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Par bluesy le 6 Novembre 2016 à 21:02
Dans le quartier de Plaka, au pied d'Anafiotika, se trouve l'église byzantine Agios Nikolaos Ragavas. Construite au XI è siècle, puis abandonnée, elle a été restaurée dans les années 1970.
La petite Métropole (métropole veut dire cathédrale) se trouve à côté de la cathédrale. Elle est consacrée à la Vierge Gorgoépikoos et à Saint Éleuthère Elle est décorée de blocs de marbre provenant des monuments antiques.
L'église Kapnikarea se trouve au milieu de la rue piétonne Ermou qui relie la place Syntagma à la place Monastiraki.
athédrale orthodoxe à côté de la Petite Métropole est beaucoup plus récente. Construite entre 1842 et 1862 sous le règne du roi Othon I.
Sur la place se trouve la statue de l’archevêque-primat d’Athènes (puis Régent de Grèce) en 1944 Damaskinos d’Athènes. Pendant la guerre, il donna des ordres pour que de faux certificats de baptême soient distribués aux juifs.
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Par bluesy le 3 Novembre 2016 à 21:24
Nous pénétrons dans le stade d’Olympie.
Il mesure 192,27 m (600 fois, dit la légende, la longueur du pied d’Hercule) sur 28,50 m. Il n’y avait pas de sièges pour les spectateurs qui pouvaient être 45000. Les seuls monuments sont à droite : la plateforme pour les 10 juges (hellanodices)
et à gauche : l’autel dédié à Déméter. Les Jeux étaient interdits aux femmes mais la prêtresse de Déméter avait le droit d’y assister (mais pas de participer).
Plusieurs épreuves s’y déroulaient : le dromos (un tour de piste), le diaulos ( 2 tours), le dolichos (7 tours au début puis 14 et 24 tours) et l’hoplitodromie ou course en armes (bouclier, casque, jambières) courue par les hoplites.
Giouli, notre guide et Agathe, notre accompagnatrice ont préparé une surprise pour les jeunes. Il s’agit de courir sur le stade. Ils se positionnent sur la ligne de départ et… c’est Marie qui gagne. Agathe, joue le rôle de l’hellanodice et lui remet une magnifique couronne d’olivier. Les autres participants en reçoivent une aussi.
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Par bluesy le 2 Novembre 2016 à 20:58
Finalement, j'ai photographié peu de chats... et pourtant, il y en avait beaucoup !
En voici un photographié à Athènes dans le quartier Anafiotika et juste après j'ai vu un pochoir d'Oré (l'artiste urbain plus connu pour ses dessins de Quetzalcóatl).
Les enfants étaient très intéressés par les chats à Delphes :
Dans le quartier de Plaka, à Athènes, un dessin de Dreyk the pirate, né à Athènes
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Par bluesy le 31 Octobre 2016 à 18:57
À Épidaure, en sortant du musée, nous avons vu cette chenille longue de 7 à 8 cm. Il s’agit de la chenille du sphinx du laurier rose (daphnis nerii). Elle a changé de couleur (à un stade précédent, elle était verte) et ne va pas tarder à se transformer en chrysalide et s’enterrer.
La petite corne à l'extrémité de l'abdomen est caractéristique des Sphingidés.
le papillon (photo de Wikipedia)
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Par bluesy le 30 Octobre 2016 à 20:51
Nous quittons l’hôtel, la station de métro Ambelokipi est tout près. À Athènes, il y a 3 lignes de métro et nous descendons à la troisième station de la ligne 1 : Syntagma. Nous nous rendons sur la place Syntagma appelée aussi Place de la Constitution. Il est 17 heures et c’est la relève de la garde.
Les Evzones constituent une unité d’élite qui veille sur le Parlement. Les deux guérites se trouvent sur une esplanade, devant la tombe du Soldat Inconnu. Homère appelait déjà ces soldats « eu-zones », les Bien-ceinturés. Il semble qu’il soit difficile d’être un Evzone : il faut mesurer au moins 1,87 m et être soumis à un entraînement très dur. Pendant la garde, les soldats doivent être parfaitement immobiles et muets, ne répondant aux questions de leurs supérieurs que par des hochements de tête. Le pas nécessite aussi un bon équilibre !
Ils ont deux tenues : le doulamas d’hiver et le doulamas d’été. Il y a aussi une tenue de cérémonie. La tenue pèse environ 20 kg. Elle est composée d’un béret (le pharion), d’une chemise aux manches évasées, d’un gilet brodé à la main. La jupe (la fustinelle) est formée de 30 mètres de tissu avec 400 plis représentant les 400 années d’occupation turque. Les fixe-chaussettes sont appelés epicnèmes. Cet uniforme est fait à la main et nécessite 80 jours de travail. Le plus spectaculaire ce sont les chaussures à gros pompon, les tasarouchia. La paire pèse 3 kg, il y a 600 points de couture et les semelles comportent 60 clous et un fer à cheval sous le talon. On dit que le pompon servait à cacher une arme. Il n’y a plus que 3 artisans pour fabriquer ce type de chaussures.
Quand la relève de la garde est terminée, un militaire rectifie l’uniforme des nouveaux qui prennent leur tour de garde. Le dimanche, cette cérémonie est plus spectaculaire.
On peut se faire photographier un par un auprès d’un Evzone. Marie n’a pas voulu y aller.
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