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Par bluesy le 14 Novembre 2016 à 22:26
À l’entrée est du marché romain, voici la tour des vents, en marbre du Pentélique, créée à l’époque romaine sous Auguste. Les sculptures que nous voyons sont : le vent du nord (Borée) à droite, le vent du nord-est (Calcias) au milieu qui déverse un bouclier de grêlons et à gauche le vent d’est (Euros). Elle abritait une horloge hydraulique (clepsydre) et un cadran solaire.
Ce bâtiment était utilisé comme prison (opposants au roi Othon). Un platane disparu se trouvait à l’endroit des exécutions.
Mosquée ottomane Fethiyé (le minaret a été démoli)
Bibliothèque d’Hadrien ; derrière les échafaudages se trouvaient les manuscrits (environ 17000).
la porte d'Hadrien :
Une heure de temps libre a permis à Jules et Marie d’acheter quelques cadeaux pour leurs parents et leur frère et de déguster un délicieux jus de grenade.
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Par bluesy le 13 Novembre 2016 à 17:28
Après un déjeuner dans une auberge byzantine, Gouili nous conduit dans le quartier historique de Plaka.
Nous commençons par le petit quartier d’Anafiotika aux ruelles étroites bordées de maisons blanches, comme dans les Cyclades. Ce quartier fut créé sur un flanc de l’Acropole vers 1840, sous le règne d’Othon I. La ville avait été détruite au moment de la guerre d’indépendance. Des ouvriers, spécialistes du marbre arrivèrent d’Anafi, une île des Cyclades. Ils s’installèrent peu à peu sur cette collne, dans l’illégalité. Mélina Mercouri, devenue ministre de la Culture fit classer le quartier qui est maintenant inscrit sur la liste du patrimoine.
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Par bluesy le 12 Novembre 2016 à 12:43
vestes et gilet oubliés par Marie et Jules à l'hôtel de Corinthe. Et rapatriés efficacement par Maryline, l'accompagnatrice Arts et vie du groupe suivant. Merci à elle, et merci aussi à Agathe, notre accompagnatrice, à Julie notre guide et à Stéphanie la responsable locale. Super !
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Par bluesy le 11 Novembre 2016 à 21:23
Après la visite du musée de l’Acropole, nous rejoignons le car pour un tour de ville : la porte d’Hadrien, le temple de Zeus, la statue de la Grèce personnifiée par une femme portant dans ses bras Byron qui a aidé à la libération.
Nous nous arrêtons au stade antique, le stade panathénaïque. Il a été construit en 370 avant notre ère et rénové en 1896 pour les premiers jeux olympiques modernes. Il est recouvert de marbre. C’est là que se termine tous les ans, au mois de novembre, le Marathon qui part de la plaine de Marathon jusqu’à Athènes. Laurent a couru ce marathon le 31 octobre 2010 (célébration du 2500 è anniversaire de la bataille de Marathon qui eut lieu en 490 avant notre ère)
le dernier jour, nous faisons un tour dans les rues d'Athènes :
Une des plus anciennes maisons, a été rachetée et restaurée par l’archevêché pour être transformée en musée. C’était la maison de Philothée, martyrisée à l’époque romaine.
nous buvons un jus de grenade ;
Athéna et ... Apollon ?
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Par bluesy le 8 Novembre 2016 à 00:41
Vendredi matin, nous faisons la connaissance de Giouli, notre guide et de Costas (Constantin), notre chauffeur. Gouili nous distribue des écouteurs que nous conserverons jusqu’à la fin des visites.
Le car nous dépose au pied de l’Acropole située à 156 m au-dessus de nous et nous montons à pied entre les oliviers, l’arbre d’Athéna.
Acropole vient de « acrone » = extrémité, sommet et de « polis » = ville. Avant d’atteindre les Propylées, nous faisons un arrêt pour découvrir la vue sur Athènes. À nos pieds, se trouve le théâtre d’Eurode Atticus (en fait c’est un odéon). Il était couvert d’un toit en bois de cèdre et aurait été créé par Eurode Atticus pour Regilla, sa femme décédée en 160.
Plus sur notre droite, au loin, la colline des Muses. Sur le sommet, se trouve un monument romain : la tombe d’Épiphane, surnommé Philopappos.
Nous nous massons sur les marches accédant aux Propylées. Il y a beaucoup de monde. On imagine ce que cela doit être en août ! Depuis les Propylées, nous avons une vue superbe sur Athènes. Au loin, la mer et le port du Pirée,
plus à droite la pnyx où se rassemblait l’Ékklésia 4 fois par mois,
l’aréopage (temple d’Arès) où étaient jugés les crimes (pas de photo) et l’Agora avec le temple d’Héphaïstos (à cet endroit il y avait beaucoup d’ateliers de forgerons).
