Après le déjeuner de ce dernier jour en Inde, nous avons temps libre.

 

Nous en profitons pour boucler les valises, nous reposer un peu puis nous prenons le taxi de l’hôtel Goa Shrem resort en direction de la plage Candolim. Nous faisons un petit tour sur la plage, mettons les pieds dans l’eau de la mer d’Arabie puis nous patientons quelques instants sur les transats en attendant le coucher du soleil.

 

Après le dîner, il nous restera quelques heures avant de nous lever vers minuit et demi. Nous décollons à 3 h 40 (vol QR 523, arrivée à Doha à 5 h 30. Après une escale de 2 h 20 nous reprenons l’avion pour Paris (vol QR 039, départ 7 h 50, arrivée 13 h 05). Le retour s'est passé sans problème. Pas de contrôle de température, (à Bombay, les voyageurs étaient contrôlés). Quelques jours plus tard, nous entrions dans des mois et des mois de pandémie.

 

 

 

 

 

Nous faisons ensuite une jolie balade dans les rues de Panaji, en bord de mer (Mer d'Arabie)

un monument commémoratif :

La balade est très agréable. Elements hindous et européens se mêlent harmonieusement.

le trident de Shiva

papayer ou arbre à pain ?

le coq portugais

 église ND de l'immaculée conception

le coiffeur

le marcchand de poisson livre à domicile, suivi par le chat...

musaendea erythrophylla sang des Achantis

 

 

Fresque réalisée par Salomon Souza et représentant Percival Noranha, hiqtorien, astronome, enseignant

 

Mercredi 4 février 2020

 

C'est la fin du voyage. On commence à parler de la Covid mais cela ne nous inquiète pas trop.

 

Goa est un état de la côte sud-ouest de l'Inde. La région a été colonisée par les Portugais au XVI è siècle et a été annexée par l’Inde en 1961. On y parle le kankani.

 

 

Nous commençons par la visite du Vieux Goa.

 

 

Goa Velha, le vieux Goa, ancienne capitale de l’Inde portugaise, se trouve sur la rive sud du fleuve Mandovi à 10 km à l'est de Panaji, la capitale actuelle de l’état de Goa. En 1510, les Portugais, conduits par Albuquerque, s’emparèrent de la ville, alors sous domination musulmane. Goa devint la capitale des Indes portugaises.

Le pape y envoya le missionnaire François Xavier qui débarqua en 1542. Ce co-fondateur de la Compagnie de Jésus mourut de fièvre en 1552, dans l’île de Sancian (actuelle Shangchuan, près de Canton dans le sud de la Chine). Grâce au commerce des soieries, des épices, des pierres précieuses, de pur-sang arabes, d’esclaves, la ville fut très prospère pendant tout le XVI è siècle.

Goa éyait surnommée, la Lisbonne de l’ouest et la Rome orientale. Un proverbe disait « Celui qui a vu Goa n’a pas besoin de voir Lisbonne. ».

Ce fut malheureusement aussi une période de grande intolérance religieuse. Outre les Jésuites, d’autres congrégations se sont installées, les Dominicains, Franciscains, Augustins… La religion hindoue fut interdite, les temples détruits. Sur le parvis de la cathédrale, le tribunal de l’inquisition était installé et il y avait des autodafés et des bûchers.

Plus tard, la vile perdit son statut de capitale au profit de Panaji. Une épidémie de choléra la décima.

 

 

 

La cathédrale dédiée à Ste Catherine d’Alexandrie a été construite par les Jésuites à la fin du XVI è siècle. L’intérieur est de style baroque portugais avec un retable doré qui illustre la vie de ste Catherine. Les fonts baptismaux très anciens datant de la première église et ont sans doute été utilisés par saint François Xavier.

des écoliers en visite

 

 

La basilique du Bon-Jésus est un édifice en latérite rouge construit par les jésuites à la fin du XVI è siècle. L’intérieur est de style baroque. La basilique abrite la châsse de Saint François Xavier. Le monument en marbre est surmonté d’une châsse en argent qui renferme le corps, paraît-il imputrescible.

 

Le corps avait d’abord été ramené au Portugal puis revint à Goa en 1554 (pas entier cependant car des reliques ont été distribuées dans les églises de Rome et d’Asie.

l'autel

le reliquaire

 

 

 

Mardi 4 février

 

 

C’est une journée de route qui nous permettra de rejoindre Goa, terminus de notre voyage (5 h 30, 150 km). La route est payante mais cela cela ne va pas plus vite pour autant, c’est une route de terre et il y a beaucoup de secousses.

 

Cette journée nous a permis de voir des fleurs, des épices...

les photos sont ICI

 

Pour entrer à Goa, il faut payer une taxe.

 

 

 

Cette journée a été riche en visites de temples. En outre, le long trajet nous a permis de voir plein de scène de la vie quotidienne des gens du Karnataka.

du jasmin

frangipanier

des vaches, partout. De belles cornes !

Toilette de la vache

une école de filles, bien rangées, et en uniforme

c'est l'heure de la lessive

éducation sexuelle :

récolte des cacahuètes :

traversée de villages

Nous arrivons en fin d’après-midi à Hubli où nous accueille la statue de Sangulli Rayanna (1795-831), héros qui a combattu, au péril de sa vie, la Compagnie des Indes britanniques.

Une affiche m’intrigue. Je crois comprendre qu’un guru jaïn (au vu des vêtements et du masque) est venu ou viendra à Hubli.

 

En fouillant sur le net, j’ai trouvé cette vidéo. 

 

Il s’agirait donc de la venue de l’acharya (=guru) Mahashraman. C’est le onzième acharya, chef de la secte aïn Svetambara terapath. Les moines terapath parcourent l’Inde, le Népal, le Bouthan (50 000 km). Cela s’appelle sans doute l’Ahimsa Yatra. Sur la photo, on voit que le moine porte un masque, ce n’est pas un masque anticovid (la pandémie commençait à peine en janvier 2020). Sur la vidéo de mars 2021, on voit que les adeptes jaïn portent des masques anti-covid mais on aperçoit dessous le masque jaïn, nécssaire pour ne pas tuer d’insectes en les avalant par erreur. On voit aussi les petits balais pour balayer le sol devant eux et ne pas marcher sur les petites bêtes. J’ai écrit un article sur les jaïns : clic ICI.

 un maître yogi

la statue de Bhimra Ramji Ambedkar, leader intouchable et père de la Constitution.

 

 Nous logeons à l'hôtel Denissons.

Ce jour-là, en descendant des grottes de Badami, j’ai rçu un appel de l’alarme de la maison. Plusieurs autres se sont succédé. Finalement ce n’était que le chauffe-eau qui faisait tout disjoncter et déclenchait l’alarme. Malheureusement, le congélateur n’a pas eu d’électricité pendant plusieurs jours et il a fallu tout jeter, les plats mijotés maison, la rhubarbe, les glaces...