guerre de Troie a eu lieu à l’âge du bronze : une fouille montre que la ville a été détruite au II è millénaire. Les textes ont été écrits à la même époque que les remparts de Mycènes mais les noms des rois ne sont pas mentionnés. On parle du titre des rois : wa-na-ka.

    Le mythe dit que c’est Persée (fils de Zeus et Danaé et petit-fils d’Acrisios) qui fonda Mycènes. Le dernier roi de la dynastie des Perséides fut Eurysthée (celui qui imposa à Hercule les 12 travaux).

    Les Mycéniens choisirent ensuite Atrée comme roi (au détriment de son frère Thyeste).

    La famille d’Atrée et d’Agamemnon (les Atrides) est une famille maudite depuis l’assassinat commis par Tantale, fils de Zeus, qui fit manger aux dieux le corps de son fils Pélops (celui qui donna son nom au Péloponnèse). Les Dieux (sauf Déméter qui mangea l’épaule de Pélops) s’aperçurent que le mets offert était de la chair humaine, firent revenir Pélops à la vie (ils lui greffèrent une épaule en ivoire) et condamnèrent Tantale au supplice de la faim et de la soif. Ensuite, Atrée, fils de Pélops et d’Hippodamie, jaloux de son frère Thyeste, (celui-ci était l’amant d’Érope, l’épouse d’Atrée), assassina ses neveux, les fit cuire et les donna à manger à Thyeste. Les générations à venir furent maudites et condamnées à avoir une fin tragique. Il s’ensuivit une suite de meurtres, infanticide, parricide, inceste.

    Ensuite intervient l’histoire de la guerre de Troie. Résumons. Lors des noces de Thétis et Pélée, Éris, la déesse de la discorde avait été oubliée. Elle lança sur la table une pomme d’or avec ces mots « À la plus belle ». Héra, Athéna et Aphrodite se disputèrent le titre. C’est Pâris, fils du roi Troyen Priam, qui choisit Aphrodite qui lui avait promis l’amour de la belle Hélène. Or, Hélène était la femme de Ménélas, roi de Sparte et fils d’Atrée. Ménélas demanda à Agamemnon, roi de Mycènes, de lever une armée faite de princes achéens pour aller reprendre Hélène, ce qui arrangeait bien Agamemnon attiré par les richesses de Troie qui se trouvait sur la route des métaux. Mais les vents sont défavorables et la flotte ne peut partir. Pour calmer la colère d’Artémis, Agamemnon accepta de sacrifier sa fille Iphigénie (selon certaines versions, au dernier moment, Artémis sauce Iphigénie en la remplaçant par une biche). Passons sur les combats de la guerre. Après la guerre de Troie, Agamemnon voulut retourner dans sa patrie. Son amante, la devineresse Cassandre voulut l’en empêcher car elle craignait un malheur mais elle avait été condamnée par Apollon à ne jamais être crue et Agamemnon partit donc retrouver sa femme Clytemnestre qui était devenue entre-temps la maîtresse d’Égisthe. Celui-ci était le fils que Thyeste avait eu de sa propre sœur Pélepia. Clytemnestre et Égisthe assassinèrent Agamemnon, Cassandre et leurs bébés. Oreste, le fils d’Agamemnon, vengea son père avec l’aide de sa sœur Électre en tuant Égisthe et Clytemnestre. Les Dieux envoyèrent les Érinyes, déesses de la vengeance, pour tourmenter Oreste. Athéna mit fin à la malédiction des Atrides en faisant juger Oreste par le tribunal criminel d’Athènes, sur l’Aréopage. Il fut acquitté et alla se purifier à Delphes. Il rentra à Mycènes et épousa sa cousine Hermione, fille de Ménélas et d’Hélène.

    La civilisation mycénienne se développe à partir de 1700 av JC.

    Nous entrons par la porte des Lions, entrée principale. Les linteaux sont soulagés par un triangle de décharge, le vide étant comblé par une sculpture plus légère.

    Mycènes

    Mycènes

    Mycènes

    la porte des lions vue de l'intérieur :

    Mycènes

    Les remparts étaient hauts de 12 m , certains mesurent encore 8 m. Ils sont formés de deux rangées de blocs énormes comblées avec des cailloux et de la terre. La légende dit que les remparts sont l’œuvre des Cyclopes (les fils d’Ouranos et de Gaïa), on les appelle « murs cyclopéens ».

    Mycènes

    Mycènes

    En 1874, Henrich Schliemann(qui avait exhumé le site de Troie et le trésor de Priam), s’attaque aux fouilles de Mycènes.

    Tout près de la porte des Lions, il découvre de nombreuses tombes royales à l’intérieur de 2 cercles. Dans  6 puits, se trouvaient 19 squelettes (8 hommes, 9 femmes et 2 enfants). Les tombes renfermaient un matériel funéraire en or (lion, taureau, couronnes, vases, bijoux, masques), en bronze (poignards, épées). C’est dans une de ces tombes qu’on a découvert le fameux masque dit d’Agamemnon. Schliemann a attribué à tort ces vestiges à Agamemnon alors qu’ils datent du XVI è au XIII è av JC. Elles sont plus anciennes que la destruction de Troie (XII è av JC ?). Le cimetière est entouré de murs.

    Mycènes

    Mycènes

    Mycènes

    Le sommet de la montagne évoque un visage (dit-on) :

    Mycènes

     

    Mycènes

    Nous empruntons un chemin fort raide qui nous conduit au Palais royal.

    Mycènes

    Mycènes

     

    vue sur le cercle des tombes A :

    Mycènes

    Le palais est composé de deux vestibules et du mégaron, salle rectangulaire. C’était la salle d’audience. Des colonnes en bois soutenaient un avant-toit.

    Mycènes

    Mycènes

    Mycènes

    Près de la citerne alimentée par une source, JUles est tombé et se fait consoler par Julie, Agathe et Marie.

    Mycènes

    Mycènes

    Porte secondaire (poterne nord)

    Mycènes

    Mycènes

     

    Mycènes

    Mycènes

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    Mycènes

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