Les Propylées (pylée = porte) sont les portes d’entrée monumentales. Les chapiteaux sont doriques et ioniques.
chapiteau dorique. Les cannelures du fût sont plus aiguës.
chapiteau ionique
À droite des Propylées, se trouve le joli temple d’Athéna Nikè, la Victorieuse, vénérée par les citoyens dans l’espoir d’obtenir des victoires. Les frises représentent la victoire de Platées sur les Perses (479 av JC) et une assemblée de dieux. Le temple se trouve sur un promontoire. Selon la légende, c’est depuis ce promontoire qu’Égée, venu attendre le retour de son fils Thésée parti vaincre le Minotaure, crut que son fils était mort. Égée se jeta dans la mer qui prit son nom.
Nous commençons par la visite de l’Érechtéion, la partie la plus sacrée de l’Acropole. Le temple, d’ordre ionique, est dédié à Athéna Polias, protectrice de la cité. Le mythe dit que deux dieux concoururent pour la protection de la ville d’Athènes. Poséïdon frappa le sol de son trident et il en sortit une source salée. Athéna offrit l’olivier et les Athéniens la choisirent comme protectrice de la cité. Devant l’Érechtéion, se trouve un olivier, réplique de l’olivier sacré. Les Caryatides sont des copies. Les originaux se trouvent actuellement au musée de l’Acropole mais Il n’y en a plus que 5, la sixième étant au British Museum. Le monument a été restauré : les parties ajoutées sont plus blanches, de façon que l’on voie que c’est une restauration et non l’original. Le marbre provenait des carrières du mont Pantélique, montagne près d’Athènes.
Le Parthénon, d’ordre dorique, construit également sur ordre de Périclès (447 à 432 av JC) est dédié à Athéna Parthénos (la jeune fille). Ce n’est pas vraiment un temple mais plutôt un monument destiné à abriter la statue monumentale d’Athéna ainsi que le Trésor. C’est le Parthénon qui a été créé en premier sur le site, puis les Propylées, puis l’Érechtéion. Beaucoup de gens ont travaillé à la construction du Parthénon qui dura 15 ans. À l’origine, se trouvait une statue de 12 m d’Athéna Parthenos en or et ivoire (statue chryséléphantine) sculptée par Phidias. L’architecte du Parthénon était Ictinos. Pour corriger les erreurs optiques, il n’y a pas de lignes droites, les horizontales sont convexes, les colonnes doriques s’inclinent vers l’intérieur et sont gonflées aux 2/5. Les métopes (blocs sculptés entre les triglyphes) sont des copies et les quelques originaux sont au musée de l’Acropole. Il y a également peu d’éléments d’origine en ce qui concerne les frontons et la longue frise de 160 m qui faisait le tour de l’édifice. Cette frise racontait les Panathénées, processions accompagnées de danses, chants, musique en l’honneur d’Athéna. Les citoyens partaient en procession depuis le centre d’Athènes et montaient jusqu’à l’Acropole pour offrir un péplos neuf (tunique) à la statue d’Athéna Parthénos.
le fronton est :
(tunique) à la statue d’Athéna Parthénos.
Les frontons racontent la lutte entre Athéna et Poséidon (fronton ouest) et la naissance d'Athéna entourée des dieux (fronton est). Du fronton est, il reste la tête des chevaux d’Hélios dont le char marquait l’apparition du jour et Dionysos couché.
Un grand nombre de métopes, les éléments des frises, des frontons ont été enlevées par lord Elgin, ambassadeur britannique à Constantinople. Les marbres se trouvent maintenant au British Museum et les Grecs essaient, sans succès, de les récupérer. Quelques éléments se trouvent au musée de l’Acropole.
Sur le site, il y avait une autre statue, en bronze, qui représentait Athéna Promachos (celle qui marche au combat) et une autre, plus ancienne, sous la forme d’Athéna Polias, la protectrice.
Nous nous apprêtions à faire quelques photos panoramiques : la colline du Lycabette (qui se trouve près de notre hôtel) avec l’église Saint-Georges au sommet
puis le théâtre de Dionysos.
Mais tout à coup il se mit à pleuvoir à verse. Les K-Way, parapluies ne suffisent bientôt plus à nous protéger et nous redescendons vite jusqu’au musée, bien contents de ne pas être à la place des gens qui entrent sur le site et qui n’ont pas encore commencé la visite. Il n’y a rien pour se mettre à l’abri. Donc, nous redescendons, certaines chaussures se remplissent d’eau, les pantalons sont de plus en plus lourds. Au musée, nous déposons tous les vêtements mouillés, nous buvons un bon chocolat chaud et nous pouvons entamer la visite du musée.
Cette grosse averse a inspiré à Jules et Marie ce haïku
Sur l’Acropole
Et dans les rues d’Athènes
Pluie diluvienne.
Peu de photos donc du Parthenon dans son ensemble à cause des travaux et de la pluie. Pour de jolies photos, un clic ICI
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